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 plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +

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donalda123
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MessageSujet: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime22/5/2010, 8:20 pm

bonsoir a tous voici un post sur les recettes avec nos plantes sauvages comestibles et plus




Gelée de cèdre
Provenance: Lucie

Portions: 3 bocaux de 190 mL [6 onces] chacun


Ingrédients Préparation
750 mL [3 tasses] de jeunes pousses de cèdre
Le jus de 2 citrons
Eau bouillante
700 g [3 1/2 tasses] de sucre
Colorant alimentaire vert [facultatif]
1/2 bouteille de pectine liquide
Pots et couvercles stérilisés chauds
Paraffine fondue
Passer les pousses de cèdre et le jus de citron au robot culinaire, ou les hacher finement au couteau.
Les couvrir d'eau bouillante et les laisser bouillir pendant environ 15 minutes.
Les égoutter réservant 500 mL [2 tasses] du liquide de cuisson.
Ajouter le sucre et, si désiré, du colorant alimentaire vert au liquide de cuisson réservé.
Porter à ébullition et laisser bouillir en remuant, pendant 10 minutes.
Ajouter la pectine et laisser bouillir pendant encore 1 minute.
Retirer du feu, écumer et verser dans des pots stérilisés chauds.
Laisser refroidir complètement avant de verser de la paraffine fondue sur le dessus des pots; les sceller.

cheers


Dernière édition par donalda123 le 19/9/2010, 7:34 am, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime22/5/2010, 8:41 pm

bonjour a tous dans se post vous aller trouver plein d info que j ai trouvé un partout avec les nom des personnes qui la écrit defois j ai pas le site ou j ai trouvé car j avais copier a placer dans mes archives dans mon ordinateur mais je remercie ses personnes car jetrouve important de bien édentifier avant de consommer. et je trouve ca super de pouvoir faire de très grosse économie et en plus pleins de vitamines .alors bon parcours et surtout venez partager vos connaissances ca sera vraiment super car moi j aime apprendre je commence. plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + 183261 plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + 191140 plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + 12151
alors faire attention a notre nature elle nous récommence en retour..


J'ai regroupé ici beaucoup de conifères car ils peuvent tous être bu comme un thé parfumé, résineux et riche en vitamines. Elle a une très grande valeur antiscorbutique car elle offre de la vitamine C. Voici plus bas un résumé de quelques genres qui se prêtent bien à cet usage :







*Thuya occidentalis / Thuja ou aute nom commun : cèdre
Partie comestible : écorce et feuillage de thuya occidentalis. Utilisé pour faire une infusion
Renommé pour avoir sauvé Jacques Cartier pendant une expédition hivernale en 1535. Cartier a perdu 25 hommes du scorbut avant de demander à un chef amérindien s’il y avait un traitement contre cette maladie. Le chef a alors envoyé deux femmes récolter 10 ou 12 branches de cèdre pour lui venir en aide. Il lui a alors enseigné comment préparer le thé à partir de l’écorce et du feuillage. Les hommes malades en burent tous les jours et le traitement était tellement efficace que les hommes se seraient battus pour être les premiers à en prendre. En six jours, Cartier a utilisé un arbre aussi large et grand qu’un chêne en France. Il a écrit qu’en 6 jours, cette infusion de cèdre a tellement été efficace que tous les physiciens d’Alexandrie à Louvain et Montpellier n’auraient pu faire mieux avec tous leurs médicaments en un an. Tous qui ont utilisé cet arbre comme remède ont retrouvé leur santé! Cartier a alors nommé le cèdre "Arbor vitae" : Arbre de vie, pour ce miracle.



plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Pinus+port

plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Pinus


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Larix+port


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Larix+feuille



plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Larix+automne

*Larix / Mélèzes : seul conifère perdant ses feuilles. On le reconnaît aussi à l’automne par sa coloration jaune spectaculaire.



plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Picea+port


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Picea+cones



*Picea / Épinettes (l’épinette a sa propre fiche descriptive, voir dans les autres messages) La bière d’épinette fut utilisé deux centenaires plus tard pour ses propriétés antiscorbutiques pendant leurs voyages en mer et parmi les océans.



plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Abies_balsamea+port


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Abies_balsamea+feuille


Abies / Sapins : reconnu comme le meilleur de tous les infusions de conifères à cause qu’il est le plus parfumé, épicé et agréable. Partie comestible : feuilles (aiguilles). Les amérindiens l'utilisaient pour combattre la grippe. Son huile est extraite des aiguilles pour les médicaments.


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Tsuga+feuille


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Tsuga+cone



*Tsuga / Pruche

Danger de toxicité : Ne jamais utiliser du feuillage de l’If du Canada (Taxus). Ils portent des fruits rouges dont la graine est hautement toxique. Il suffit d’ingérer un certain nombre de ces grains pour en mourir.

Précautions : utiliser les conifères comestibles avec modération, ne pas manger le feuillage et éviter des thés trop concentrés ou d’en boire une trop grande quantité à la fois. Il est bon de s’assurer que vous n’êtes par allergiques à leur consommation. Certaines personnes auraient déjà signalé une allergie à la thujone contenue dans les thuya (cèdres), une substance qui peut provoquer des convulsions. Une espèce de pin est reconnue pour avoir empoisonné du bétail qui auraient ingéré ses aiguilles. Cela a eu pour résultat des mort-nés ou des avortements chez les vaches enceintes. Bien entendu, il n’y a aucune indication de danger que le thé de pin est dangereux pour les humains, par contre, il est fortement recommandé aux femmes enceintes d’éviter le breuvage par précaution.

Thé de conifères

Cueillette :
Recueillir des extrémités de rameaux dont les aiguilles sont encore présentes. Ils peuvent être récoltés à l’année, par contre, les meilleurs sont les nouvelles pousses verts tendres de la fin du printemps.

Fabrication du thé : un souvenir de Noël à cause de son arôme épicé, résineux.
Placer une généreuse poignée de rameaux dans une théière chaude.
Remplir le pot avec de l’eau bouillante.
Laisser infuser pendant 5 minutes.
Servir chaud avec du sucre, du miel, de la mélasse ou idéalement, du sirop d’érable.

Autre usage des rameaux de conifères : aromatiser votre thé régulier ou d’autre thés de plantes sauvages. Par exemple, essayer d’ajouter des bleuets séchés ou des framboises séchées aux rameaux de conifères.

Pour faire un thé épicé : ajouter des clous de girofle et un peu de cannelle, de la muscade et de la pelure d’orange (le zeste ou séché) à chaque tasse de rameaux de conifères.




Recette de Gelée de cèdre, à froid

100 ml de feuilles fraîches ou séchées de cèdre (thuja occidentalis)

170 ml de pectine liquide (1 bouteille de certo)

250 ml (1 tasse) d'eau bouillante

625 ml de sucre

Jus d'un citron, filtré

1-Placer les feuilles dans le récipient du mélangeur électrique, ajouter l'eau bouillante et actionner l'appareil pendant quelques secondes.

2- Filtrer l'extrait obtenu à travers une passoire à thé à mailles très fines, mesurer et si nécessaire, ajouter de l'eau bouillante pour obtenir 250 ml (1 tasse) d'extrait.

3- Verser l'extrait dans le récipient du mélangeur électrique.

4- Mettre l'appareil en marche à vitesse lente, tout en ajoutant peu à peu le sucre et le jus de citron.

5- Bien mêler jusqu'à ce que le sucre soit dissous.

6- Ajouter d'un seul coup la pectine liquide et mélanger.

7- Verser dans des pots de type Mason, préalablement stérilisés 15 minutes au four à 110C (230F) et sceller ; avec d'autres types de pots, sceller à la paraffine et boucher ou laisser un espace de tête et congeler.

8- Étiqueter et dater.









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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime22/5/2010, 8:56 pm

Galium aparine / Caille-Lait commun ou Common Bedstraw plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Galium+aparine+wild


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plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Galium+aparine+flowers1


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Galium_aparine+fruit


Partie comestible :
-les graines du Caille-Lait fait le meilleur substitut du café de toutes les plantes du Canada car il est un membre de la famille du vrai café, et ses fruits rôtis sont si proches du café par leur saveur et leur arôme. C’est un travail assez ardu de les cueillir car les fruits sont très petits.
-Avant l’apparition des fruits durs, on peut faire bouillir les feuilles et les tiges comme légume. La rugosité, causée par de minuscules poils recourbés, disparaît à la cuisson, et les parties vertes ont fort bon goût. Il est recommandé de les associer avec d’autres légumes dans la soupe et les ragoûts.

Café de Caille-Lait
Cueillir plusieurs poignées de fruits mûrs, au moment où ils sont en train de tourner du vert au brun.
Faites-les rôtir sur une plaque à biscuit dans un four de 120C à 150C (250F à 300F) jusqu’à ce qu’ils soient durs et croustillant et qu’ils aient la couleur du café rôti.
Moudre en poudre.
Utiliser un percolateur tel que vous l’auriez utilisé pour du café régulier ou sinon, simplement ajouter de l’eau bouillante sur la poudre, couvrir et laisser infuser de 10 à 15 minutes, puis filtrez. L’infusion devrait avoir une couleur allant du brun au brun foncé. (Utilisez un ratio d’environ 25 ml (1 ½ c. à soupe) pour 250 ml (1 tasse) d’eau.)
Boire ce café noir ou avec du lait, avec du sucre et du miel, si désiré.

On peut servir le café de Caille-Lait de plusieurs façons intéressantes. On peut combiner le café avec de la crème chaude ou mettre de la crème fouettée sur le dessus avec un peu de zeste d’orange. Sinon, on peut le servir comme du café Irlandais ou Espagnol, avec du sucre et une mesure de whisky ou de brandy, avec sur le dessus de la crème épaisse.

La nouvelle pousse du Caille-Lait, si elle est cueillie avant que les fruits apparaissent, peut être utilisé comme une herbe de cuisson ou mélangées avec d’autres légumes ou herbes, comme l’ortie dans les soupes et les ragoûts. Les petites épines de la plante disparaissent quand elle est cuite.

Recette de Soupe au gaillet : donne 4 portions
1 L / 4 tasses d’eau
5 ml / 1 c. à thé de sel
1 kg / 2 lbs d’épaule d’agneau, coupée en morceaux
30 ml / 2 c. à soupe de beurre
500 ml / 2 tasses de brins de gaillet, lavés
15 ml / 1 c. à soupe de farine d’avoine

Dans une casserole, versez l’eau, le sel et l’agneau.
Amenez à ébullition, réduisez le feu et faites mijoter environ une heure.
Coulez le bouillon et retirez les os et le gras.
Remettez la viande dégraissée et le bouillon dans la casserole et réservez.
Entretemps, faites fondre le beurre dans une poêle et ajoutez-y le gaillet.
Faites revenir doucement pendant quelques minutes.
Ajoutez la farine d’avoine à la viande et au bouillon, brassez bien, puis ajoutez le gaillet.
Faites mijoter pendant une heure de plus.
Servir chaud.
Note : « Nos femmes ont coutume de faire de la soupe de gaillet avec un peu de mouton et d’avoine pour maigrir et pour éviter de grossir. » Traduction d’un extrait de John Gerard « The herbal or General History of Plants ».

Dioscoride, médecin célèbre au service de Néron, signalait au 1er siècle de notre ère, que le jus extrait des graines, des pétioles et des feuilles de gaillet servait de remède contre les morsures de vipère et de certaines araignées. Pline l’Ancien, naturaliste et érudit romain, avait déjà signalé qu’on en appliquait les feuilles sur les blessures pour faire cesser l’hémorragie. On se sert depuis longtemps, dans certaines parties de l’Europe, des tiges et feuilles de gaillet pour débarrasser le lait frais des brindilles, poils et autres corps étrangers qu’il peut contenir. Il paraît que cette pratique se fait encore en Suède. Les fruits verts étaient utilisés comme coussins à épingles par les dentelières.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime22/5/2010, 9:04 pm

a suivre pleins de recettes avec ce que nous trouvons gratuit et profitons pour faire de bonne réserves cheers cheers cheers
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime24/5/2010, 7:12 am

Epilobium angustifolium / Herbe frette, Fireweed


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plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Epilobium_angustifolium_plant


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Epilobium_angustifolium_fleur


Partie comestible : les feuilles peuvent être trempées pour faire un thé rafraîchissant. Il est idéal pour les campeurs et les voyageurs en forêt car cette plante est disponible partout. En Russie, elle est appellée « kwilski chai ».

Recette de thé d’Herbe frette

Préparation :Cueillir les feuilles avant que la plante ne fleurisse, quand les feuilles sont encore jeunes et tendres.
Utiliser les feuilles fraîches ou séchées et entreposez-les dans un contenant hermétique.

Usage :
Mettre une poignée généreuse de feuilles dans une théière chaude, ajouter de l’eau bouillante et laisser infuser de 5 à 10 minutes.
Le résultat de l’infusion est alors vert pâle et a un goût assez doux, qui ne demande pas d’additif de lait ou de sucre.
Quelques personnes le trouvent trop faible et préfèrent alors le mélanger avec d’autres thés sauvages comme la menthe, la monarde sauvage, le fruit de l’églantier, ou des fraises séchées ou avec du thé normal.

Quelques personnes ont trouvé ce thé un peu laxatif, surtout lorsque la préparation est faite à partir de feuilles fraîches. Il est alors recommandé d’en boire en petites quantités, jusqu’à ce que votre corps y soit plus habitué.

L’intérieur tendre des jeunes tiges qui poussent au printemps étaient populaires comme légume printanier auprès des amérindiens de la Colombie Britannique. La tige était coupée sur le côté avec l’ongle, saupoudré de sucre, puis tiré entre les dents pour retirer les tissus intérieurs tendres. Alors, on pouvait conserver les fibres comme le faisait les Haidas des Queen Charlotte Islands pour en faire de la ficelle ou des filets pour la pêche. Les tiges peuvent faire d’excellents substituts d’asperges si on les cuits. Les feuilles font une très bonne herbe de cuisson, appellée Herbe Frette par les Canadiens français voyageurs.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime24/5/2010, 7:16 am

Cichorium intybus / Chicorée sauvage


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plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Chicorium+intybus+rosette


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Cichorium+intybus+fleur


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Cichorium+intybus+endive



Partie comestible :
-la racine est beaucoup utilisée en Europe comme substitut de café, comme allongeur de café et pour donner du goût. On peut bien la mélanger avec des grains de café pour avoir plus de réserves de café. La présence de chicorée dans le mélange avec le café donne une couleur plus intense ou une saveur et un arôme plus durable. Essayer de mixer un ou plusieurs substituts de café avec du café de chicorée. La racine peut également être cuite comme un légume ou la manger en salade.
-L’endive vient la chicorée blanchie, mais une variété cultivée apparentée. Il est également possible de forcer les racines de chicorée sauvage pour obtenir des endives. L’endive est excellente en salade. On doit les cueillir quand elles sont encore vertes et les feuilles doivent alors être bouillies dans plusieurs eaux différentes pour perdre leur âcreté. On peut alors les apprêter comme les épinards.

Les arabes font bouillir les racines de chicorée pour les manger. L’appellation chicorée vient de l’arabe chicouryeh.

Le café de chicorée :
Cueillir pendant le mois de juillet ou août de longues racines. Nettoyez-les puis frottez-les pour enlever toutes les impuretés. Couper les en segments de 1 à 2 cm de long. Étaler les pièces sur une plaque à biscuit et faites-les rôtir dans un four à feu doux (120C / 250F) jusqu’à ce qu’elles soient brunes et qu’elles soient sèches au point de s’effriter. Assurez-vous qu’elles ne brûleront pas. Moudre les racines pour en faire de la poudre, puis entreposez-les dans un contenant hermétique dans un endroit frais.

Pour utiliser la poudre de racines de chicorée, seule ou mélangée avec du café, utiliser 15 ml (1 c. à soupe) de chicorée pour 30 ml (2 c. à soupe) de café moulu. Expérimentez avec les proportions car cela dépend des goûts, vous pourriez préférer plus ou moins de chicorée. Il est recommandé d’ajouter de la crème chaude pour faire ressortir la saveur ou de l’épicer avec de la cannelle ou avec des grains de cardamone (Elettaria cardamomum : une plante indigène d’Inde et du Sri Lanka). La chicorée se mixe bien avec du thé maté d’Amérique du Sud (fait à partir de feuilles d’Ilex paraguensis).

Les feuilles de chicorée sont reconnues comme une herbe de cuisson et pour être mangée crues ou blanchies en salade. Blanchies, on les appelle souvent les endives françaises. Il est donc possible de produire des endives avec les racines de chicorée sauvage. Les feuilles de la base (de la rosette), si elles sont blanchies en étant recouvertes pendant leur période de croissance, font un excellent ingrédient pour une salade. Les feuilles vertes sont plus amères et donc, elles devraient être bouillies dans plusieurs eaux pour ensuite être préparées comme de l’épinard.

Il est possible de faire sont propre jardin d’hiver avec des chicorées : récolter quelques racines de chicorée en automne, coupez-les toutes à la même hauteur, puis plantez-les dans une boîte en bois assez profonde en utilisant du sable ou un mélange de terre sableuse. Assurez-vous que l’on voit juste le haut de la racine à la surface car les plants ne doivent pas dépasser. C’est pourquoi, il est une bonne idée de couper les racines à la hauteur de la profondeur de la boîte en bois. Couvrir avec une épaisseur de sciure de bois ou de tourbe humide et maintenir cette culture dans un endroit sombre et frais, comme une cave ou un garage dont la température restera autour de 12ºC. Arrosez de temps en temps. Les jeunes pousses vont sortir de 4 à 6 semaines plus tard. On peut alors les récolter. Il est possible de récolter les endives de deux à trois fois avec les mêmes racines.

Les fleurs bleues de la chicorée peuvent être utilisée pour faire un thé, qui serait bon pour la santé des jeunes femmes.

Autrefois, une histoire racontait que Chicorée était une jeune femme qui a été courtisée par le soleil. Elle a attiré son attention et il a décidé de la transformer en fleur de chicorée de façon à ce que son visage soit toujours tourné vers le soleil, pour qu’elle le suive dans sa course de la journée. Remarquez que les fleurs de chicorée pointent toujours dans la direction du soleil, comme les tournesols.

Pendant des siècles, les herboristes employaient la chicorée pour guérir les maladies du foie, l’hydropisie, les poussées de fièvre, les évanouissements et les « passions du cœur ». On peut en faire une décoction en faisant bouillir les feuilles ou la racine dans de l’eau ou du vin. L’application sur la peau des feuilles meurtries de chicorée peut réduire les enflures et les inflammations.

Recette de Succulents canapés à la chicorée : donne environ 12 canapés
4 tranches de pumpernickel
1 boîte de sardines françaises ou portugaises, conservées dans de l’huile d’olive
10 ou 12 feuilles basilaires de chicorée blanchie, lavée et séchée
Jus d’un ½ citron
1 ml / ¼ c. à thé de sauce Worcestershire
Sel et poivre au goût
Parmesan râpé

Faites griller le pumpernickel et coupez-le en languettes.
Égouttez les sardines et réservez l’huile.
Disposez les feuilles de chicorée sur le pain grillé, puis placez une demi-sardine sur chaque languette.
Utilisez l’huile des sardines pour faire une vinaigrette en y ajoutant le jus de citron, la sauce Worcestershire et les assaisonnements.
Mélangez bien et versez sur les canapés.
Parsemez de parmesan râpé au moment de servir.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime24/5/2010, 7:20 am

Taraxacum officinale / Pissenlit, Dandelion


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Taraxacum_officinale+plant


Le nom Dandelion vient du français « dent-de-lion » à cause des feuilles dentées de cette plante. Attention de ne pas la confondre avec une autre plante la Hypochaeris radicata, dandelion oreille-de-chat. Elles se ressemblent beaucoup par leur forme et la couleur de leur fleur, mais les tiges sont plus petites et plus minces, mais la plante est beaucoup plus grande et ramifiée. Leur goût est très amer, ce qui les rend non-comestibles.

Le pissenlit est une des plantes les plus versatiles qu’elle soit cultivée ou sauvage. Le pissenlit est reconnu comme une herbe de cuisson ou pour manger son feuillage cru en salades. Il est donc utilisé comme légume vert dans plusieurs parties du monde. On le cultive à l’échelle commerciale en France et sa saveur est souvent comparée à l’endive. Les feuilles doivent être cueillies au début du printemps, tandis qu’elles sont encore jeunes et tendres car en vieillissant, elles deviennent dures et amères. Comme dans le cas de la chicorée, on peut blanchir les feuilles en les couvrant pendant leur croissance rapide, et les utiliser en salade. Il est recommandé d’utiliser les feuilles cuites, bien refroidies, hachées et servies avec votre assaisonnement préféré en salade. Pour les conserver jusqu’à l’hiver, on peut les saler et faire fermenter les feuilles de pissenlit, comme celles de la choucroute. De plus, la racine fait un excellent substitut de café quand il est préparé correctement. On peut également manger les racines, après les avoir fait cuire dans de l’eau qu’on aura changée deux fois. Mangez-les chaudes avec du sel, du beurre et du jus de citron ou du yogourt, ou encore, mangez les racines froides en salade. On peut les déterrer au printemps ou à l’automne. Comme le topinambour, leurs hydrates de carbone consistent de l’inuline. Toutefois, il est plus agréable de consommer les racines comme boisson plutôt que comme légume. Les fleurs peuvent servir à la fabrication d’un excellent vin et on peut faire de la bière en utilisant le plant entier.

Les feuilles sont riches en fer, en calcium, en phosphore et en potassium, et aussi une des meilleures sources connues de cuivre. Elles contiennent également une grande quantité de vitamine A.

Café de pissenlit

Préparation
Cueillir les racines en automne ou au début du printemps.
Nettoyer les bien sans enlever la peau brune et coupez-les en petits morceaux.
Faites-les rôtir sur une plaque à biscuit dans un four à 120C (250F) jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes et brunes foncées comme le café.
Moudre les morceaux dans un moulin à café ou avec un pilon et mortier.
Entreposez-les dans un contenant hermétique dans un endroit frais.

Utilisation de la poudre de pissenlit
On peut utiliser cette poudre seule ou mélangée avec du vrai café.
Il est recommandé d’expérimenter les dosages pour trouver celle qui nous plaît davantage.
On suggère d’essayer 15 ml (1 c. à soupe) pour 250 ml (1 tasse) d’eau.
Vous pouvez utiliser la méthode du percolateur ou simplement ajouter l’eau bouillante sur la quantité de poudre de pissenlit dans une théière.
Servir noir ou avec du lait, de la crème, du sucre ou du miel.
Les Espagnols ajoutaient un peu de Brandy dans leur café de pissenlit.

Thé de pissenlit
Il est possible de faire un thé très nutritif quoique un peu amer en faisant une infusion des feuilles, de fleurs ou de boutons de pissenlit dans une proportion de 30 ml (2 c. à soupe) de pissenlit dans 500 ml (1 pinte) d’eau bouillante.
Ce thé a longtemps été consommé comme tonique et pour des fins médicinales, mais il peut très bien être servi pour étancher la soif et comme médecine.
Il est indiqué que le thé de pissenlit est légèrement diurétique et laxatif, donc qui peut soulager les douleurs rhumatismes et aussi pour aider une personne à rester mince.
Ce thé est nutritif car il contient beaucoup de minéraux essentiels tels le calcium, le fer, le magnésium, le potassium et la silicone.

Recette de Café-Dandy, style Viennois : une portion
10 ml / 2 c. à thé de poudre de racines de pissenlit
30 ml / 2 c. à soupe de rhum blanc
250 ml / 1 tasse d’eau bouillante
30 ml / 2 c. à soupe de crème fouettée
Crème chaude (facultatif)

Dans une grande tasse combiner la poudre de pissenlit et le rhum.
Ajouter l’eau bouillante sur le mélange et servir tel quel ou avec de la crème chaude.
Mettre sur le dessus de la crème fouettée.

Recette de Café Curaçao : une portion
10 ml / 2 c. à thé de poudre de racines de pissenlit
30 ml / 2 c. à soupe de curaçao
250 ml / 1 tasse d’eau bouillante
30 ml / 2 c. à soupe de crème fouettée
Zeste de pelure d’orange au goût

Dans une grande tasse combiner la poudre de pissenlit avec la liqueur de curaçao.
Ajouter de l’eau bouillante sur le mélange, brasser et servir avec sur le dessus de la crème fouettée garnie de zeste d’orange.

Recette de Czekolada-Dandy, style Polonais (Czekolada est le mot polonais pour chocolat) : une portion.
10 ml / 2 c. à thé de poudre de racines de pissenlit
10 ml / 2 c. à thé de chocolat instantané
250 ml / 1 tasse de crème légère
2 cuillérées de crème glacée au café
30 ml / 2 c. à soupe de crème fouettée
Crème de cacao au goût

Dans un mélangeur, combiner la poudre de pissenlit, le chocolat instantané, la crème légère et la crème glacée.
Mixer jusqu’à l’obtention d’une texture lisse et crémeuse.
Verser dans un verre à milkshake.
Ajouter un peu de crème de cacao et mettre sur le dessus de la crème fouettée.
Servir pendant les journées chaudes de l’été.

Recette de punch au pissenlit : 16 à 20 portions
4 L / 16 tasses de café chaud de pissenlit
1 l / 4 tasses de crème glacée à la vanille
125 ml / ½ tasse de rhum jamaïcain
Bol de glace

Mélanger tous les ingrédients et laisser tremper dans le bol pendant 1 à 2 heures.
Brasser fréquemment.
Servir.
Si le punch est trop fort, on peut ajouter de la crème légère pour le diluer.
Si le punch est trop faible, on peut ajouter du rhum ou du brandy.

Recette de Salade d’hiver Adam : donne 4 portions
1 L / 4 tasses de jeunes feuilles de pissenlit, lavées
30 ml / 2 c. à soupe de jus de citron
30 ml / 2 c. à soupe d’huile de tournesol
Sel et poivre au goût
Pincée de sel d’ail (facultatif)

Déchirez les feuilles en morceaux.
Déposez dans un bol et ajoutez le jus de citron, l’huile, les assaisonnements et le sel d’ail.
Mettez à refroidir pendant une heure et servir avec de la viande, des crevettes ou de la chair de crabe.

Recette de Pissenlit à la crème sûre : donne 4 portions
Cueillez 1 L (4 tasses) de jeunes feuilles tendres.
Recouvrez-les d’eau, amenez à ébullition, baissez le feu, couvrez et laissez mijoter pendant 10 minutes.
Égouttez.
(Ceux qui n’aiment pas le goût amer devraient changer l’eau une ou deux fois)
Faites refroidir et servir avec du beurre et de la crème sure.
Vous pouvez aussi faire revenir du bacon ou du jambon avec de l’oignon et l’ajouter aux feuilles de pissenlit.

Recette de Vin de pissenlit du temps passé
5 à 6 L (4 à 5 pintes) de fleurs de pissenlits sans les queues
6 : / 5 pintes d’eau bouillante
1,5 kg / 3 lbs de sucre
2 citrons et 2 oranges, tranchés
250 ml / 1 tasse de raisins secs
8 g ou ¼ oz ou 1 paquet de levure sèche

Cueillez des fleurs adultes lorsque le temps est sec.
Placez-les dans un pot de terre, versez de l’eau bouillante dessus et laissez reposer pendant environ 24 heures.
Filtrez et ajoutez le sucre et les agrumes.
Faites bouillir pendant 10 minutes, filtrez et laissez refroidir.
Ajouter les raisins secs et la levure.
Laissez reposer pendant 2 à 3 semaines.
Filtrez, embouteillez et bouchez les bouteilles.
Ne bouchez pas hermétiquement tant que la fermentation n’est pas terminée.
N’utilisez pas de bouchons qui se vissent car ils peuvent causer une explosion.
Entreposez dans un endroit sombre et frais pendant au moins 6 mois.
Le vin ne doit être servi qu’une fois limpide et doré.

Le pissenlit est considéré comme une excellente plante de pâturages, qui augmente le rendement des vaches laitières et améliore la qualité de leur produit. Comme il fleurit tôt au printemps, c’est une plante précieuse pour les abeilles par sa production de nectar dont le miel a une belle teinte dorée et du pollen à une période où les abeilles ont besoin de nourriture pour l’alimentation de leurs larves.

La tisane des racines ou des feuilles de pissenlit est bonne pour les troubles du foie, active la digestion et aide à combattre l’anémie. Elle contribue à guérir les éruptions cutanées et l’eczéma, et c’est un laxatif sur et doux. Les feuilles de pissenlit ont la réputation de stimuler les reins, ce qui expliquerait l’origine du nom français de la plante. Les Anglais, qui l’appellent « dandelion » aurait pour allusion aux feuilles grossièrement dentées.

Au Canada, il semble beaucoup plus apprécié dans l’est que dans l’ouest. Dans l’est on le sème en même temps que le gazon pour ajouter une touche de couleur et les enfants peuvent s’amuser à sectionner les tiges, à en fendre les bouts, à les placer dans l’eau et à les regarder recourber pour former des brillants petits anneaux.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime24/5/2010, 7:23 am

Agropyron repens ou Elytrigia repens / Chiendent ordinaire


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Originaire d’Europe, cette plante envahissante n’était connue au début du siècle qu’uniquement dans l’ouest canadien et maintenant, on la retrouve partout dans les régions habitées, envahissant pelouses, jardins, terrains vagues et prairies.

Comme on la retrouve partout, elle est donc une excellente plante d’urgence. Elle est riche en potassium, en silice, en chlore et autres minéraux utiles.

Partie comestible : les longs rhizomes rampants sont mangeables bien que leur extrême dureté soit rebutante. Seule l’extrémité des rhizomes est tendre et peut être mangée crue au printemps. On peut également faire rôtir au four l’ensemble des rhizomes jusqu’à ce qu’ils soient complètement séchés et en faire ensuite de la farine. On peut utiliser cette farine pour faire du pain ou pour épaissir les sauces. Avec les rhizomes, on peut faire une infusion d’un goût agréable, excellente pour la santé.

Recette d’infusion de chiendent
10 rhizomes moyens de chiendent pour 500 ml / 2 tasses d’eau bouillante
Miel et jus de citron au goût

Nettoyer soigneusement les rhizomes et coupez-les en tronçons assez courts.
Faites infuser dans une théière couverte pendant un quart d’heure environ.
Servir avec du miel ou du jus de citron.
Cette infusion est un bon remontant.

Les extrémités de couleur ivoire des rhizomes du chiendent ont une force telle qu’elles peuvent pénétrer pratiquement n’importe quel obstacle…même les pommes de terre et les racines des arbres.

Les herboristes s’en servent comme tonique, pour combattre les rhumatismes, la goutte, les maux de reins, la cystite et les troubles de vessie.

Les chiens et même les chats en mangent quand ils se sentent malades.

En Italie et d’autres pays européens, les rhizomes sont récoltés avec soin et se vendent au marché. Il est aussi reconnu comme excellent fourrage pour les chevaux et le bétail.

Il est reconnu pour fixer les remblais de chemins de fer, les dunes et les terrains qui risquent d’être emportés par les eaux. C’est probablement pour cette raison qu’il a été introduit sur ce continent.
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Urtica dioica / Ortie



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Les rameaux et les feuilles de l’ortie ont des poils qui contiennent une huile riche en acide formique, c’est donc la raison pour laquelle ils causent une sensation de picotements intense à de brûlements quand on les touche.

L’ortie est reconnue comme une herbe de cuisson délicieuse et on peut également en faire un thé plaisant et nutritif, riche en fer et en vitamine C. Ce thé est utilisé depuis plusieurs siècles par des herboristes afin de purifier le sang et pour traiter les gorges irritées, les bronchites, l’asthme et les douleurs des rhumatismes, la goutte, parmi d’autres maux.

Il est connu toutefois qu’il faut éviter d’infuser l’ortie trop longtemps ou d’en consommer en trop grandes quantités car ils peuvent causer une sensation de brûlure déplaisante.

Thé d’ortie
Cueillir l’ortie peut s’avérer problématique. Cela prend des gants.

Il est alors meilleur de cueillir les nouvelles pousses au printemps, quand les rameaux sont entre 10 et 20 cm de long.

Ils font alors une excellente herbe de cuisson à ce moment car ils sont tendres et leur saveur est douce. Avec la cuisson, bien entendu, les désagréments de l’ortie disparaissent.
Si vous utilisez l’ortie comme légume, faites-la cuire dans de l’eau bouillante et conserver précieusement l’eau pour l’utiliser comme base de soupe ou comme concentré de thé.

Les feuilles peuvent être séchées pour être utilisées à l’année. Pour les faire sécher, simplement les placer sur un moustiquaire à plat dans une pièce chaude et bien ventilée jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes. Quand les feuilles sont séchées, elles perdent aussi leurs propriétés irritantes. Puis, brisez-les en petites pièces et entreposez-les dans des contenants hermétiques.

Pour faire le thé d’ortie :
Utiliser une proportion de 5 ml (1 c. à thé) de poudre de feuilles séchées pour 1 tasse (250 ml) d’eau bouillante.
Laisser infuser entre 15 minutes à une heure, dépendamment de la préférence de goût.
Si vous utilisez le thé régulièrement comme tonique, simplement diluer le mélange en ajoutant ½ tasse d’eau supplémentaire et prendre la quantité que peut être contenue dans un verre à vin chaque matin et chaque soir.
Ce thé est un excellent pour renforcir le système au printemps.

Pour faire le thé d’ortie avec des feuilles fraîches :
Faites infuser environ 2 douzaines de feuilles moyennes d’ortie ou environ ½ douzaine de têtes de pousses, lavées, dans 1 L (4 tasses) d’eau bouillante pendant une heure ou plus. Réchauffez avant de servir.

Essayer de mixer l’ortie avec d’autres substituts du thé comme les feuilles de fraisiers sauvages, ou du caille-lait.

En maints endroits d’Europe et d’Amérique du Nord, on apprécie et savoure l’ortie comme légume vert. Elle a une saveur délicate et une texture agréable qu’on peut perdre facilement par surcuisson. Elle est également très nourrissante car elle constitue une excellente source de vitamines A et C, de même que certains minéraux.

Si on veut manger toute la plante alors il faut la cueillir au printemps, quand elle est encore jeune et tendre. En été, on ne peut plus se servir que des feuilles nouvellement ouvertes. Pendant l’hiver, on peut avoir facilement une bonne récolte de tendres pousses d’orties blanchies en apportant quelques rhizomes charnus dans votre cave pour les laisser germer. Il est recommandé de cueillir les orties à l’aide d’un couteau ou de ciseaux en se protégeant les mains avec des gants de caoutchouc ou de cuir.

Recette d’Ortie à la russe : donne 2 portions
375 ml / 1 ½ tasse d’eau
2 ml / ½ c. à thé de sel
250 ml / 1 tasse de jeunes feuilles d’ortie, lavées
15 ml / 1 c. à soupe de beurre
30 ml / 2 c. à soupe de crème sûre

Amenez l’eau à ébullition, ajoutez le sel et l’ortie.
Laissez bouillir 2 ou 3 minutes.
Égouttez immédiatement.
Dans une poêle, faites fondre le beurre, ajoutez les feuilles d’ortie et la crème sûre, et remuez pendant 2 minutes.
Retirez du feu et servir chaud avec des œufs frits et du bacon.

Recette de Bouillon d’orties : donne 2 à 4 portions
375 ml / 1 ½ tasse d’eau
250 ml / 1 tasse de feuilles d’ortie, lavées
500 ml / 2 tasses de bouillon de bœuf

Amenez l’eau à ébullition et ajoutez l’ortie.
Faites bouillir pendant une minute seulement.
Égouttez et rincez à l’eau froide.
Amenez le bouillon à ébullition, baissez le feu et ajoutez l’ortie.
Faites mijoter pendant 2 minutes.
Servir avec des croûtons.
Recette d’orties à la crème à la française : donne 4 portions
375 ml / 1 ½ tasse d’eau
2 ml / ½ c. à thé de sel
500 ml / 2 tasses de feuilles d’orties, lavées
45 ml / 3 c. à soupe de beurre ou de margarine
15 ml / 1 c. à soupe de farine
125 ml / ½ tasse de crème
1 ml / ¼ c. à thé de sucre
Sel et poivre au goût
1 ml / ¼ c. à thé de muscade
30 ml / 2 c. à soupe d’amandes hachées, rôties

Amenez l’eau à ébullition, ajoutez le sel et l’ortie.
Faites bouillir 2 ou 3 minutes.
Égouttez bien et hachez.
Faites fondre le beurre ou la margarine dans une casserole et ajoutez l’ortie.
Faites cuire 3 minutes, puis ajoutez la farine en remuant.
Ajoutez la crème et faites cuire encore 5 minutes jusqu’à épaississement.
Ajoutez le sucre, les assaisonnements et garnissez avec les amandes.

Recette de Soufflé aux orties : donne 4 portions
375 ml / 1 ½ tasse d’eau
2 ml / ½ c. à thé de sel
500 ml / 2 tasses de feuilles d’orties, lavées
30 ml / 2 c. à soupe de beurre, fondu
2 jaunes d’œufs, battus
250 ml / 1 tasse de lait
1 ml / ¼ c. à thé de sucre
Quelques gouttes d’extrait d’ail
1 ml / ¼ c. à thé de paprika
Sel et poivre au goût
10 ml / 2 c. à thé de jus de citron
2 blancs d’œufs, battus en neige

Amenez l’eau à ébullition, ajoutez le sel et l’ortie.
Faites bouillir 2 ou 3 minutes.
Égouttez bien et hachez.
Mélangez bien tous les ingrédients sauf les blancs d’œufs, puis incorporez ces derniers au mélange.
Disposez dans un plat à gratin ou à soufflé beurré et faites cuire à 150C (300F) jusqu’à consistance ferme, soit environ 25 minutes.

Si on met de l’ortie dans le compost, il est reconnu comme fertilisant pour aider les autres plantes à pousser, de les rendre plus résistantes aux maladies et pour améliorer leurs capacités d’entreposage, surtout pour les tomates et les racines. On peut faire un concentré de fertilisant en trempant de l’ortie dans de l’eau pendant 2 à 3 semaines ou en faisant bouillir une poignée de feuilles fraîches ou 15 ml (1 c. à soupe) de poudre de feuilles d’orties dans 2 tasses (500 ml) d’eau. Refroidir, puis filtrer. Diluer avec 4 parties d’eau et vaporiser ce liquide sur le feuillage des plantes. Si vous voulez aider à ce que la solution persiste sur le feuillage, vous pouvez ajouter une petite quantité de savon liquide à vaisselle. Il serait aussi efficace contre le mildiou et les mouches noires, entre autres.

On peut également en faire un vin plaisant ou une bière rafraîchissante. Il existe beaucoup de recettes pour ces breuvages.

Les tiges d’orties adultes sont extrêmement dures et fibreuses. On les a utilisées dans l’Ancien Monde, en particulier en Écosse et en Norvège, pour en faire de la toile, des filets, des cordages et même du papier. La toile d’ortie, fabriquée avec soin, peut durer plus longtemps que celle du lin. Les Amérindiens, en particulier ceux de la côte du Pacifique, utilisèrent cette fibre pour fabriquer des cordages et des filets de pêche.

C’était la coutume chez les Européens autant que chez les Amérindiens de soigner les rhumatismes, l’arthrite et d’autres affections semblables par l’application sur les membres affectés d’une médication appelée « urtication ». L’irritation que causent alors les orties soulage la douleur plus profonde des muscles endoloris. Les soldats romains se flagellaient avec des orties pour se réchauffer par temps froid. Peut-être que ce traitement empêchait-il également les sentinelles de dormir au poste!
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Ledum palustre / Thé du Labrador

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Toute la plante a un arôme épicé et sucré que l’on remarque facilement lorsque l’on marche auprès d’elle. Un autre nom donné à cette plante est le thé des marais (Swamp Tea) ce qui est une référence à l’endroit où celle plante pousse : dans les endroits détrempés et est souvent accompagné d’une mousse, la Sphagnum.

Attention : il faut bien identifier le thé du labrador car deux plantes poussent aussi près des endroits marécageux et sont toxiques en quantités concentrées.
-Ledum glandulosum : souvent appelé le thé des trappeurs. Il produit un thé plus amer et de qualité inférieure que le thé du labrador.
-Kalmia polifolia : le laurier des marais. Il a des fleurs roses.
Ces deux espèces ressemblent au thé du labrador mais aucune d’entre elles ne portent la caractéristique qui distingue le thé du labrador, le duvet caractéristique que l’on retrouve sur le dessous de la feuille.
Le thé du labrador est sans danger s’il est consommé comme thé ou café, mais il est reconnu qu’il peut créer un effet de somnolence. Peu de personnes ont véritablement expérimenté ce symptôme, au point tel que l’on pourrait pratiquement croire que cet peut-être psychologique, ou que ce sont les personnes sensibles psychologiquement qui en ressentent les effets. Dans tous les cas, il est toujours recommandé de consommer le thé avec modération, en quantité et en concentration. Il ne faut pas laisser les feuilles infuser pour plus de 10 minutes.

Le thé du labrador est probablement le plus populaire et le plus vastement utilisé par les Canadiens comme substitut du thé. Il est toujours utilisé par les amérindiens et les inuits et par le passé, il a été utilisé par beaucoup d’explorateurs, de colons, de marchands, et de trappeurs. De nos jours, le thé du Labrador a repris de la popularité en particulier chez les personnes qui veulent être autosuffisants et vivre de la terre le plus possible.

Préparation du thé du Labrador
Cueillir les feuilles et occasionnellement les rameaux et les fleurs pour faire le thé.
Les méthodes de cueillette et de préparation varient beaucoup : quelques personnes disent qu’il faut cueillir les feuilles au printemps avant que les fleurs apparaissent ; d’autres disent que le meilleur temps pour la récolte est à l’automne ou pendant l’hiver, quand les feuilles sont matures et de couleur rouge-brunâtre.
Les feuilles peuvent être utilisées fraîches ou séchées pour l’entreposage.
Pour les sécher, il est possible de le faire au soleil, au dessus d’un feu ou dans un four. Quelques amérindiens de l’ouest du Canada faisaient cuire les feuilles à la vapeur dans des trous souterrains jusqu’à ce qu’elles tournent brunes foncées. Ils plaçaient les rhizomes de la fougère à la réglisse (Polypodium glycyrrhiza) avec les feuilles du thé du labrador afin de leur donner de les aromatiser.

Recette du Thé de Labrador

Préparation
Cueillir les feuilles jeunes au début du printemps et placez-en de petites quantités dans des sacs de papier, puis accrochez-les dans un espace chaud jusqu’à ce qu’elles soient complètement sèches et qu’elles cassent facilement.
Ensuite, entreposez-les dans un contenant hermétique pour les conserver de cette façon pendant plusieurs années.

Usage des feuilles du Labrador
L’infusion peut être fait de plusieurs façons :
-Une des meilleures méthodes est de placer un généreuse poignée de feuilles dans 1 L (4 tasses) d’eau bouillante et de laisser bouillir pendant 5 minutes. Le résultat donne un thé vert-jaunâtre et une saveur sucrée qui rappelle les fleurs du thé au jasmin.
-Les personnes qui préfèrent un thé fort peuvent laisser bouillir le mélange pendant plusieurs heures, mais ce n’est pas recommandé à cause des risques d’intoxication.
-On peut aussi créer un thé faible mais plaisant en laissant simplement les feuilles s’infuser dans une théière, de la même façon que l’on prépare le thé. On peut ajouter quelques gouttes de jus de citron ou un peu de miel pour relever la saveur. Si on ajoute du sucre ou de la crème, cela a tendance à masquer la saveur délicate du thé du Labrador.

Expérimentez différents mélanges avec d’autres substituts du thé ou avec du vrai thé. On peut être surpris de la diversité des résultats.

Le thé du Labrador est le préféré des amérindiens et des Inuits depuis des années. Dans l’ouest canadien, la diversité des noms accordés à cette plante sont dérivés du nom anglais « tea », ce qui démontre qu’il ne devait pas être utilisé à cette fin avant l’arrivée des européens. Plusieurs l’appellent le « thé de la Baie d’Hudson » car certains marchands de la Baie d’Hudson en faisaient le commerce. D’ailleurs sa popularité chez les employés de la Baie d’Hudson est inscrite dans le journal de Samuel Hearne (1769-72) : « Le thé du Labrador est beaucoup utilisé par les serviteurs de la Compagnie comme thé dont plusieurs le trouvent très plaisant. La fleur est la partie la plus délicate et quand elle est cueillie au bon moment, qu’elle est séchée avec attention dans l’ombre, elle peut alors conserver sa saveur pendant plusieurs années et peut alors faire un thé beaucoup plus plaisant que les feuilles. »

Cette plante a aussi été utilisée dans la médecine des peuples amérindiens car il soulage bien les rhumes, les gorges irritées et les maux de tête. À cause de son odeur puissante, les européens utilisaient les feuilles pour éloigner la vermine en dehors des paniers de maïs et pour repousser les puces, les papillons de nuit des vêtements et tous les insectes de la maison.
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Gaultheria procumbens / Thé des bois, Wintergreen plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Gaultheria_procumbens+plant


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La saveur du thé des bois est connue pour tous car elle est utilisée commercialement pour donner de la saveur à plusieurs friandises, à la gomme à mâcher et pour les pastilles contre la toux.

Attention : l’huile du thé des bois peut s’avérer toxique s’il est ingéré en grandes quantités, surtout pour les enfants. Il peut causer de la nausée, des vomissements, de l’acidité, de l’édème pulmonaire, des convulsions et même la mort. Les dosages fatals sont 4 à 10 ml pour les enfants et 30 ml pour un adulte. Par contre, il n’y a aucun danger d’empoisonnement pour les petites quantités que l’on retrouve dans la plante elle-même quand on fait un thé de feuilles ou de baies. Les enfants qui sont sensibles à l’aspirine devraient éviter de consommer les feuilles ou les baies, même de toucher la plante par précaution.

Partie comestible : les feuilles et les baies ont beaucoup de saveur et peuvent donc faire un excellent thé rafraîchissant. Ce breuvage était recommandé par le Dr. Jean-François Gaulthier, un botaniste et un physicien royal au Québec, à l’époque du milieu du dix-huitième siècle.

Thé de thé des bois
Infuser environ 75 ml (1/3 tasse) de feuilles finement écrasées et de baies si désirées dans 1 L (4 tasses) d’eau bouillante pendant 5 minutes.
Les feuilles séchées peuvent aussi être utilisées quand les feuilles fraîches ne sont pas disponibles.
Pour les sécher, placez-les sur une plaque à biscuit et laissez-les toute la nuit dans un four à 100C (200F).
Le thé de thé des bois est très plaisant mais il peut s’avérer un peu faible en saveur et en couleur. Vous pouvez ajouter du miel ou du lait mais ces deux ingrédients tendent à masquer la délicate saveur du thé des bois.

Recette de thé des bois fort de Euell Gibbons
Ajouter de l’eau bouillante sur une large quantité de feuilles de thé des bois et laisser infuser dans un contenant couvert pendant plusieurs jours, jusqu’à ce que les feuilles commencent à fermenter et à faire des bulles.
Filtrer et réchauffer le liquide, maintenant d’une couleur rose claire, et servir chaud.
Cette méthode contient une plus grande concentration d’essence de thé des bois et est donc une grande amélioration du thé régulier.
La présence de l’eau est connue pour aider les feuilles de thé des bois à expulser l’huile qu’elles contiennent grâce à un enzyme que la plante contient. D’ailleurs, depuis longtemps, la production commerciale d’extraction de l’huile de thé des bois a toujours impliqué que les feuilles soient immergées dans de l’eau pendant un certain temps.

De nos jours, presque toutes les huiles de thé des bois utilisées pour donner de la saveur est manufacturée de façon synthétique. De plus, les huiles naturelles de thé des bois utilisent à la place de l’écorce et des rameaux du bouleau sucré (Betula lenta), qui contient exactement la même composante : le méthyle salicylate, que l’on retrouve dans le thé des bois. Cette composante est produite de façon synthétique par distillation d’un mélange d’acide de salicylique et d’alcool de méthyle.

Le thé des bois à longtemps été utilisé comme médecine populaire pour soulager les maux de tête, le rhume, la grippe, les rhumatismes, le lumbago, la goutte et la sciatique. La recherche en pharmacie moderne a démontré que le méthyle salicylate est antiseptique et a des propriétés anti-rhumatismales et qu’il ressemble de près à l’aspirine.

Les baies sont comestibles et font une grignotine plaisante pendant l’hiver car ils persistent tout l’hiver alors nous pouvons simplement les récolter sous la neige.
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Helianthus tuberosus / Topinambours


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Partie comestible : les rhizomes portent plusieurs tubercules de toutes les grosseurs et formes. Ils sont délicats et comestibles. Malgré le fait que les topinambours font parties de la même famille que le tournesol, les graines sont petites et non-comestibles.

Les topinambours étaient utilisés partout auparavant et ils auraient perdu de leur popularité comme légume sur ce continent, mais il est en train de regagner du respect à cause qu’il est un aliment très riche, très nutritif et qu’il peut être utilisé dans beaucoup de recettes de base avec des légumes ou en substitut de la pomme de terre. On doit attendre la première gelée avant d’arracher les tubercules lorsque les plants ont perdu leurs feuilles pour l’hiver. Laissez-le en terre pour qu’il reste ferme et frais tout l’hiver car il ne se conserve pas très bien dans un cellier ou dans le réfrigérateur. Cueillez-le donc au fur et à mesure quand vous voulez l’utiliser, même si cela implique de déblayer une couche de neige.

Le grand avantage du topinambour versus la pomme de terre est qu’il ne contient pas d’amidon et que leur complexe de sucre est l’inuline, ce qui en fait un aliment excellent pour les diabétiques ou pour tous ceux dont la diète doit être limitée en amidon. Il ressemble à la pomme de terre mais sa chair est jaune plus foncée.

On peut les utiliser crues en salades, cuites comme les pommes de terre, étuvés dans une petite quantité d’eau ou utilisées dans diverses recettes plus complexes. On peut également les conserver dans du vinaigre de cidre. Prendre garde d’éviter de trop le faire cuire car il devient mou et perd un peu de saveur délicate. Il n’est pas nécessaire de le peler, un bon brossage fera l’affaire.

Cette plante est très indirectement apparentée à l’artichaut blanc, dont la partie comestible est un grand capitule semblable à celui du chardon. Le mot artichaut vient de l’italien « articiocco ».

Outre qu’il est utilisé comme aliment pour les humaines, le topinambour sert de nourriture pour le bétail et est commercialisé pour le fructose qu’il contient.

Ils sont également un excellent substitut de café ou comme allongeur de café. Puisqu’il est délicatement sucré, il rend le breuvage plaisant et agréable.

Essayez différents mélanges avec d’autres ingrédients, comme la chicorée, du vrai café ou du chocolat.

Préparation du café de topinambour :
Récolter les tubercules de topinambours à la fin de l’automne ou même durant l’hiver quand la partie aérienne est morte. Ils sont meilleures quand elles sont fraîchement cueillies et elles ne s’entreposent pas bien. Frottez-les bien pour les nettoyer avec une brosse en vous assurant qu’il ne reste pas de terre dans les cavités et coupez-les en tranches. On n’a pas besoin de les peler. Un tubercule de taille moyenne est suffisant pour un litre (4 tasses) de café. Rôtir les pièces dans un four à une température de 120C à 150C (250F à 300F) pour une ou deux heures, ou jusqu’à ce qu’elles brisent comme une croustille entre les doigts et qu’elles soient devenues brunes foncées à l’intérieur mais non noires. Moudre dans un moulin à café ou dans un mixer, puis entreposer dans un contenant hermétique.

Faire un café dans une théière comme on le ferait avec le thé, ou dans un percolateur, comme on le ferait avec du café. Utilisez 10 à 15 ml (1/2 à 1 c. à soupe) de poudre pour 250 ml (1 tasse) d’eau. Servir noir ou avec de la crème, du lait, du sucre ou du miel. Si vous laissez infuser la poudre librement dans un contenant, assurez-vous de filtrer le mélange avant de servir pour enlever les particules plus larges.

Recette de Café mélangé avec du topinambour
10 ml / 2 c. à thé de poudre de topinambour
10 ml / 2 c. à thé de café moulu
250 ml / 1 tasse d’eau
Crème chaude ou miel au goût
Brandy (facultatif)

Mettre la poudre de topinambour et le café moulu dans un percolateur et faire comme du café régulier.
Servir avec de la crème chaude ou du miel, si désiré.
Ajouter une goutte de brandy est un excellent additif et peut être servir après le dîner ou quand on veut se réchauffer de la température extérieure froide.

Recette de café de topinambour santé
10 ml / 2 c. à thé de poudre de topinambour moulue finement
15 ml / 1 c. à soupe de lait en poudre
10 ml / 2 c. à thé de poudre de malte d’orge
250 ml / 1 tasse de lait chaud

Mélanger les trois premiers ingrédients dans le lait et servir très chaud.
Si vous désirez, vous pouvez filtrer le mélange pour enlever les plus grosses particules de poudre de topinambour, sinon, une autre méthode est simplement d’attendre que les particules tombent au fond de la tasse.
Ce breuvage est très nutritif pour ceux qui se soignent d’un rhume ou d’autres maladies.

Recette de cuisson du topinambour
Faites cuire à la vapeur dans un peu d’eau jusqu’à ce qu’ils soient tendres mais pas détrempés, puis servir avec du sel et du beurre.

Recette de Salade d’hiver aux topinambours : donne 4 portions
250 ml / 1 tasse de topinambours, lavés et coupés en minces lamelles
250 ml / 1 tasse de carottes, râpées
125 ml / ½ tasse de céleri, coupé en mince lamelle
250 ml / 1 tasse de chou rouge, râpé
1 oignon moyen, haché fin (facultatif)
125 ml / ½ tasse de raisins secs
50 ml / ¼ tasse de noix hachées
Sel et poivre au goût
75 ml / 1/3 tasse de mayonnaise (environ)

Mélangez les légumes, les raisins et les noix dans un saladier.
Ajoutez les assaisonnements et la mayonnaise, et remuez bien, ou servez dans des saladiers individuels avec 15 ml (1 c. à soupe) de mayonnaise et une pincée de sel et de poivre sur le dessus.
On peut servir des vinaigrettes, comme la française ou celle des Milles-Îles au lieu de la mayonnaise.

Recette de Topinambours étuvés
Brossez environ ½ douzaine de topinambours moyens et tranchez-les.
Placez dans une marmite à vapeur contenant 125 ml (1/2 tasse) d’eau et laissez cuire quelques minutes, jusqu’à ce que les topinambours soient assez tendres pour pouvoir y enfoncer aisément une fourchette.
Servez immédiatement avec beaucoup de beurre, ainsi que du sel et du poivre au goût.
Délicieux servis avec de la viande ou des œufs.
Comptez 2 topinambours moyens par personne.

Recette de Cocktail de topinambour : une portion
Brossez et hachez en petits morceaux 5 ou 6 tubercules de topinambours.
Liquéfiez-les au mélangeur électrique ou à l’extracteur à jus.
Saupoudrez de persil haché ou d’autres fines herbes et buvez immédiatement.

Recette de Topinambours grillés
Brossez et tranchez 5 ou 6 tubercules de topinambours.
Trempez les tranches dans de l’huile d’arachides et placez sur une plaque à biscuits.
Saupoudrez d’une pincée de sel ou de varech en poudre, de thym en poudre ou de marjolaine, de basilic commun ou d’autres herbes.
Faites cuire sous le gril du four jusqu’à ce que le dessus soit bien doré.
Retournez les tranches et répétez.
Servez immédiatement avec du poulet ou un rôti de bœuf.
Comptez 2 tubercules moyens par personne.

Recette de Topinambours marinés
1 L / 4 tasses de topinambours
75 ml / 1/3 tasse de gros sel
1 L / 4 tasses d’eau
500 ml / 2 tasses de vinaigre de cidre
30 ml / 2 c. à soupe d’épices à marinade

Pelez les topinambours.
Choisissez de petits tubercules ou coupez des gros en tranches épaisses.
Faites une saumure avec de l’eau et le sel, versez sur les tubercules et laissez reposer toute une nuit.
Égouttez ensuite les topinambours et placez-les dans des pots stérilisés, sans les tasser.
Attachez les épices dans une étamine, les ajoutez au vinaigre et amener au point d’ébullition.
Verser sur les topinambours.
Fermez hermétiquement aussitôt et laissez reposer pendant 3 mois avant de servir.

Recette de Chowder aux topinambours : donne 8 portions
3 tranches de bacon, coupé en petits morceaux
4 topinambours moyens, brossés et coupés en dés
250 ml / 1 tasse de carottes crues, coupées en rondelles
500 ml / 2 tasses de tomates, hachées
250 ml / 1 tasse de petits pos, frais ou congelés
2 oignons, tranchés minces
1 branche céleri, tranchée mince
500 ml / 2 tasses de chou émincé
2 L / 8 tasses d’eau
Sel et poivre au goût

Faites frire le bacon jusqu’à ce qu’il soit croustillant et retirez le gras.
Ajoutez les autres ingrédients et faites cuire à feu doux jusqu’à ce que les légumes soient tendres, soit de 30 à 45 minutes.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime24/5/2010, 7:49 am

Echinochloa crusgalli / Grains sauvages (Graminées)


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Echinochloa+crusgalli++wild


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Echinochloa+crusgalli+plant


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Echcru_inflorescence01


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Echcru_inflorescence02


Partie comestible : Toutes les graminées produisent des grains comestibles qui peuvent être rôties de la même façon que les céréales tels que l’orge, le seigle, l’avoine, le maïs et le blé. Ils peuvent tous être utilisés comme substitut du café. Par contre, puisque les grains de graminées sauvages sont petits, il est assez laborieux de les transformer comme substitut. Quand il est bien préparé, le café de grain peut être délicieux et très satisfaisant. Les fruits de l’échinochola peuvent être avantageusement utilisées pour remplacer les céréales pour faire de la farine. Les grains goûtent beaucoup le millet (panicum miliaceum), mais ils sont deux fois plus petits.

Plusieurs graminées sauvages peuvent être utilisées : ces graminées ont échappé à leur cultivation et peuvent être récoltées en quantités suffisantes pour faire du café.
Triticum aestivum : blé
Avena sativa : avoine
Hordeum vulgare : orge

D’autres variétés sauvages peuvent aussi faire d’excellents substituts :
Hordeum jubatum : blé sauvage ou queue-de-renard
Setaria viridis : millet sauvage ou queue-de-renard verte
Bromus tectorum : brome duveté
Avena fatua : avoine sauvage
Echinochloa crusgalli : herbe de basse-cour ou échinochloa pied-de-coq.

Beaucoup d’autres peuvent être utilisées, indigènes ou sauvages. Les recettes suivantes ont pris en exemple l’échinochloa pied-de-coq pour démontrer les processus de transformation. Notez qu’ils s’appliquent à toutes les graminées. Cette graminée est idéale pour faire un substitut de café parce qu’elle est abondante.

Faites attention de vérifier que les grains n’ont pas été infectés par un champignon vénéneux nommé l’ergot (Claviceps). Ce champignon ressemble à un petit point dur noir. Ils peuvent contaminer les céréales cultivées et causer des morts chez les humaines et les animaux.

Récolter les grains aussitôt qu’ils sont matures car ils sèchent rapidement et tombent sur le sol. L’idéal est de briser la tête entière quand ils commencent à tourner au brun puis de les laisser sécher complètement sur un tissus ou dans un sac en papier. Puis, extraire les grains en les frottant entre les doigts ou en les battant contre un moustiquaire, un tamis ou sur un plateau. On peut alors retirer les glumes en vannant les grains légèrement dans le vent ou en le mettant devant un ventilateur. La plume légère va simplement s’envoler. Le grain alors nettoyé peut alors être rôtie dans un four à feu doux (120C / 250F) jusqu’à ce que les grains soient bruns foncés. Ils peuvent alors être entreposés dans un contenant hermétique, puis être moulus pour être utilisés quand on en a le besoin. Si on moud le grain dans une poudre fine, on peut simplement l’ajouter à de l’eau dans une tasse pour avoir un café instantané. S’il est moulu plus grossièrement, utiliser un filtre ou un percolateur comme on le ferait pour du café régulier. Expérimentez avec la quantité de poudre de café de grains pour déterminer la quantité qui satisfera votre goût. Il est recommandé d’essayer 1 cuillère à table par tasse et d’en ajouter si ce n’est pas suffisamment concentré, au goût.

Le café de graminée sauvage peut être adoucit avec du sucre, du miel ou de la mélasse et être pris avec du lait ou de la crème, si désiré. On peut mélanger différentes sortes de grains ou encore être moulues avec du café régulier.

L’échinochloa pied-de-coq et les graminées sauvages peuvent être des substituts de n’importe quelles céréales cultivées pour faire de la farine pour la cuisson ou pour épaissir des soupes et des sauces. Les grains peuvent être utilisés entiers en céréales, pains ou en muffins. Par contre, quand on cuisine avec les grains entiers, assurez-vous de les faire tremper toute la nuit avant, sinon ils seront trop durs.

Les graminées sauvages ont été mangées par les amérindiens de l’Amérique du Nord comme le maïs (Zea mays), qui a été cultivés pendant l’époque préhistorique et par les indigènes du Pérou jusqu’au Canada. Le riz sauvage amérindien (Zizania aquatica) est toujours cultivé par les peuples indigènes dans le Manitoba et la région des Grands Lacs.

Les canaris et les pinsons sont friands de ces graines, tout comme les autres oiseaux en cage. Elles ont autant de saveur que le millet et il suffit de se donner la peine de les ramasser. Cueillir les têtes à maturité et laissez-en pendre un paquet dans la cage ou si vous le destinez aux oiseaux sauvages, pendez-les dans les arbres et les mangeoires.

Recette de Muffins à la farine de pied-de-coq : donne 8 à 12 muffins
175 ml / ¾ tasse de farine tout usage
15 ml / 1 c. à soupe de poudre à pâte
2 ml / ½ c. à thé de sel
250 ml / 1 tasse de graines de pied-de-coq, moulues en farine
1 œuf
250 ml / 1 tasse de lait
50 ml / ¼ tasse de graisse végétale, fondue
25 ml / 1 ½ c. à soupe de miel liquide

Dans un grand bol, tamisez ensemble la farine, la poudre à pâte et le sel.
Ajouter de la farine de pied-de-coq et mélangez bien.
Dans un autre bol, battez l’œuf jusqu’à ce qu’il soit mousseux et ajouter le lait, la graisse végétale et le miel.
Ajouter aux ingrédients secs et brasser vivement mais juste assez pour mélanger.
Remplissez les moules à muffins graissés aux deux-tiers et faites cuire au four à 190C (375F) pendant 20 minutes.
Pour les muffins aux fruits, procédez de la même manière, en ajoutant aux ingrédients secs ½ tasse (125 ml) de raisins secs, de raisins de Corinthe ou d’abricots séchés.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime24/5/2010, 7:57 am

Corylus americana, cornuta / Noisetier ou Coudrier



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plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Corylus-fruit-


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Corylus_nut


Partie comestible : fruits, appelées noisettes ou coudres qui mûrissent à l’automne. Lisses, ovales et durs, ils sont enfermés dans un involucre charnu verdâtre. Elles ressemblent à leurs proches parentes, les avelines, mais elles sont plus petites et leur coquille est plus épaisse. Ces noisettes sauvages sont aussi savoureuses que les avelines. Elles peuvent alors les remplacer dans n’importe quelle recette.

Recettes de fondants, chocolats, sucreries, muffins, biscuits, gâteaux. Les amérindiens avaient une tradition de cuire les noisettes en gâteaux.

Récolte :
Difficile à récolter en grande quantité, en particulier où les écureuils sont présents. Il est un difficile d’enlever l’involucre et d’écaler l’amande. Mais le résultat en vaut bien l’effort.

Pour enlever les involucres, les amérindiens enfouissaient les noisettes dans une boue humide et les y laissaient pendant une douzaine de jours afin que les involucres pourrissent. Ainsi, les noisettes étaient prêtes à être récoltées.

Si vous ne voulez pas utiliser cette méthode, simplement étaler les noisettes avec leur involucre dans un endroit frais et sec et les laisser sécher et mûrir complètement. Si vous manquez d’espace, suspendez-les par petites quantités dans des sacs d’étoffe ou de papier. Une fois qu’ils seront secs, il est assez facile de les casser au marteau. Récolter alors les amandes encore vertes.

Dans la plupart des recettes, les noisettes sont meilleures si elles sont rôties au four à 180C (350F) pendant environ une demi-heure ou jusqu’à ce qu’elles soient devenues légèrement dorées. Pour les consommer en amuse-gueule : il est suggéré de les enduire légèrement d’huile à friture et de les saler avant de les rôtir. De plus, les noisettes vertes (non rôties) se gâtent peu après avoir été écalées, il faut les mettre au réfrigérateur ou les consommer immédiatement.

Conservation au frais dans des récipients hermétiques jusqu’au moment de les utiliser.

Recette de Biscuits aux noisettes : 2 ou 3 douzaine de biscuits selon la taille.
125 ml / ½ tasse de beurre
125 ml / ½ tasse de sucre
250 ml / 1 tasse de noisettes rôties et moulues
250 ml / 1 tasse de farine
1 jaune d’œuf (garder le blanc afin de badigeonner les biscuits)
2 ml / ½ c. à thé de vanille
2 ou 3 douzaine de noisettes entières

Battre le beurre en crème, puis incorporer le sucre.
Ajouter les autres ingrédients et bien pétrir.
Faire de petites boules et enfoncer une noisette dans chacune d’elles.
Badigeonner avec le blanc d’œuf et cuire de 10 à 15 minutes sur une plaque graissée à 160C (325F).

Recette de Boules de noisettes : 3 douzaines de boules.
1 blanc d’œuf battu en neige
500 ml / 2 tasses de sucre à glacer
15 ml / 1 c. à soupe de zeste d’orange
Une larme de cognac (facultatif)
500 ml / 2 tasses de noisettes rôties, finement hachées
Sucre à glacer pour la garniture

Mélanger le blanc d’œuf et le sucre à glacer tamisé.
Ajouter le zeste d’orange et le cognac et continuer à remuer jusqu’à l’obtention d’une crème lisse.
Ajouter les noisettes, bien mélanger et faire de petites boules.
Saupoudrer de sucre à glacer et mettre au réfrigérateur.

Recette de macarons aux noisettes : donne 2 douzaines de macarons
2 blancs d’œufs battus en neige
375 ml / 1 ½ tasse de sucre à glacer
125 ml / ½ tasse de noisettes rôties et moulues

Incorporer le sucre et les noisettes aux blancs d’œufs.
Faire de petites boules et les placer sur un papier huilé à environ 3 cm les unes des autres.
Faire cuire à 160C (325F) de 5 à 10 minutes, ou jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés. Attention pour éviter qu’ils ne brûlent!!

Galettes aux noisettes à l’amérindienne : donne 1 douzaine de galette
500 ml / 2 tasses de noisettes non rôties
500 ml / 2 tasses d’eau
75 ml / 1/3 tasse de farine de maïs
5 ml / 1 c. à thé de sel
50 ml / ¼ tasse d’huile végétale

Moudre les noisettes dans un mélangeur ou un moulin à café.
Ajouter l’eau et porter à ébullition.
Réduire le feu et laisser mijoter pendant 30 minutes, en remuant fréquemment.
Ajouter de la farine de maïs et le sel et laisser reposer pendant 20 minutes ou jusqu’à épaississement.
Faire chauffer l’huile dans un poêlon jusqu’à ce qu’elle commence à grésiller.
Déposer de grosses cuillérées de pâte dans le poêlon.
Laisser dorer les galettes sur un côté, puis les retourner.
Servir chaud ou froid avec du beurre, ou du sirop d’érable.

Recette de soupe aux noisettes : 4 à 6 portions
500 ml / 2 tasses de noisettes moulues et non rôties
1 L / 4 tasses de bouillon de bœuf ou de poulet
1 oignon moyen, coupé en dés
25 ml / 1 ½ c. à soupe de persil, haché
Sel et poivre au goût

Mélanger tous les ingrédients dans une grande casserole, porter à ébullition, puis laisser mijoter doucement, en remuant de temps en temps, pendant une heure.
Servir chaud.
Cette soupe est très nourrissante : la servir en petite quantité.

Les amérindiens de toute l’Amérique du Nord ont beaucoup fait le commerce des noisettes et ils en consomment depuis des siècles. Ils avaient l’habitude de chercher les réserves d’écureuils pour éviter de devoir les récolter et décortiquer les noisettes. Ils laissaient habituellement un poignée de grains de maïs ou d’autre nourriture à la place pour dédommager les rongeurs. Ils en faisaient souvent des gâteaux en les pilant avec des baies, des bulbes de plantes ou de la graisse animale. Ils les faisaient également bouillir dans l’eau pour extraire l’huile qu’ils utilisaient dans les soupes et avec les légumes. Les jeunes pousses bien droites de noisetiers servaient à faire des flèches. Les bourgeons et les racines étaient utilisés dans certaines régions pour fabriquer une teinture bleue.

Le noisetier d’Europe (Corylus avellana) est bien connu. Les meilleures avelines viennent d’Espagne sous l’appellation de noisettes de Barcelone. Elles sont passées au four pour mieux les conserver, puis expédiées dans le monde entier.

Les artistes se servent du charbon de bois de noisetier pour dessiner.

L’huile de noisette est un ingrédient de base de certains parfums et huiles parfumées.
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Arctostaphylos / Busserole alpines et Raisin d’ours


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plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Kinnikinnick%2Bbaies


Partie comestibles : fruits globuleux et très juteux.

A. rubra : fruits rouges très foncés, se retrouve autour du golfe Saint-Laurent.
A. alpina : fruits noirs, raisin d’ours.
A. Uva-Ursi : fruit rouge, sec et farineux, astringent, à plusieurs noyaux agglomérés en un seul. Rare dans le Québec. Arbuste buissonnant peu élevé, feuilles persistantes. Le Uva-Ursi est aussi appellé Kinnikinnick.

Peuvent être consommés nature mais ils sont meilleurs cuits en compote. On peut aussi les faire sécher pour ensuite les ajouter à des soupes ou à des ragoûts. Les raisins d’ours sont trop secs et farineux pour être consommés nature. Ils sont par contre nourrissants car ils contiennent des hydrates de carbone. Pour les rendre moins secs, simplement les faire revenir dans de l’huile ou de la graisse.

Aliment de survie précieux dans le Nord du Québec. On peut les ramasser gelés en plein hiver et jusqu’au printemps. Il suffit d’enlever la couche de neige qui les recouvre. Riches en vitamine C et contiennent aussi de la vitamine A.

Recette de Compote de fruits de busserole alpine
250 ml / 1 tasse de fruits de busserole alpine noire ou rouge
125 ml / ½ tasse d’eau
125 ml / ½ tasse de miel

Mettre les fruits et l’eau dans une casserole, porter à ébullition.
Laisser mijoter pendant 10 minutes.
Passer et remettre dans la casserole.
Incorporer le miel en remuant et laisser mijoter 5 minutes de plus.
Laisser refroidir et servir avec de la crème glacée, des crêpes ou de la viande.

Recette de Raisins d’ours et grands-pères : donne 4 portions
250 ml / 1 tasse de farine
5 ml / 1 c. à thé de poudre à pâte
1 ml / ¼ de c. à thé de sel
30 ml / 2 c. à soupe de graisse de chèvre de montagne ou saindoux
75 ml / 1/3 tasse de lait ou eau
500 ml / 2 tasses de raisins d’ours
30 ml / 2 c. à soupe de sucre
250 ml / 1 tasse d’eau bouillante

Mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel.
Incorporer la graisse ou le saindoux avec les mains.
Ajouter suffisamment de lait ou d’eau pour faire une pâte épaisse.
Pétrir légèrement.
Façonner en petites boulettes.
Verser les raisins d’ours (frais ou séchés et réhydratés) et le sucre dans l’eau bouillante.
Déposer les boulettes, une par une dans ce mélange.
Couvrir et cuire à l’étuvée pendant 20 minutes environ ou jusqu’à ce que les boulettes ne soient plus collantes à l’intérieur.
Servir chaud.

Certains amérindiens et trappeurs fumaient les feuilles de raisins d’ours, seules ou mélangées avec du vrai tabac. Elle est donc parmi les succédanés de tabac les plus connus.

On peut aussi infuser les feuilles pour les boire comme tisane. La saveur du thé est plaisante, astringente qui l’a rendu populaire pour tous les thés santé ou toniques. Il soulage l’estomac ou les désordres urinaires. En Russie, ce thé est appelé « Kutai » ou « Caucasian tea ». Par contre, il faut la boire avec modération car à cause de son fort contenu en acide tannique, elle peut à la longue provoquer des maladies du foie et être la cause de désordres gastro-intestinaux chez les enfants.

Pour faire une tisane de feuilles de Kinnikinnick :
5 ml (1 c. à thé) de feuilles séchés pour 250 ml (1 tasse) d’eau bouillante.
Laisser infuser pendant 5 minutes.
Ajouter quelques gouttes de jus de citron.

Les trappeurs et les prospecteurs recommandent de laisser les feuilles s’infuser dans du whisky en premier avant de l’infuser pour se faire une tisane. Ils disaient qu’il n’y avait aucun breuvage qui rend une personne plus bienvenue dans notre climat du Nord.

Les baies, fraîches ou séchées, peuvent être utilisées pour faire un thé. Il est également possible de mélanger des baies et des feuilles ensemble pour relever la saveur.

On en tire une teinture d’une douce couleur gris-jaune si on utilise auparavant un mordant à l’alun.

Usage médicinal : le principe actif du thé de Kinnikinnick est le glycoside, connu sous le nom d’arbutin. Les feuilles sont cultivés commercialement en Espagne, un peu au Canada et aux États-Unis pour être utilisés en médecine comme diurétique et astringent. La médecine étiquette cette plante sous le nom de Uva Ursi ou Raisin d’ours.

Le terme Kinnikinnick a longtemps été utilisé par les Européens, les Nord Américains et les herboristes amérindiens pour soulager les reins et les problèmes de vessie et dans le traitement de nombreux ennuis de santé.

Le mot Kinnikinnick vient de l’Algonquien qui signifie ‘mélange à fumer’. Il entrait comme composante dans le mélange de tabac amérindien, de l’écorce de vinaigrier, des feuilles de kinnikinnick, de la sève de Pruche, de l’écorce de cornouiller (Cornus sericea ou C. stolonifera) et/ou d’autres produits de plantes. Ce mélange est toujours fumé par des peuples amérindiens.
Récolte et préparation du tabac à fumer :
Les feuilles sont persistantes, donc elles peuvent être récoltées à l’année. On peut les faire rôtir à côté d’un feu ou sur un four jusqu’à ce qu’elles soient brunes et croustillantes. Puis, simplement les écraser pour les fumer seules dans une pipe ou mélangées avec du vrai tabac.
La fumée est très douce pour certains et d’autres disent que la fumée les endorment ou les rendent étourdis s’ils en fument trop.

Les fruits sont secs et farineux, mais ils ne goûtent pas grand chose quand ils sont crus. Par contre, cuits dans un ragoût ou fris dans de la graisse ou du beurre, la saveur est agréable ou acceptable. Ils sont bons aussi lorsqu’ils sont mélangés à d’autres baies comme les bleuets ou les canneberges. Ils sont un excellent aliment de survie puisque les fruits sont persistants pendant l’hiver.
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Helianthus annuus / Tournesol, Soleil plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Helianthus+annuus


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Helianthus+annuus+graine


Les fleurs du Soleil sont appelées ainsi car elle suive le soleil dans sa course pour toujours lui faire face. Le soleil est l’ancêtre du tournesol, mais ses capitules sont plus petits comme ses fruits, qui sont moins nombreux. Abandonné à lui-même, le tournesol cultivé retourne rapidement à la forme sauvage. Il existe plusieurs espèces de soleil et elles sont toutes comestibles.

La balsamorhize (Balsamorhiza sagittata) produit des akènes également comestibles.

Les graines du soleil, du tournesol sont très abondantes et faciles à ramasser en grandes quantités. Il suffit de secouer les capitules à maturité sur un plateau ou dans un bol. Les graines sont riches en huile, en protéines, en minéraux et en vitamine D, ce qui l’on retrouve dans leu d’aliments.

Mangées fraîches ou moulues en farine. On peut aussi les broyer et les faire bouillir à feu moyen pour extraire l’huile. Les écales sont quelque peu gênantes mais peuvent être broyées avec l’amande si les fruits sont encore mous et charnus. Les fruits verts ont le même arôme agréable de noisettes que les fleurs. La farine de graines mûres s’utilise seule ou mélangée avec de l’orge rôtie. Elles font également un succédané de café très acceptable.

On peut remplacer les graines de tournesol par des graines de soleil dans n’importe quelle recette. Il faut être patient pour récolter les amandes. Les graines de balsamorhize sont encore plus petites que celles du soleil, alors il est hors de question de les décortiquer. Simplement moudre l’écale avec la graine en une farine que l’on peut manger nature ou mélangée à des baies ou de la viande séchée, ou pour épaissir soupes et ragoûts.

Recette de farine de graines de soleil
Faire sécher entièrement les graines en les étendant dans un endroit bien aéré pendant quelques jours.
Les faire griller fans un poêlon chaud jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées, puis les passer à la moulinette ou au mélangeur jusqu’à l’obtention d’une poudre.
Si les graines sont encore vertes et tendres, on peut leur laisser leur écale, sinon, il faut les décortiquer une fois sèches et grillées.

Recette de gâteaux de soleil et de maïs : donne une douzaine de gâteaux
500 ml / 2 tasses de farine de soleil
10 ml / 2 c. à thé de sel
500 ml / 2 tasses d’eau
125 ml / ½ tasse de farine de maïs
50 ml / ¼ tasse d’huile végétale

Mélanger ensemble dans une casserole la farine de soleil et le sel.
Ajouter suffisamment d’eau pour obtenir une consistance épaisse comparable à celle d’une sauce (vous pouvez avoir besoin de plus de 2 tasses (500 ml) d’eau, dépendamment de la finesse de votre farine).
Couvrir et laisser mijoter pendant une demi-heure environ en remuant de temps en temps. Ajouter suffisamment de farine de maïs pour obtenir une pâte assez épaisse pour être façonnée.
Laisser refroidir, puis en faire de petits gâteaux plats à peu près de la taille de biscuits à thé.
Faire chauffer l’huile dans un grand poêlon en fonte jusqu’à ce qu’elle commence à grésiller.
Mettre les gâteaux dans l’huile, laisser cuire jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés, puis les retourner et faire dorer l’autre côté.
Faire égoutter sur du papier absorbant et servir chaud ou froid avec du beurre ou du miel.

Recette d’Huile au soleil : donne 50 ml / ¼ tasse d’huile environ
500 ml / 2 tasses de graines de soleil non écalées.
500 ml / 2 tasses d’eau

Réduire les graines en pâte à l’aide d’un pilon ou d’un rouleau à pâtisserie.
Ajouter la pâte à l’eau et porter à ébullition.
Réduire la chaleur et laisser mijoter doucement pendant une heure environ.
Filtrer et éliminer les particules solides, refroidir, puis écrémer l’huile de surnage.
On obtient ainsi une excellente huile de table.
Les amérindiens utilisaient cet huile pour oindre leur peau et leur chevelure.

En 1615, Champlain remarque que les Hurons de la baie Georgienne et du lac Simcoe cultivent le soleil. Ils le font pousser dans leurs cultures de maïs et utilisent les graines pour l’huile qu’elles contiennent et sous la forme d’une farine qu’ils mélangent à leur soupe de maïs.

Dès le XVIe siècle, le soleil est introduit en Europe et se répand en Europe de l’Est et en Russie.

L’huile de tournesol est utilisée aujourd’hui dans la cuisson des aliments, dans les salades, dans la fabrication de la margarine, de vernis et de savons. Les résidus de l’extraction de l’huile sont utilisés pour la nourriture du bétail. Les tiges et les feuilles servent aussi au fourrage.

À certains endroits en Allemagne, on en fume les feuilles séchées.

On fait du papier buvard avec les enveloppes des graines, du papier à lettres fin avec l’intérieur de la tige, et un fil soyeux comparable au fil de lin avec les fibres de la tige.

Les fleurs attirent les abeilles, les fleurs en boutons et les jeunes tiges font un légume vert acceptable.

Les hommes, la volaille et les oiseaux domestiques en mangent les graines.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime24/5/2010, 6:51 pm

Zizania aquatica / Riz et autres céréales sauvages


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Aussi appellée Zizanie aquatique et folle avoine. Famille de Poaceae ou Graminae.

Les céréales sauvages constituent les matières alimentaires les plus précieuses de l’homme tant directement, nature ou sous forme de farine. Également comme fourrage destiné aux animaux producteurs de lait et de viande. Beaucoup d’espèces de céréales sauvages s’utilisent de la même manière que le blé, l’orge, l’avoine, le maïs ou le riz.

Le riz sauvage est la céréale la plus célèbre du Canada. Elle a constitué un aliment de base pour de nombreuses peuplades indigènes d’Amérique du Nord, en particulier dans la région des Grands Lacs.

Les Folles-Avoines du Wisconsin sont célèbrent pour leur consommation de cette graminée, d’où le nom de leur tribu.

Cueillette du riz sauvage :
Commencez par vous assurer que vous n’êtes pas sur un territoire où les amérindiens ont un droit de récolte. Si vous avez accès à une rizière sauvage, la meilleure méthode pour récolter et accommoder le riz sauvage est celle des amérindiens. Comme il pousse en eau calme, on doit le ramasser en bateau : une personne dirige l’embarcation à travers la rizière et une autre proie les épis à l’intérieur de l’embarcation et les secoue ou les frappe énergiquement pour faire tomber les grains. On nettoie ces derniers et on leur ôte la queue et le tégument en les battant ou en les doulant après les avoir fait sécher sur le feu dans un poêlon. On vanne les grains au vent ou face à un ventilateur pour en séparer la balle qui, légère, s’envole à l’extérieur du plateau alors que le grain plus lourd y retombe. Il vaut mieux ensuite laver les grains afin d’enlever tout corps étranger. Une fois sec, on peut le faire cuire ou le conserver pour plus tard. Laver-le avant de l’apprêter.

Pour allonger une recette, on peut mélanger le riz sauvage à du riz décortiqué. Il est excellent avec des champignons, des amandes et d’autres fruits du même type que les noix. Les grains ont un agréable goût de noisette.

La glycérie (Glyceria), le roseau commun (Phragmites communis), l’élyme (Elymus), le sporobole (Sporobolus), l’oryzopsis (Oryzopsis), la beckmannie à écailles unies (Beckmmannia syzicgachne) et le phalaris (Phalaris) peuvent être récoltées pour être utilisées dans l’alimentation.

Beaucoup de graminées introduites comme le pied-de-coq (Echinochloa crusgalli) s’apprêtent bien également.

Le mode des autres graminées sauvages est semblable. Chez quelques-unes comme le roseau commun, le tégument peut être enlevé même par séchage, et il se mange cuit avec le grain. En cas de nécessité, les céréales sauvages cuites dans l’eau donnent une bouillie nourrissante. On peut aussi les faire sécher et les moudre en farine qui servira alors à confectionner des muffins, pains, gâteaux ou à épaissir des soupes. On peut les faire griller, les réduire en poudre et les utiliser comme succédanés du café.

Attention à ne jamais ramasser de céréales contaminées par l’ergot (Claviceps), un champignon extrêmement vénéneux qui ressemble à une petite masse noire et dure. De plus, quand on sépare la balle du grain, il faut veiller à enlever toutes les queues qui peuvent se loger dans la gorge et provoquer un étouffement.

Recette de riz sauvage nature : 3 à 4 portions
250 ml / 1 tasse de riz sauvage
750 ml / 3 tasses d’eau bouillante
5 ml / 1 c. à thé de sel

Laver le riz à l’eau froide, en prenant soin d’ôter tout corps étranger.
Égoutter et mélanger doucement à l’eau bouillante salée.
Faire cuire sans brasser jusqu’à ce que le riz soit tendre, environ 40 minutes.
On peut aussi faire bouillir le riz pendant 5 minutes, le retirer du feu et le laisser une heure sous couvercle.
Les autres graminées se préparent de la même manière, mais la quantité d’eau peut différer.
Pour varier cette recette de base, remplacer l’eau par du bouillon de cerf ou de porc et saupoudrer de sucre pour servir.

Recette de Farce au riz sauvage pour le gibier
250 ml / 1 tasse de riz sauvage cru
750 ml / 3 tasses d’eau ou bouillon d’abats
5 ml / 1 c. à thé de sel
50 ml / ¼ tasse de beurre
25 ml / 1 ½ c. à soupe d’oignon vert
30 ml / 2 c. à soupe de poivron vert
125 ml / ½ tasse de céleri, haché
125 ml / ½ tasse de champignons, tranchés
125 ml / ½ tasse d’amandes, hachées
50 ml / ¼ tasse de pâte de tomate
5 ml / 1 c. à thé de sauge fraîche ou 1 ml / ¼ c. à thé de sauge en poudre
5 ml / 1 c. à thé de persil
Un soupçon de sel d’ail (facultatif)

Laver le riz.
Amener l’eau ou le bouillon à ébullition.
Ajouter le sel et le riz sauvage.
Laisser mijoter pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le riz soit tendre.
Égoutter le liquide en excès.
Dans un poêlon, faire fondre le beurre.
Faire revenir à feu doux, l’oignon, le poivron, le céleri, les champignons et les amandes.
Ajouter le riz chaud et égoutté et les autres ingrédients.
Bien mélanger.
Peut servir de farce pour le gibier et la volaille ou d’accompagnement au gibier.
Les abats de gibier cuits et finement hachés peuvent être ajoutés à l’assaisonnement .
Farcir juste avant la cuisson.
Une fois la viande prête, servir immédiatement.

Recette de poivrons farcis au riz sauvage : 8 portions
250 ml / 1 tasse de riz sauvage cru
750 ml / 3 tasses d’eau bouillante
1 ml / ¼ c. à thé de sel
50 ml / ¼ tasse de beurre ou de margarine
1 oignon moyen haché
500 ml / 2 tasses de champignons, tranchés
5 ml / 1 c. à thé de basilic
5 ml / 1 c. à thé d’origan
5 ml / 1 c. à thé de persil
250 ml / 1 tasse de cheddar fort, râpé
500 ml / 2 tasses de tomates en boîte
8 gros poivrons verts

Laver le riz à l’eau froide. Égoutter.
Saler l’eau bouillante, ajouter le riz.
Laisser bouillir pendant 5 minutes, puis le retirer du feu et le laisser sous couvercle pendant une heure.
Égoutter.
Pendant ce temps, faire fondre le beurre dans un poêlon, y faire sauter l’oignon et les champignons 5 minutes environ.
Lorsque le riz est cuit, y incorporer tous les ingrédients sauf les poivrons.
Laver les poivrons, découper les sommets avec soin et vider l’intérieur.
Remplir avec la farce.
Replacer le dessus.
Placer les poivrons debout dans un plat à four profond, ajouter un peu d’eau (2 cm environ).
Mettre au four à 180C (350F) environ une heure ou jusqu’à ce que les poivrons soient tendres mais fermes.
Servir chaud.

Recette de Crêpes au riz sauvage : 4 à 6 portions
3 œufs, bien battus
500 ml / 2 tasses de babeurre
15 ml / 1 c. à soupe de miel
500 ml / 2 tasses de farine de blé entier
10 ml / 2 c. à thé de poudre à pâte
5 ml / 1 c. à thé de bicarbonate de soude
5 ml / 1 c. à thé de sel
25 ml / 1 ½ c. à soupe d’huile végétale
250 ml de riz sauvage cuit

Mélanger les œufs, le babeurre et le miel.
Tamiser ensemble les ingrédients secs et ajouter au liquide par petites quantités, en battant chaque fois, jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse.
Ajouter, en remuant, l’huile et le riz.
Faire cuire comme des crêpes, en déposant la pâte par grosses cuillérées sur une plaque très chaude et graissée.
Servir immédiatement avec des saucisses et du sirop d’érable.

Intéressant : dans beaucoup d’endroits du nord-est de l’Amérique, on a semé du riz sauvage autour des lacs et le long des cours d’eau dans le seul but d’attirer les canards et les oies.

Chez les Folles-Avoines, on disait que dans un site propice, un homme pouvait récolter jusqu’à 20 kg (40 lb) de riz sauvage par jour et jusqu’à 400 kg (800 lb) au cours d’une saison.
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Rosa / Rosiers sauvages plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Rosa_nutkana+fleur



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Autre nom : églantier

Partie comestible : fruit sphérique ou allongés variant entre l’orange et le carmin à maturité. Certaines espèces portent de grosses grappes de fruits faciles à cueillir tandis que d’autres ont des fruits trop petits ou trop rares pour qu’ils en vaillent la peine.

Autre partie comestible : les pétales de rose servent beaucoup dans la cuisine de nombreux pays. On en fait des desserts : mousses, parfaits, gâteaux, sucreries. Le nectar de pétales de rose, l’eau de rose et le vinaigre de pétales de roses sont très employées. En Angleterre, c’est depuis 1606 qu’on fait du vin à partir des pétales de rose et à partir de 1656 que l’on fait des pastilles de roses rouges.

Le miel de pétales de roses remonte au XIIIe siècle est facile à préparer :
Prendre 2 tasses (500 ml ) de miel, amener à ébullition et ajouter 1 tasse (250 ml) de pétales de roses sauvages. Laisser reposer quelques heures, chauffer à nouveau, filtrer pour enlever les pétales et mettre en bouteille.

Autre partie comestible : au printemps, on peut manger les nouvelles pousses tendres des églantiers après les avoir pelées.

Rosiers à grosses grappes de fruits :
Rosa nutkana : Rosier Nootka
Rosa acicularis : Rosier aciculaire. Emblème floral de l’Alberta, probablement la variété la plus connue.
Rosa woodii : Rosier de Wood
Rosa blanda : Rosier inerme
Rsa arkansana : Rosier des Prairies

Une étude a révélé que trois fruits d’une population de rosiers contenaient autant de vitamine C qu’une orange entière. Une demi-tasse de fruits d’églantiers contiendrait presque 1640 mg de vitamine C, soit environ 30 fois les 50 à 60 mg contenus dans la même quantité de jus d’orange pur. Ils sont également une bonne source de vitamine A, de calcium, de phosphore et de fer. Les graines contiennent de la vitamine E : il faut par contre prendre soin d’enlever les poils. Les fruits de l’églantier sont si faciles à ramasser et si bons pour la santé qu’il est étonnant que l’on n’en fasse pas une utilisation commerciale au Canada.

Récolte : c’est à maturité, mais avant que le froid n’ait ramolli l’écorce que les fruits sont à leur meilleur. On peut toutefois les ramasser et les utiliser n’importe quand durant l’automne et l’hiver, même s’ils sont déjà gelés puisqu’ils persistent l’hiver. Ils sont donc un bon aliment de survie.

Attention : il faut prendre soin d’enlever complètement les graine, soit à la main ou en filtrant le jus que l’on prépare parce que les petits poils qu’on trouve accolés aux graines peuvent se loger dans la gorge et dans le tube digestif et les irriter. Il faut faire attention à ces poils quand on les enlève à la main car ils peuvent irriter la peau et créer des dermatites.

Crus, ils sont un peu doucereux, et ils gagnent à être mélangés à d’autres aliments. On peut en faire des sirops, des gelées, de la soupe ou une tisane déshydratée. Combinée avec des citrons, ils peuvent faire une limonade froide très riche en vitamines.

Les Français appelaient les fruits de l’églantier des « grattes-culs » à cause de la partie interne irritante qui était utilisée pour fabriquer le « poil-à-gratter ». Les Français faisaient alors de la confiture de Gratte-culs.

Décoration : les rameaux en fruits constituent de jolies décorations et les fruits enfilés sur une ficelle décorent de façon agréable et originale l’arbre de Noël, il sera beaucoup plus naturel, surtout si on l’accompagne de canneberges et de popcorn enfilés. Souvent, à la fin des fêtes, les fruits sont suffisamment secs pour servir en cuisine, en particulier pour faire des tisanes. Les amérindiens décoraient aussi leurs bracelets et leurs vêtements avec les fruits de l’églantier.

Les amérindiens de l’Ouest d’Amérique du Nord croyaient que les rosiers sauvages possédaient des propriétés qui peuvent faire du mal aux esprits mauvais et aux fantômes. C’est pour cette raison que les peuples d’Okanagan de la Colombie Britannique plaçaient des branches de rose sauvage partout dans la maison et leur jardin d’une personne qui vient de décéder afin de s’assurer que le fantôme ne hantera pas cet endroit. Les amis et la famille du défunt buvaient alors un thé fait à partir de branches de rose pour les protéger du fantôme du défunt et une grande branche de rose était alors mise dans la tombe avant que l’on y dépose le corps du défunt afin qu’aucun des vivants ne soit attiré vers la tombe.

Histoire : lors de la Seconde Guerre Mondiale, en Grande-Bretagne et dans les pays scandinaves, les fruits du rosier ont pris une très grande importance à cause du blocus allemand qui les empêchait de s’approvisionner en agrumes. Les fruits de l’églantier étaient ramassés en quantité astronomiques pour en faire du sirop et une poudre qui était distribuée comme supplément vitaminique. En 1943 seulement, le peuple de Grande Bretagne avait ramassé jusqu’à 4,5 tonnes de fruits de l’églantier pour le distribuer dans toute la population comme supplément vitaminique.

Recette de Purée de fruits d’églantier : donne 2 L (8 tasses) de purée
1 kg / 2 lb de fruits d’églantier
500 ml / 2 tasses d’eau bouillante
Sucre

Laver à l’eau tiède les fruits équeutés et étêtés, puis les mettre dans une grande casserole ou une marmite à confiture et ajouter l’eau bouillante.
Couvrir, amener à ébullition, puis réduire le feu et faire mijoter jusqu’à ce que les fruits soient tendres (15 minutes environ).
Les écraser doucement, puis filtrer à travers un tamis très fin ou une chausse à gelée.
Si on utilise un tamis à large mailles, il faut enlever les graines avant de cuire les fruits.
Mesurer la purée et incorporer 250 ml (1 tasse) de sucre par 500 ml (2 tasses) de purée.
Remettre sur le feu, ramener à ébullition et faire mijoter pendant 10 minutes. Verser dans des pots chauds et stérilisés et sceller.
Mettre au réfrigérateur ou entreposer dans un endroit frais.

Recette de Sirop de fruits d’églantier : donne 1,5 L (6 tasses)
1,5 L / 6 tasses de fruits d’églantier
750 ml / 3 tasses d’eau bouillante
750 ml / 3 tasses de sucre

Laver à l’eau tiède les fruits de l’églantier équeutés et étêtés.
Mettre avec l’eau bouillante dans une grande casserole ou une marmite à confiture et faire bouillir pendant 20 minutes.
Laisser filtrer à travers une chausse à gelée toute la nuit ou jusqu’à la fin de l’égouttement.
Remettre le jus clair dans la casserole, y mélanger le sucre jusqu’à ce qu’il soit dissous.
Faire bouillir pendant 5 minutes.
Verser dans des bouteilles chaudes et stérilisées.
Mettre au réfrigérateur, ou boucher et immerger les bouteilles dans l’eau chaude, chauffer à feu très doux, faire mijoter pendant 20 minutes, puis plonger le goulot des bouteilles dans la cire fondue, laisser refroidir et entreposer dans un endroit frais.

Recette de sorbet aux fruits d’églantier et au jus de pruneaux
250 ml / 1 tasse de sucre
250 ml / 1 tasse d’eau
125 ml / ½ tasse de jus de pruneaux en conserve
125 ml / ½ tasse sirop de maïs clair
125 ml / ½ tasse sirop de fruits d’églantier
1 ml / ¼ c. à thé de sel
1 blanc d’œuf

Combiner le sucre et l’eau et faire bouillir pendant 5 minutes.
Ajouter le jus, les sirops et le sel.
Faire congeler dans un bac à glace jusqu’à consistance presque solide.
Battre le blanc d’œuf en neige et l’incorporer au mélange glacé.
Remettre au congélateur dans le bac à glace et garder le produit congelé jusqu’au moment de le servir.

Recette de Gelée de fruits d’églantier : donne 4 pots moyens
1 L / 4 tasses de fruits d’églantier
Eau
125 ml / ½ tasse de jus de citron
Sucre

Laver à l’eau tiède les fruits équeutés et étêtés, les mettre dans une grande casserole ou une marmite à confiture et ajouter assez d’eau pour les couvrir.
Ajouter le jus de citron, amener et faire bouillir jusqu’à ce que les fruits perdent leur consistance.
Filtrer à l’aide d’une chausse à gelée pendant toute la nuit ou jusqu’à la fin de l’égouttement.
Mesurer le jus et le remettre dans la casserole.
Ajouter et dissoudre trois parties de sucre pour quatre parties de jus, faire bouillir le tout très fortement pendant 10 minutes jusqu’à ce qu’un peu de gelée prenne à l’essai.
Verser dans des pots stérilisés et sceller.
Entreposer dans un endroit frais.

Recette de thé de fruits de la rose
Préparation :
Il existe plusieurs méthodes pour faire ce délicieux et très nutritif breuvage.
Il est recommandé de cueillir les fruits pendant l’automne juste après le premier gel, quoiqu’ils peuvent être récoltés n’importe quand à partir du mois d’août jusqu’en hiver.
Enlever la tige et le bout du fruit, lavez-les et étalez les fruits sur une plaque à biscuit dans une pièce bien ventilée pendant quelques jours ou dans un four à feu doux pendant quelques heures, jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes et qu’elles se brisent facilement.
Vous pouvez les sécher et les utiliser entières, mais il est préférable de couper les fruits frais sur le côté pour enlever les graines à l’intérieur.
Les fruits séchés peuvent alors être mis en poudre ou brisées en petits morceaux.
Entreposez-les dans un contenant hermétique.

Usage :
Placer 15 ml (1 c. à soupe) de poudre de fruits de rose ou une douzaine de fruits entiers séchés dans une théière, ajouter de l’eau bouillante et laisser infuser 5 minutes.
Le thé de rose est d’une couleur rose claire et a une saveur fruitée.
On peut ajouter une petite quantité de miel ou quelques gouttes de jus de citron pour améliorer la saveur.
Expérimentez en mélange avec d’autres substituts de thé.

Un mélange excellent « tutti-frutti » est une combinaison de quantités égales de pelure de pommes séchées, d’orange séchée, de zeste de citron et de morceaux du fruit de la rose. On peut aussi ajouter quelques clous de girofle à ce mélange. Les fleurs d’hibiscus, les feuilles de menthe poivrée, les bleuets, les baies de saskatoon et les fraises sauvages sont excellents en mélange avec les fruits de la rose.

Recette de thé aux pétales de rose
Les pétales de la rose sauvage peut également être utilisée pour faire du thé.
Prendre 250 ml (1 tasse) de pétales de rose fraîches ou séchées pour chaque 500 ml (2 tasses) d’eau.
Ce thé délicat parfum vaut la peine de cueillir les pétales.

Recette de confiture de pétales de rose
500 ml / 2 tasses de sucre
125 ml / ½ tasse d’eau
500 ml / 2 tasses de pétales de rose
15 ml / 1 c. à soupe de jus de citron
15 ml / 2 c. à soupe de jus d’orange

Dissoudre le sucre dans l’eau et ajouter les pétales de rose, le jus de citron et le jus d’orange.
Placer ce mélange dans un chaudron et faire chauffer à feu doux tout en brassant constamment pendant une demi-heure jusqu’à ce que les pétales soient dissous.
Refroidir, verser dans un pot de verre transparent et réfrigérer.
Cette confiture est particulièrement bonne avec des beignets à la gelée.
Elle est très populaire en Europe et au Moyen Orient, en particulier avec du yogourt.

Recette de Gelée de rose sauvage et pomme

Pommes non mûres

Eau

1 L (4 tasses) de pétales de rose séchés

250 ml (1 tasse) d'eau bouillante

500 ml (2 tasses) de sucre

1-Couper les pommes en quatre en enlevant les parties meurtries ; les déposer dans un chaudron et les couvrir d'eau.

2- Réchauffer lentement et faire mijoter jusqu'à ce que les pommes soient défaites et que tout le jus en soit extrait (généralement une quinzaine de minutes).

3- Pour filtrer : verser le jus et les débris de fruits dans un filtre de tissu ; attacher le haut du sac à l'aide d'une ficelle et suspendre au-dessus d'un grand bol ; laisser égoutter le jus sans presser le sac.

4- Déposer les pétales de rose dans une théière ou une casserole et verser l'eau bouillante ; laisser reposer pendant 10 à 15 minutes, puis filtrer dans une passoire à thé à mailles très fines ; si nécessaire, ajouter de l'eau bouillante pour obtenir 250 ml (1 tasse) d'extrait.

5- Dans un grand chaudron, verser 500 ml (2 tasses) de jus de pomme et 250 ml (1 tasse) d'extrait de pétales de rose et de sucre.

6- Porter à ébullition et faire cuire à découvert, en écumant au besoin, jusqu'à ce que le thermomètre à bonbons indique 104C (220F).

7- Verser dans des pots de type Mason, préalablement stérilisés au four à 110C (230F) pendant 15 minutes et sceller ; avec d'autres types de pots à la paraffine et boucher ou laisser un espace de tête suffisant et congeler.

8- Étiqueter et dater.



Recette de Jello de plante sauvage (basé ici à base de rosier sauvage)

100 ml d'eau froide

300 ml de sirop ou de gelée

1 sachet de gélatine sans saveur (knox)

8 cubes de glace

1-Saupoudrer la gélatine sur l'eau froide

2- Chauffer le sirop ou la gelée, ajouter la gélatine et bien faire dissoudre

3- Ajouter les cubes de glace pour diluer et refroidir

4- Verser dans des coupes à dessert et laisser prendre au réfrigérateur.




Recette de Gelée de rose sauvage, à chaud

125 ml (½ tasse) de pétales de rose, frais

250 ml (1 tasse) d'eau bouillante

625 ml de sucre

170 ml de pectine liquide

Jus de citron, filtré

1-Déposer les pétales de rose dans une théière ou une casserole et verser l'eau bouillante.

2- Laisser reposer 10-15 minutes, puis filtrer dans une passoire à thé à mailles très fines ; si nécessaire, ajouter de l'eau bouillante pour obtenir 250 ml (1 tasse) d'extrait.

3- Verser l'extrait filtré dans un chaudron, ajouter le sucre et le jus de citron filtré.

4- Amener à ébullition en brassant constamment.

5- Ajouter la pectine liquide.

6- Ramener à ébullition, laisser bouillir à gros bouillons penadnt une minute.

7- Verser dans des pots Mason, préalablement stérilisés au four à 110C (230F) pendant 15 minutes, et sceller ; avec d'autres types de pots, sceller à la paraffine et boucher ou laisser un espace de tête suffisant et congeler.

8- Étiqueter et dater.

Notes : décoration accessoire : avant de boucher les pots, les couvrir d'un linge propre et les laisser reposer pendant 2h ou plus ; à l'aide d'un couteau, introduire dans les pots quelques pétales de rose pour décorer. Ceci, cependant, nuit à la stérilité du contenu ; conserver ces pots au réfrigérateur ou au congélateur.



Recette de Parfait à la petite-oseille ou à la rose ou à la menthe

125ml (½ tasse) de feuilles de rumex petite-oseille, hachées

250 ml (1 tasse) d'eau bouillante

Feuilles fraîches de rumex petite-oseille

175 ml de sucre

Crème glacée

1-Verser l'eau bouillante sur les feuilles de rumex petite-oseille, dans une théière ou une casserole.

2- Laisser infuser pendant 10-15 minutes, filtrer avec une passoire à thé.

3- Dans une casserole, mélanger l'extrait de rumex petite-oseille et le sucre, chauffer à feu moyen jusqu'à ce que le sucre se dissolve ; laisser refroidir.

4- Déposer de la crème glacée dans une coupe et verser dessus le sirop de rumex petite-oseille.

5- Décorer d'une ou deux feuilles fraîches de rumex petite-oseille.

Note : Procéder de la même façon avec un sirop de rose sauvage, de menthe ou autre.



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Salix / Saule


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plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Salix+feuille


La tisane à base d'extrait d'écorce de saule soulage contre la douleur car il contient de la salicine (comme de l'aspirine).

Les fleurs sont source de nectar et de pollen pour les abeilles.

Décoratif : au printemps, couper des rameaux contenant des bourgeons de fleurs et les mettre à l'intérieur. Pendant les prochains jours, observer les fleurs s'ouvrir!
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Tilia americana / Tilleuil d'Amérique
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Partie comestible : les fleurs séchées. Au goût de miel car ils produisent beaucoup de nectar que les abeilles raffolent.

Tisane chaude de fleurs de tilleul et ressemble à la camomille. Très populaire. Soulage d’un rhume, comme alternative à l’aspirine car il favorise la transpiration. Calme les nerfs, aide la digestion, favorise le sommeil profond. Médecine douce même prescrite aux enfants.

Cueillette :
Quand le tilleul est en pleine floraison, allez récolter les fleurs pendant une journée chaude et ensoleillée. Ramasser les fleurs et les étaler sur des feuilles de papier dans une pièce chaude ou à l’extérieur au soleil. Quand elles sont complètement sèches, mettez-les dans des récipients avec un couvercle de sécurité. Elles sèchent rapidement et s’entreposent bien.

Recette du thé de fleurs de tilleul :
Procéder comme n’importe thé oriental : expérimentez le montant de fleurs séchées qui vous convient, au goût. Une bonne moyenne est une proportion de 1 c. à table pour 1 tasse de thé. Sucrer avec du miel si désiré.

Grâce à son goût de miel, les fleurs de tilleul étaient souvent utilisées pour la fabrication d’alcool et de liqueurs.

Les Allemands fabriquent des friandises à partir de fleurs de tilleul et des fruits. Moudre les fleurs et les fruits ensemble pour en faire une pâte épaisse qui ressemble au chocolat en sa saveur.

Les bonbons durs à partir de tilleul bouilli sont communs comme remède contre la toux.

Les amérindiens utilisaient l’intérieur de l’écorce, riche en fibres solides pour en faire des cordes. Ils réussissaient à faire des cordes en enlevant l’écorce d’un jeune rameau au printemps, puis en l’immergeant dans de l’eau, ensuite, ils séparaient les fibres des tissus internes. Ils vont alors pouvoir les enrouler (twist) ou les tresser pour faire des cordages.

The bois est léger, doux et alors idéal pour faire de a sculpture sur bois. Les Iroquois s’en faisaient des masques de cérémonie.

Utilisé également en cosmétique, elles seraient efficaces contre les taches de rousseur et amélioreraient la circulation et aide à rendre les rides moins apparentes. Utilisé souvent en compresses ou en respirant les vapeurs de fleurs bouillies dans de l’eau pour stimuler le visage. Elle est aussi utilisé pour stimuler la pousse de cheveux et pour relaxer les pieds fatigués. Mettre quelques fleurs séchées dans notre bain permet de le parfumer et de profiter d’une détente, de calmer ses nerfs et de favoriser le sommeil.

Contre la grippe :
Infuser une poignée de chacun des éléments suivants :
Feuilles de sauge, feuilles de menthe poivrée, fleurs de camomille, fleurs de tilleul.
Respirer les vapeurs.

Contre les crampes et pour calmer les nerfs :
Une poignée de fleurs fraîches du printemps, déchiquetées dans 1 tasse d’eau bouillante et laisser infuser pendant ½ heure. Boire le résultat.

Fait intéressant : pendant la première guerre mondiale, le thé de tilleul était le seul qui était servi dans nos foyers.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime25/5/2010, 7:07 am

Vaccinum macrocarpon, V. oxycoccus / Canneberges


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plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Vaccinium+macrocarpon+fruit


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Vaccinium+macrocarpon+fleurs


V. macrocarpon : airelle à gros fruit, gros atocas, grandes canneberges. À l’origine des canneberges cultivées à cause de la taille de son fruit par rapport à la plante.
V. oxycoccus : airelle canneberge, atocas, grisette.

Parties comestibles : baies rouge vif allongées ou globuleuses, juteuses mais acides ayant beaucoup de graines. Trop acides pour être consommées nature, malgré qu’elles soient plus sucrée suite à un gel.

On peut adoucir leur saveur avec du sucre ou du miel.

Temps de récolte : tard dans l’année, comme les pimbinas et les fruits des viornes. Elles sont habituellement bonnes à ramasser vers le congé de l’Action de grâces, juste à temps pour préparer une compote pour accompagner la dinde. La récolte se fait souvent par l’inondation des tourbières, puis la récolte des fruits mûrs qui flottent à la surface.

Conservation :
-Au réfrigérateur, les baies se conservent dans un récipient si elles ne sont pas lavées, meurtries ou écrasées.
-On peut aussi les congeler : choisir les baies fermes et bien rouges et mettez-les en paquets à sec, sans sucre. On peut les congeler rapidement en les étalant sur un plateau que l’on mettra au congélateur pendant une heure ou deux. Quand elles sont dures, il faut les mette dans des récipients fermés ou des sacs appropriés. Décongelez-les au besoin, en les lavant à l’eau froide, puis utilisez-les dans n’importe quelle recette faisant appel à des canneberges fraîches.
-On peut aussi les faire sécher dans un four tiède dont on laisse la porte un peu ouverte. Il faut les laisser au four jusqu’à ce qu’elles soient assez sèches et comme durcies. Pour réhydrater les canneberges séchées, laissez-les tremper toute une nuit, puis les faire bouillir comme les canneberges fraîches.

Les canneberges se conserveraient tellement bien que les colons du Massachusetts ont pu envoyer 10 tonneaux en cadeau au roi Charles II d’Angleterre.

Recette de Crème aux canneberges : 4 à 6 portions
125 ml / ½ tasse de cassonade (1ère quantité)
250 ml / 1 tasse de farine
10 ml / 2 c. à thé de poudre à pâte
Une pincée de sel
250 ml / 1 tasse de canneberges sauvages
125 ml / ½ tasse de lait
30 ml / 2 c. à soupe d’huile végétale
250 ml / 1 tasse de cassonade (2e quantité)
15 ml / 1 c. à soupe de beurre
5 ml / 1 c. à thé de vanille
500 ml / 2 tasses d’eau bouillante

Mélanger ensemble dans un plat allant au four la cassonade (1ère quantité), la farine, la poudre à pâte et le sel.
Ajouter les canneberges, le lait et l’huile, puis mélanger le tout, en ayant soin de bien l’étaler sur le fond du plat.
Mettre ensuite la cassonade (2e quantité), le beurre et la vanille sur le mélange.
Verser l’eau bouillante et mettre au four 45 minutes à 180C (350F).

Recette de Compote de canneberges de l’Action de grâces : donne 1L (3 à 4 tasses)
1 L / 4 tasses de canneberges sauvages
30 ml / 2 c. à soupe de beurre
500 ml / 2 tasses de sucre
500 ml / 2 tasses d’eau
Jus d’un citron
5 ml / 1 c. à thé de cannelle

Mélanger les canneberges, le beurre, le sucre et l’eau dans une casserole.
Porter à ébullition en remuant pour faire dissoudre le sucre.
Faire bouillir à gros bouillons jusqu’à ce que les fruits éclatent (environ 5 minutes).
Ajouter le jus de citron et la cannelle.
Couvrir et mettre au réfrigérateur jusqu’à ce que le mélange soit ferme.
Garder au réfrigérateur ou au congélateur.
Servir avec de la volaille.

Recette de Garniture de tarte aux canneberges : permet de préparer 2 tartes.
50 ml / ¼ de tasse de tapioca à cuisson rapide
250 ml / 1 tasse d’eau
625 ml / 2 ½ tasse de sucre
125 ml / ¼ tasse de raisins secs
1 L / 4 tasses de canneberges sauvages
Le zeste râpé d’une orange

Faire bouillir le tapioca dans l’eau jusqu’à ce qu’il soit moelleux.
Ajouter le sucre, les raisins secs, les canneberges et le zeste d’orange.
Porter à ébullition, couvrir et laisser bouillir pendant 3 minutes.
Retirer du feu et utiliser comme garniture de tarte.

Recette de Cocktail de canneberges : donne 10 petits verres
500 ml / 2 tasses de canneberges sauvages
500 ml / 2 tasses d’eau
75 ml / 1/3 tasse de sucre
500 ml / 2 tasses de jus d’orange
1 petite bouteille de soda nature (eau pétillante) ou au gingembre (ginger ale).
125 ml / ½ tasse de vodka ou gin (facultatif)

Dans une casserole, faire cuire les canneberges dans l’eau jusqu’à ce qu’elles commencent à éclater (environ 5 minutes).
Passer au tamis ou à travers d’une chausse.
Faire bouillir le jus 2 ou 3 minutes, puis ajouter le sucre et le jus d’orange.
Réfrigérer.
Ajouter le soda et l’alcool juste avant de servir.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime26/5/2010, 2:45 am

Merci pour cette longue liste, tu fais beaucoup de travail de recherche, merci, hélas ici il y à peu de terres non cultivées, ou loin de tout, la plus grande partie est soit détruite par des incendies, soit plusieurs fois détruites par des tempêtes violentes, ou trop près des bords des routes, mais quand j'avais un jardin, je plantais des racines de pissenlits en pleine terre, c'est un excellent légumes, j'avais aussi un carré avec des orties, un pied de sureau et des plantes aromatiques, je ramassais des fleurs de coquelicots délicieuses en tisanes, mais hélas il y avais de pllus en plus de champs cultivés autour donc avec des engrais et j'y ai renoncé à mon grand regret, car les nappes d'eau étaient trop pleine de sulfates, l'air empoisonné avec tous leurs traitements, mêmes les eaux de pluie étaient nocives.

J'ai un plant de stévia, donne des feuilles sucrées, du thym et autres plantes dont je ne aurais me passer sur mes fenêtres.
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime26/5/2010, 6:48 am

bonjour a toi contente de voir que quelqu un apprécie ses super oui j adore ici j ai beaucoup de forêt car nous restons dans le bois alors j ai recommencer ma passions et j essaie de mettre plus d inf pour aider dommage proche de chez toi il a plus rien oui dans des pots est une super alternative et très agréables a voir aussi mais tu va plus loin ailleur tu peux en profités. bonne journée et merci cheers plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + 183261 plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + 183261 quote="djmaminou"]Merci pour cette longue liste, tu fais beaucoup de travail de recherche, merci, hélas ici il y à peu de terres non cultivées, ou loin de tout, la plus grande partie est soit détruite par des incendies, soit plusieurs fois détruites par des tempêtes violentes, ou trop près des bords des routes, mais quand j'avais un jardin, je plantais des racines de pissenlits en pleine terre, c'est un excellent légumes, j'avais aussi un carré avec des orties, un pied de sureau et des plantes aromatiques, je ramassais des fleurs de coquelicots délicieuses en tisanes, mais hélas il y avais de pllus en plus de champs cultivés autour donc avec des engrais et j'y ai renoncé à mon grand regret, car les nappes d'eau étaient trop pleine de sulfates, l'air empoisonné avec tous leurs traitements, mêmes les eaux de pluie étaient nocives.

J'ai un plant de stévia, donne des feuilles sucrées, du thym et autres plantes dont je ne aurais me passer sur mes fenêtres.[/quote]
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime9/6/2010, 6:49 pm

http://www.hermeline-plantes-sauvages.com/guide2.php
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + Icon_minitime8/7/2010, 11:58 am

Gousses d’asclépiades en accompagnement
Asclépiade

Asclepias syriacus

Émission du 30 avril 2009

Mauvaise herbe par excellence, l’asclépiade est peu appréciée, sauf par les gourmands qui trouvent mille et une façons de l’apprêter. Alors qu’elles sont encore petites, les gousses d’asclépiades sont délicieuses et peuvent rappeler le goût des haricots ou du brocoli.

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Ingrédients :
• Gousses d’asclépiades (3 centimètres)
• Beurre
• Sel et poivre

Les gousses d’asclépiade simplement cuites à la vapeur sont délicieuses en légume d’accompagnement. Servez-les avec une noix de beurre et un peu de sel et de poivre pour rehausser leur goût.


Apprêter la plante

La sève de l’asclépiade, un latex blanc très collant, est légèrement toxique. Pour éviter qu’on en retrouve en trop grande quantité sur les gousses, mieux vaut les mettre dans un peu d’eau aussitôt qu’elles sont cueillies pour que la sève se dissolve.

À la maison, rincez de nouveau votre cueillette et changez l’eau. Faites ceci à plusieurs reprises. Pour éviter l’amertume due à la sève résiduelle, la cuisson se fait toujours dans deux eaux. Mettez les légumes dans l’eau bouillante, ramenez à ébullition et laissez cuire une minute. Jetez cette eau et faites bouillir de nouveau, jusqu’à la cuisson finale.

Vous pouvez aussi, après les avoir lavées plusieurs fois, mettre les gousses au réfrigérateur dans un contenant remplit d’eau pendant 24h. Vous pourrez alors simplement faire cuire les gousses à la vapeur et éviter les deux cuissons successives.

D'autres idées

Au printemps, alors que la plante émerge du sol, elle forme une tige qui ressemble étrangement à une asperge. Un peu plus tard, l’ombelle de fleurs se développe, et alors qu’elle est encore jeune, elle a l’allure d’un brocoli et se mange de la même manière, en légume d’accompagnement.

La tige et le bouton floral doivent être apprêtés de la même manière que les gousses, puisqu’ils contiennent aussi de la sève (voir ci-haut). À différentes périodes de la saison, l’asclépiade offre donc 3 légumes verts dont le goût est similaire, mais la texture, très différente.



Asclépiade
Asclepias syriacus Émission du 30 avril 2009

Les agriculteurs la détestent, les animaux de la ferme n’en mangent pas et les enfants se font la guerre avec les gousses. Cette plante que l’on appelle « petit cochon », «petite vache » ou encore « herbe à coton » est connue de tous. Elle fait au printemps une ombelle de fleurs roses, puis les gousses apparaissent et sèchent éventuellement pour laisser s’échapper les graines portées par des fils soyeux. Elle pousse en grandes quantités aux abords des routes de campagne et dans les champs. C’est l’asclépiade! Mauvaise herbe par excellence, elle est peu appréciée, sauf par les gourmands qui trouvent mille et une façons de l’apprêter.

Bouchées de petits cochons gratinés

Gousses d’asclépiades en accompagnement

Habitat

L’asclépiade est une plante agressive très envahissante. On la retrouve partout au Québec, même dans les régions plus urbaines. C’est une plante de lumière qui affectionne les bords de routes, les terrains vagues et les champs en friche où elle peut se propager rapidement. Peu exigeante, l’asclépiade tolère la sécheresse et s’adapte bien aux sols sablonneux ou rocailleux.

Identification

L’asclépiade est une plante vivace qui peut atteindre jusqu’à 1,5 mètres. Ses feuilles opposées, sont plutôt longues et la tige, très droite.

Toutes les parties de la plante sécrètent une sève blanche très collante et légèrement toxique, semblable à celle du pissenlit.

Les fleurs roses et très odorantes, forment des ombelles qui donnent éventuellement des gousses fuselées (follicules), de 5 à 10 centimètres. À la fin de l’hiver, ces dernières sèchent et s’ouvrent pour laisser échapper plus de 150 graines accrochées à des fils soyeux.

Alors qu’elles sont encore petites, les gousses sont délicieuses et peuvent rappeler le goût des haricots ou du brocoli.

Période de cueillette

Les gousses d’asclépiade peuvent être cueillies du début août à la mi-août. Cependant, la maturité des gousses varie beaucoup d’une région à l’autre, et selon que les plantes sont en plein soleil ou dans une région plus ombragée. La fenêtre de cueillette étant relativement courte, il faut être vigilent et surveiller les talles, car des températures élevées peuvent faire mûrir les gousses très rapidement.

Technique de cueillette

La sève blanche et légèrement toxique que sécrète l’asclépiade finit par irriter la peau. Il est conseillé de porter des gants souples si vous prévoyez cueillir de grandes quantités ou si vous souhaitez simplement éviter d’avoir les mains collantes.

Les petites gousses sont les meilleures. La chaire est alors tendre et l’extérieur est bien ferme. Cueillez de jeunes exemplaires de 2 à 4 cm pour servir en légume d’accompagnement, et des gousses jusqu’à 6 centimètres si vous souhaitez les farcir.

Dès que les gousses sont cueillies, déposez-les dans un seau avec un peu d’eau pour que la sève se dilue. Pour faciliter votre travail vous pouvez accrocher le seau à votre taille à l’aide d’une ceinture pour vous libérer les mains et éviter de toujours déplacer votre récipient.

Mise en garde

Mieux vaut ne pas consommer la sève de l’asclépiade et bien nettoyer les gousses avant de les apprêter. Par ailleurs, bien qu’elle soit légèrement toxique, la sève n’est pas mortelle. L’ingérer risque tout au plus d’occasionner des maux de ventre ou de la diarrhée.

Histoire de la plante

Il n’y a aucune mention dans la littérature sur l’utilisation de l’asclépiade à des fins alimentaires par les Amérindiens. Ils consommaient par ailleurs les racines en tisane laxative. Les colons se servaient de la plante pour traiter l’asthme et les rhumatismes et appliquaient la sève sur les verrues pour les faire disparaître.

Durant la première guerre mondiale, les soldats ont su tirer profit de l’asclépiade en utilisant les aigrettes duveteuses contenues dans la gousse pour bourrer les vestes de sauvetage.

Bien que la majorité des animaux soient rebutés par la sève âcre et toxique de l’asclépiade, le papillon monarque l’apprécie particulièrement. Après avoir consommé du latex, la chenille du monarque devient elle-même toxique et se protège ainsi de ses prédateurs.

Parties comestibles

Il n’y a pas que les gousses de l’asclépiade qui soient comestibles. Les jeunes pousses au mois de juin ressemblent à des asperges. Au début du siècle, il s’en vendait d’impressionnantes quantités dans les marchés publics de Montréal. En juillet, les épis floraux fermés rappellent le brocoli. Trois légumes verts dont le goût se ressemble, mais d’apparence et de texture variées, qui s’apprêtent de différentes façons.
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