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 Hormones : la quatrième médecine

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donalda123
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donalda123


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MessageSujet: Hormones : la quatrième médecine   Hormones : la quatrième médecine Icon_minitime9/2/2013, 9:03 am

Hormones : la quatrième médecine
L’alimentation est la « troisième médecine », selon le Docteur Jean Seignalet, les deux premières étant :

la médecine conventionnelle, avec ses médicaments et la chirurgie,
les médecines douces.
Eh bien si l’alimentation est la troisième médecine, alors la médecine hormonale est sans hésitation la quatrième.

Reproduction, dopage et poulets aux hormones

Lorsqu’on pense problème hormonal, on pense prioritairement à la ménopause, à la stérilité, aux règles douloureuses, à l’impuissance masculine, aux maladies de la thyroïde, et éventuellement au diabète (qui est provoqué par le dérèglement d’une hormone, l’insuline).

Dans les médias, il est surtout question de sportifs shootés aux hormones dopantes, ou d’animaux d’élevage gavés aux hormones.

C’est trop restrictif : bien avant de déclarer une maladie hormonale ou d’assister au blocage complet de votre sexualité, des déséquilibres hormonaux insidieux peuvent avoir un impact énorme sur votre santé : fatigue, surexcitation, vieillissement prématuré, fonte musculaire, perte osseuse, et des centaines d’autres symptômes. Et les injections massives d’hormones n’ont rien à voir avec une médecine raisonnable et respectueuse des équilibres naturels.

En fait, les hormones étant des substances vitales et omniprésentes dans notre corps, aucun de nos systèmes vitaux ne peut fonctionner correctement sans elles.

Votre équilibre hormonal est fondamental pour votre équilibre tout court, que ce soit dans votre corps ou dans votre tête. Nous reviendrons souvent sur ce sujet dans S&N mais aujourd’hui, faisons un rapide tour d’horizon, qui vous alertera peut-être sur un problème possible.

Classique : le bilan thyroïdien

Tous les médecins connaissent le bilan thyroïdien, qui leur sert à diagnostiquer des maladies comme la maladie d’Hashimoto (hypothyroïdie).

Mais, sans avoir de maladie spécifique, il se peut que vous fabriquiez trop ou trop peu d’hormones thyroïdiennes, du fait de votre mode de vie, et que cela entraîne chez vous une baisse de l’activité cérébrale, une frilosité constante, une maigreur excessive, une difficulté à vous mettre en route le matin, par exemple.

Pour savoir si vous avez un problème de thyroïde, votre médecin va demander des analyses de sang pour connaître votre taux de TSH. La TSH est une substance produite dans votre cerveau, par l’hypophyse. Elle est transportée par votre sang, et sert à stimuler votre thyroïde.

Si votre cerveau fabrique beaucoup de TSH, cela veut dire qu’il estime que vous avez trop peu d’hormones thyroïdiennes, et qu’il est nécessaire de fouetter votre glande thyroïde. Inversement, si votre cerveau envoie peu de TSH dans votre sang, c’est qu’il estime que vous avez assez d’hormones thyroïdienne et que votre thyroïde peut prendre ses RTT.

Tant que votre niveau de TSH sera entre 1 et 5 mU/l, votre médecin vous dira que tout va bien, que votre état ne nécessite pas de traitement médical.

Mais cela ne veut pas dire pour autant que vous êtes dans un état optimal, qui maximise vos performances mentales et physiques !

Ainsi, dès que votre taux de TSH est au-dessus de 2,5 mU/l, il est probable que vous fonctionnez en sous-régime, parce que vous manquez d’une hormone thyroïdienne, la T2, la T3 ou la T4.

Un praticien qui chercherait vraiment à vous aider à atteindre votre niveau de santé optimal vous prescrira alors des analyses plus fines, et cherchera la cause de votre sous-production d’hormones thyroïdiennes. La solution peut-être simple, comme un manque de fer (ferritine), de zinc, ou d’iode, aisément corrigible par une complémentation alimentaire.

Les promesses des thérapies hormonales

Vous avez plus de cent hormones différentes, et toutes ont, à leur niveau, un rôle aussi important à jouer que les hormones thyroïdiennes.

Vous avez dans le cerveau, dans l’abdomen, dans les parties génitales, des glandes « endocrines », qui fabriquent toutes sortes d’hormones qui vont dans votre sang et contrôlent ainsi des mécanismes biologiques qui peuvent se trouver à l’autre bout de votre corps : ainsi la DHEA, la prégnénolone, le cortisol et les minéralo-corticoïdes, produits par les glandes surrénales, font varier les battements de votre cœur, votre pression sanguine, votre force musculaire, et ont un impact majeur sur votre moral et votre niveau de stress.

Les hormones dites « sexuelles », comme la testostérone et les œstradiols, interviennent aussi de mille manières sur votre fonctionnement physique ET cérébral. Ce n’est pas pour rien qu’un homme à qui l’on coupe les testicules, ou une femme qui traverse la ménopause, peuvent connaître non seulement une étonnante métamorphose physique, mais aussi une modification radicale de leur caractère, à tel point que leur entourage peut avoir l’impression de ne plus avoir affaire à la même personne.

Réciproquement, ce fabuleux pouvoir des hormones signifie qu’en optimisant votre équilibre hormonal, vous pouvez retrouver un état de santé et un état mental que vous ne pouviez même plus concevoir : le docteur Thierry Hertoghe, président de l’International Hormone Society et auteur de la « bible » sur les thérapies hormonales (1) a coutume de répéter : « Si vous aviez les hormones d’une personne de 25 ans, vous vous sentiriez comme une personne de 25 ans ».

Vos hormones sont comme les instruments d’un orchestre symphonique

La difficulté est qu’il ne suffit généralement pas de détecter une carence d’une hormone, et de la corriger, pour atteindre cet état de santé optimal.

Comme les instruments d’un orchestre symphonique, vos hormones doivent chacune jouer leur partition, au bon moment et à la bonne hauteur, pour que l’harmonie se produise.

Les glandes endocrines ont besoin, pour produire des hormones, d’acides aminés essentiels, d’acides gras, de minéraux, et d’oligo-éléments comme le fer et le zinc.

Elles sont très sensibles aux polluants, aux médicaments, et aux ondes électromagnétiques. La presse parle de plus en plus aujourd’hui – et c’est une bonne chose – des perturbateurs endocriniens, qu’on trouve dans les plastiques des jouets pour enfant, dans les revêtements de sol, dans les produits ménagers, produits de beauté, et les ustensiles de cuisine : phtalates, bisphénol A, parabens…

Lorsque l’orchestre est déréglé parce que les glandes ont été trop perturbées, il est alors nécessaire d’entreprendre une thérapie hormonale de fond. Mais il est aujourd’hui possible (et souhaitable) d’utiliser des hormones naturelles (naturellement secrétées par nos glandes) et des hormones bio-identiques (hormones de synthèse mais dont la structure est exactement la même que les hormones naturelles), qui n’ont pas les inconvénients des thérapies hormonales traditionnelles.

Surtout, le thérapeute avisé s’abstiendra de tout usage des hormones du type « dopage », qui consiste à injecter jusqu’à 100 ou 1000 fois la dose que vous fabriqueriez naturellement si vos glandes endocrines fonctionnaient. Ce type de thérapies violentes peut certes avoir des effets spectaculaires à court terme sur les sportifs, mais doit rester totalement exclu dans le cadre d’un rééquilibrage hormonal naturel.

Néanmoins, les effets d’un rééquilibrage naturel correctement mené peuvent être remarquables : certains patients peuvent retrouver l’apparence physique et l’acuité mentale qu’ils avaient cinq, dix ou même quinze ans auparavant, avant que leurs hormones ne se dérèglent.

Nous reviendrons très vite sur ce sujet porteur de si grands espoirs,

A votre santé !

Référence

(1) The Atlas of Endocrinology for Hormone Therapy by Thierry Hertoghe (2010)
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