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 plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +

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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime5/9/2010, 7:02 am

bonjour a tous voici quelques plantes sauvages que j ai essayer je suis novices en la matière alos je cherche et m informe un peu partout .

http://soliane.over-blog.com/article-33642926.html
plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Pourpierdesjardinsxa3



Le Pourpier : "Mauvaise herbe" annuelle très commune des jardins. Port étalé en touffes sur le sol, glabre dans toutes ses parties. Tiges couchées, rampantes de 20 à 50 cm de longueur, rameuses, charnues, rougeâtres à rameaux opposés. Feuilles arrondies, charnues et luisantes (aspect de plante grasse).

Crues, les tiges et feuilles possèdent une agréable saveur acidulée et sont croquantes et juteuses. Cuites, elles forment un excellent légume que l'on peut préparer de diverses manières, à la méthode des haricots verts. Elles peuvent être consommées en grande quantité, tout en sachant que de fortes doses peuvent se montrer un peu laxatives. Elles ont été aussi parfois utilisées comme condiment, conservées au vinaigre comme les cornichons ou les câpres. Les graines peuvent être consommées en bouillie, céréale, mais il faut s'armer de patience pour en récolter suffisamment ! Le pourpier est riche en vitamines B et C et en fer.

un autre lienhttp://les-mauvaises-herbes.forumactif.com/les-plantes-sauvages-comestibles-f1/pourpier-portulaca-oleracea-t363.htm

commentaire de moi très bon cheers
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MessageSujet: galinsoga-cilie-galinsoga-quadriradiata   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime5/9/2010, 7:37 am

bonjour ceci aussi très bon les perspnnes du sites mentionner en parle de lè vient mes info et j ai essayer super bon voici la plante sauvage et son lien

plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Galins12


http://les-mauvaises-herbes.forumactif.com/les-plantes-sauvages-comestibles-f1/galinsoga-cilie-galinsoga-quadriradiata-t736.htm

une plante sauvage qui se sème tout seule pas merveilleux la nature


autre inf.http://plantes-sauvages.skynetblogs.be/archive/2008/07/06/galinsoga-cilie.html
un autre ici =https://www.youtube.com/watch?v=8ojsHXUF67E
et les graines dur des années et des années
commentaire de moi super bon


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MessageSujet: Plantain majeur   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime16/9/2010, 7:27 am

Plantain majeur
Plantago major
Common plantain
cheers une de plus a déguster et pour pleins de choses a voir

une plante sauvage magique et bonne en plus

http://www.gaspesielesiles.upa.qc.ca/fhtm/pfnl/Plantain.pdfplante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Plantain-plante-medicinale
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime16/9/2010, 7:35 am

Le plantain
adoucissant et cicatrisant
Considéré jusqu’au début du XXème siècle, comme une plante médicinale majeure, le plantain est aujourd’hui passée de mode. Pourtant, cette fleur très commune mériterait qu’on s’intéresse de nouveau à elle ! Car elle est aussi efficace pour calmer la toux ou stopper une grippe que pour lutter contre la constipation.
Cette modeste plante que l’on trouve dans les pelouses ou les prairies, guérit de nombreuses affections. Le plantain se caractérise par une hampe florale (de 10 à 50 cm) sortant d'un bouquet de feuilles épaisses, avec de grosses nervures qui partent de la base. Le grand plantain (Plantago major) a des feuilles larges et des fleurs allongées. Le plantain lancéolé (ou petit plantain ou herbe à cinq coutures) a des feuilles allongées (en forme de lance) et des petites fleurs au bout des tiges. Quant au plantain moyen (ou langue d'agneau), il possède des feuilles plutôt rondes et des fleurs crème à étamines violettes alors que leurs cousines sont verdâtres ou brunâtres et inodores.

--------------------------------------------------------------------------------

Des études scientifiques convaincantes
Les constituants du plantain (pectine, aucubine, ampigénine, flavonoïdes, tanins, soufre, calcium, fer, phosphore, mucilage...) en font une plante aux très nombreuses indications, utilisable aussi bien en interne qu'en externe. Pour les amateurs de chimie pharmacologique, précisons que l'aucubine accélère l'élimination par les reins et possède des propriétés antimicrobiennes ; l'ampigénine est un anti-inflammatoire et les mucilages freinent l'appétit et activent le transit intestinal... Le plantain est aussi concentré en vitamines du groupe B (B1, B2 et PP) et en vitamine A. Plusieurs études scientifiques ont confirmé les bienfaits du plantain. Ainsi en 1980, des médecins allemands avaient administré pendant 10 jours une préparation à base de plantain à 593 personnes souffrant d’infections respiratoires aiguës : leurs symptômes — et notamment la toux — avaient significativement diminué.

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Pas de contre-indication
Il n’existe pas d’effets secondaires liés au plantain qu’il soit pris seul ou avec un médicament. Toutefois, par prudence, on le déconseille aux femmes enceintes car il pourrait avoir un effet stimulant sur l'utérus. Seul effet indésirable, à haute dose, le plantain peut être un laxatif mal contrôlé.

--------------------------------------------------------------------------------

De bronchite à ulcère en passant par surpoids !
La première indication du plantain concerne les inflammations des voies respiratoires, des muqueuses de la bouche et du pharynx. Mais, en interne, le plantain est aussi utile pour lutter contre l’eczéma, les infections des voies urinaires, les hémorroïdes et la constipation. En externe, on l’utilise pour stopper les saignements, cicatriser les blessures, soulager les piqûres et les rhumatismes. C’est un excellent collyre pour défatiguer les yeux et lutter contre l'inflammation des paupières et la conjonctivite.
... Et comme si tant d'indications ne suffisaient pas, le plantain est aussi prescrit pour lutter contre le saignement des voies urinaires, l'ulcère gastro-duodénal et la consolidation des fractures !
Enfin, il serait sans doute intéressant de voir comment le plantain agit dans le cadre d'un régime amincissant puisque, d'une part, il régule l'appétit et le transit intestinal et que, d'autre part, diurétique et circulatoire, il facilite toutes les fonctions éliminatrices de l'organisme.

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Le plantain à toutes les sauces !
On conseille l'utilisation de feuilles et fleurs fraîches, ce qui n'est pas compliqué puisque le plantain se récolte 10 mois sur 12. Mais il est, bien sûr, préférable de cueillir le plantain à la floraison, au printemps et loin de toute pollution (ce qui est rarement le cas dans les pelouses !). Les feuilles doivent être soigneusement lavées. Pour les sécher, on les place au soleil ou dans un four chaud.
• salade : préférez les jeunes feuilles que vous ajouterez à votre laitue ou à vos endives. Le goût est légèrement amer, avec un petit parfum de champignon.
• légume : il suffit de cuire les feuilles et de les utiliser en soupe (comme pour les orties).
• infusion : laisser infuser 10 minutes, 1,5 g de parties aériennes pour 1 litre d’eau frémissante (2 à 4 tasses par jour). Pour la toux, les bronchites et la constipation.
• décoction : à utiliser en gargarisme ou lotion. 10 à 20 g de plante entière (feuilles, fleurs et même racines) dans 1 litre d'eau, laissez bouillir 10 minutes. 1 tasse à chaque repas.
• macération : pour les problèmes digestifs ou urinaires. 30 à 60 g dans 1 litre d'eau. Faites bouillir 3 minutes et laissez macérer toute la nuit. Buvez toute la macération dans les 24 heures.







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• collyre : utilisez la décoction, ajoutez éventuellement du mélilot et/ou du bleuet.
• friction : frottez et massez la peau avec des feuilles fraîches. Attendez plusieurs heures avant de rincer sans savon.
• compresses et cataplasmes : feuilles fraîches sur les plaies, les varices... et même les rhumatismes.
• gélules : 2 gélules 3 fois par jour avec beaucoup d'eau.
• sirop : 2 cuillérées à soupe en cas de toux sèche ou grasse.


--------------------------------------------------------------------------------

Avec du miel,
c’est délicieux



Vous pouvez faire votre sirop anti-toux très facilement. Séchez les feuilles lavées avec un linge propre. Écrasez-les pour en extraire le suc que vous mélangez à du miel à quantité égale. Faites cuire à feu doux pendant 20 minutes. Cela se conserve sans problème au réfrigérateur. Recommandé pour soulager les affections respiratoires et la grippe. Bien entendu, si les troubles persistent, consultez votre médecin.
Sophie L


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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime16/9/2010, 7:40 am


Plantago major / Plantain majeur





Autres noms : plantain à grand épi, grand plantain, queue-de-rat, pied-du-Blanc.

Le plantain est aussi connu que le pissenlit, le chénopode, le chardon et le trèfle.

Deux autres espèces de plantain comestibles que l’on peut substituer au plantain majeur :
Plantago rugelli : plantain de Rugel retrouvée dans le sud de l’Ontario à la Nouvelle-Écosse. Ses feuilles sont légèrement dentées, d’un vert plus pâle et sa tige et ses bases de pétioles sont rouge pourpré.
Plantago lanceolata : plantain lancéolé, aussi connu sous le nom de bonne-femme, plantain long et herbe-à-bonne-femme et herbe-à-cinq-côtes est très commune au Canada, à l’est des Grands lacs et dans le sud de la Colombie-Britannique. Ses feuilles sont lancéolées, plus étroites et plus épaisses, de plus courts épis floraux au bout de longs pédoncules. Certains le trouvent inférieur au plantain majeur car il est plus amer et plus dur que ce dernier. Il est recommandé de le faire bouillir dans de l’eau additionné de miel. Un peu de vin en améliore la saveur.

Parties comestibles :
-les feuilles crues font une bonne salade, surtout lorsqu’elles sont combinées avec d’autres verdures. Utilisé comme légume en Europe et en Asie pendant des siècles, il s’apprêtait et se servait comme l’épinard. Pour le faire cuire, il est à son meilleur au printemps, quand les feuilles sont jeunes et tendres. En été, elles produisent des fibres dures, alors il ne faut récolter que les jeunes pousses et les faire cuire avec du sucre ou du miel pour enlever l’amertume. Le plantain a un goût comparable à l’épinard ou au rumex. Trop de gens le gâtent en le faisant trop cuire, il est recommandé de le couvrir et de le faire mijoter légèrement dans le moins d’eau possible. Le temps de cuisson dépend de la consistance des feuilles, mais ne doit pas dépasser 3 ou 4 minutes. L’eau devrait être entièrement réduite à la cuisson, pour que les minéraux et les vitamines ne soient pas perdus à l’égouttage.
-les graines moulues au mortier peuvent servir à faire du pain et des crêpes. Les amérindiens d’autrefois en tiraient communément leur farine.

On utilise depuis longtemps le plantain sous forme d’infusion. C’est un breuvage sain, riche en vitamines A et C. C’est tout simple, il suffit de faire infuser pendant une demi-heure, deux grosses poignées de feuilles dans 1 L (4 tasses) d’eau bouillante.

Les feuilles et les graines de plantain majeur constituent un bon supplément à la nourriture des oiseaux de volière et de basse-cour. On s’en sert communément à cette fin en Europe. Il suffit de récolter les feuilles et les grappes fructifères, tiges comprises, d’en fait de petites bottes et de les faire sécher au soleil. Les canaris s’en régalent. Vous pouvez en nourrir vos oiseaux en cage.
Cette plante est renommée en Europe et en Amérique du Nord comme emplâtre pour les coupures, éraflures, éruptions, furoncles et autres infections cutanées. Elles sont reconnues pour soulager de l’herbe à puce et de l’ortie. Les feuilles fraîches sont broyées et appliquées directement sur la zone affectée. Les amérindiens s’en servent communément à cette fin. Beaucoup d’entre eux l’appellent « feuilles de grenouille ».

Les grains mucilagineuses de certaines espèces de plantain servent à la préparation de nombreux laxatifs vendus dans le commerce .

Recette de Salade de plantain et de champignons : donne 4 portions
2 pommes de terre moyennes, cuites et refroidies
500 ml / 2 tasses de jeunes feuilles de plantain, lavées et déchiquetées
250 ml / 1 tasse de champignons tranchés, frais ou en conserve
1 poivron vert, haché
45 ml / 3 c. à soupe d’huile d’olive
45 ml / 3 c. à soupe de vinaigre de vin
Sel et poivre au goût

Coupez les pommes de terre en julienne.
Ajoutez les autres ingrédients et remuez délicatement.
Réfrigérez.

Recette de Salade rustique à la canadienne : donne 3 ou 4 portions
500 ml / 2 tasses de jeunes feuilles de plantain, lavées et déchiquetées
250 ml / 1 tasse de feuilles de pissenlit, lavées et déchiquetées
30 ml / 2 c. à soupe d’oignon, haché
15 ml / 1 c. à soupe de graines de céleri
Sel et poivre au goût
50 ml / ¼ tasse de mayonnaise
125 ml / ½ tasse de bière

Mélangez les 5 premiers ingrédients.
Diluez la mayonnaise avec la bière et ajoutez-la aux légumes.
Brassez bien.
Réfrigérez.

Recette de Salade de plantain à la provençale : donne 4 portions
1 gousse d’ail
500 ml / 2 tasses de jeunes feuilles de plantain, lavées et coupées en bandes
2 tomates moyennes, hachées
6 radis, tranchés
1 branche de céleri, tranchée
250 ml / 1 tasse de cresson, lavé et haché
15 ml / 1 c. à soupe de pâte d’anchois
15 ml / 1 c. à soupe de caviar noir ou rouge (facultatif)
1 petit paquet de fromage à la crème
30 ml / 2 c. à soupe de crème sûre
125 ml / ½ tasse de vinaigrette française

Frottez le saladier avec la gousse d’ail coupée en deux, puis jetez-la.
Disposez le plantain, les tomates, les radis, le céleri et le cresson dans le saladier.
Ajoutez la pâte d’anchois et le caviar si vous en désirez.
Dans un bol, mêlez ensemble le fromage, la crème sûre et la vinaigrette.
Versez sur la salade.
Brassez et servez immédiatement.

Recette de Plantain au four : donne 3 ou 4 portions.
30 ml / 2 c. à soupe de beurre
1 oignon moyen, haché
500 ml / 2 tasses de feuilles de plantain, lavées et grossièrement hachées
Sel et poivre au goût
500 ml / 2 tasses de jambon cuit, coupé en dés
2 œufs durs, tranchés
1 boîte de soupe aux champignons
125 ml / ½ tasse de chapelure ou croustilles émiettées

Faites chauffer le four à 150C (300F).
Faites fondre le beurre dans un poêlon, ajoutez l’oignon et faites dorer à feu moyen.
Ajoutez les feuilles de plantain, enrobez-les de beurre fondu et assaisonnez.
Dans une cocotte beurrée, disposez une couche de plantain puis une couche de jambon et d’œufs.
Recommencez.
Versez la soupe aux champignons sur le tout et parsemez de chapelure ou de croustilles émiettées.
Faites cuire au four pendant une heure.

Recette de Plantain à la bourguignonne : donne 4 portions
1 L / 4 tasses de jeunes feuilles de plantain, lavées et hachées
50 ml / ¼ tasse de beurre
15 ml / 1 c. à soupe de miel
75 ml / 1/3 tasse de vin rouge sec de bonne qualité
Sel et poivre au goût

Recouvrez le plantain d’eau salée et amenez à ébullition.
Baissez le feu et laissez mijoter de 4 ou 5 minutes.
Égouttez et placez dans un poêlon épais avec le beurre.
Faites cuire à feu moyen en mêlant bien pour enrober les feuilles de gras.
Ajoutez le miel et le vin.
Couvrez et faites mijoter jusqu’à ce que le plantain soit tendre.
Ajoutez les assaisonnements et servir chaud avec du porc ou du veau.
Voilà qui fait changement du chou bouilli et du cardon.
Publié par Liafaydjam à

http://liafaydjam.blogspot.com/2007/03/plantago-major-plantain-majeur.html
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MessageSujet: Marinière de plantain   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime16/9/2010, 7:51 am

Voici une façon de les apprêter pour en faire une sauce, une préparation surprenante à servir avec du riz, du blé, de la semoule... des filets de poissons cuits à la vapeur.

Marinière de plantain

Ingrédients :
• deux grosses poignées (200 g) de jeunes feuilles de plantain (Plantago),
• un oignon,
• deux cuillères à soupe d'huile,
• deux cuillères à soupe de farine,
• un verre d'eau,
• trois verres de vin rouge,
• sel, poivre.
http://patrimoni.macarel.net/node/88
Préparation :

• Couper en petits morceaux les feuilles et les ébouillanter dans de l’eau salée. Goûter pour juger de l’amertume (si les feuilles sont vieilles peut-être qu’il faudra les ébouillanter une deuxième fois).

• Essorer les feuilles.

• Dans une poêle faire revenir l’oignon avec une cuillerée d’huile.

• Ajouter les herbes cuites et continuer la cuisson. Quand les herbes sont fondues, ajouter 2 verres de vin.

• Laisser bouillir 5 minutes à feu doux.

• Mélanger la farine avec une cuillerée d’huile. Chauffer jusqu’à ce que la préparation devienne rousse et sans arrêter de remuer, ajouter l’eau et le vin qui reste. Quand la sauce devient épaisse y verser les herbes cuites.

• Saler, poivrer.

Vin : rouge corsé.
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MessageSujet: CAKE (gâteaux)AU PLANTAIN   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime16/9/2010, 7:55 am



CAKE AU PLANTAIN
Lèna
.au goût de champignon......................

Ingrédients :

200 g de farine
1 cc de bicarbonate
1 cc de sel
4 œufs
50 ml de lait de soja (ou de vache pour ceux qui en consomme)
50 ml d’huile d’olive + une cs
1 oignon
1 gousse d’ail
1 grosse poignée de feuille de plantain


Préparation :

Préchauffer le four th6. (180°)

Laver le plantain à l’eau vinaigrée. Et le couper en fine lamelles.
Éplucher et émincer l’oignon.
Éplucher et hacher l’ail.

Dans une poêle, faire revenir l’oignon dans une cuillère a soupe d’huile d’olive.

Mélanger la farine, le bicarbonate, le sel, les œufs, le lait et l’huile.

Ajouter le plantain, l’oignon, et l’ail.

Mettre dans un moule a cake, huilé et fariné.

Mettre au four th6. (180°) pendant 45 min.

On peut le servir froid ou chaud, en accompagné d’une salade ou à l’apéritif
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MessageSujet: Amélanchier canadensis - Amelanchier canadensis (latin)    plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime17/9/2010, 6:52 pm

amélanches plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Amelanchier_canadensis_planfor04


http://tous-les-fruits.com/fruit-300.html
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MessageSujet: Les fruits du merisier à grappe    plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime17/9/2010, 6:56 pm

plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Prunus_padus_RV_resized


Les fruits du merisier à grappe sont astringents et bons en confiture.
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MessageSujet: Les jeunes rosettes de la bourse-à-pasteur   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime17/9/2010, 7:00 pm

Les jeunes rosettes de la bourse-à-pasteurplante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Capsella_bursa-pastoris_RV_resized

Les jeunes rosettes de la bourse-à-pasteur sont tendres et savoureuses. Lorsque la tige est présente, il est trop tard...

http://www.couplan.com/fr/dossiers/salsauvages/capsella_bursa-pastoris_RV.php
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MessageSujet: Les feuilles de la chicorée sauvage   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime17/9/2010, 7:03 pm


Les feuilles de la chicorée sauvagesont bonnes avant que la tige ne pointe son nez.


plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Cichorium_intybus_RV_resized


http://www.couplan.com/fr/dossiers/salsauvages/capsella_bursa-pastoris_RV.php
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MessageSujet: la porcelle glabre    plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime17/9/2010, 7:05 pm

plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Hypochoeris_glabra_RV_resized

Douce et croquante la porcelle glabre peut être récoltée en toutes saisons.
.couplan.com
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MessageSujet: La laitue vivace    plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime17/9/2010, 7:07 pm

plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Lactuca_perennis_RV_resized

La laitue vivace est sans doute la meilleure de toutes les salades sauvages. A récolter avec parcimonie.

m.couplan
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MessageSujet: La picridie est croquante    plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime17/9/2010, 7:10 pm

La picridie est croquante plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Reichardia_picrioides_RV_resized

La picridie est croquante et savoureuse - sans conteste l'une des meilleures salades qui soient.

m couplan
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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime17/9/2010, 7:42 pm

un site plantes sauvages des personnes membres ici


beaucoup d inf et surtout bien documenté et ils ont beaucoup d expériences et donne de très bon conseils..

http://les-mauvaises-herbes.forumactif.com/forum.htm
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MessageSujet: gomme de sapin naturelle en pot du naturiste ou dans la nature   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime19/9/2010, 6:22 am

bonjour a tous j ai eu 2 bouteilles en cadeaux le naturiste gomme de sapin voici l utilité et les vertues vous pouver récolter aussi cette gomme de sapin après les arbres.


Vertus thérapeutiques :

Les Amérindiens utilisent depuis toujours le sapin pour de multiples usages: les branches comme litière chasse-insectes, comme tapis du sauna amérindien, les rameaux en tisane, en fumée purificatrice et la gomme comme colle pour le teepee , comme diachylon sur les plaies, comme remède contre la toux, contre les cystites ou infections de la vessie, sans oublier comme vermifuge contre les parasites intestinaux.

Ce sont les Amérindiens qui ont enseigné aux colons les vertus du sapin baumier et, très vite les Jésuites l’envoyaient en Europe à la tonne comme remède contre la tuberculose. Même le plus gros distributeur de gomme de sapin du Québec, Mr. Fortin de Baie-St-Paul, m’a confié qu’il s’était inspiré du savoir de Mr.Robertson de Pointe bleue, ancien Grand chef Montagnais, dont la fille est mon estimée amie.


Depuis deux siècles on exporte la gomme de notre sapin baumier du Québec, dans le monde entier, aussi comme diluant à peinture, comme vernis pour les instruments de musique et même comme matière première des lentilles pour les outils de précision optique.

Le plus gros collecteur distributeur en exporte toujours dans le monde entier, l’huile essentielle de baume du Canada aussi est très renommée pour sa qualité et ses spécificités, on vient même d’y découvrir une molécule particulière, l’alpha humulène, qui combattrait les tumeurs cancéreuses (sans oublier les vitamine A et vitamine C, l’acide abiétique, les mucilages et terpènes de l’huile essentielle riche en acétate de bornyle, alpha et bêta-pinène et en limonène, entre autres.)

Utilisations diverses :

On peut manger crues les jeunes pousses terminales du printemps, les faire bouillir trois minutes en décoction (une cuillère à thé par tasse) ou séchée pour les tisanes aux vertus antigrippales, pectorales, digestives et calmantes).

On peut aussi utiliser les rameaux de votre sapin de Noël (2-3 grammes par tasse ou 10 rangées d’aiguilles) bouillies en tisane comme tonique général, laxatif modéré et pectoral (toux, bronchite)

On peut faire brûler une branche comme encens ou les aiguilles séchées sur du charbon (attention aux étincelles!) ou en laisser une branche verte dans sur la sortie d’air chaud dans l’auto pour la parfumer, sinon en coudre dans une pochette de tissu fin, pas mal mieux que les petits sapins en carton, à renouveler chaque mois pour plus d’arôme.

Faire bouillir une bonne branche (150 grammes) dans un gros chaudron de quatre litres d’eau pour embaumer la maison avant les veillées ou en cas de grippe, dégager les sinus et poumons et on peut aussi l’ajouter au bain pour ses effets calmants, antisudorifiques, expectorants et relaxants).

La gomme -résine de sapin -, comme l’huile essentielle d’ailleurs, aide à supprimer l’envie de fumer et nettoie les poumons, désinfecte les plaies et supprime les verrues, est laxative et vermifuge, calme les nerfs et fortifie les glandes surrénales, désodorise l’air et la sueur, aide à protéger les poumons contre la pollution et favorise le sommeil.

Elle s’utilise pure ou pur diluée dans l’alcool ou l’huile, les deux solvants de la gomme sinon en interne en gélule, il faut la prendre après les repas car elle peut être indigeste.

La gomme -résine de sapin- se recueille avec un picoué ou gommeur et se retrouve, outre les anciennes forêts, commercialisée dans les magasins de produits naturels ou en pharmacies sous diverses formes : pure, en gélules, en sirop, bonbons, onguents etc…

Conclusion :

Le sapin est l’arbre le plus utile et vénérable de nos contrées nordiques. Il mérite bien son titre de « roi des forêts » et se doit d’être protégé, surtout les adultes semenciers, de plus en plus rares et menacés, comme hélas nos plus vieilles forêts!
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MessageSujet: gomme de sapin   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime19/9/2010, 6:27 am

Parmi les neuf espèces de sapin retrouvées en Amérique du Nord, le sapin baumier (Abies Balsamea) est la seule qui croisse au Québec et au Nouveau-Brunswick, en plus d'être la seule à produire de la gomme de sapin. En Europe, celle-ci est connue sous le nom baume du Canada et par ailleurs, térébenthine (non celle du quincaillier), résine de sapin, Canada Balsam et Fir Gum. Pour différencier le sapin de l'épinette, on observera que les aiguilles de l'épinette sont disposées en spirale, alors que celles du sapin sont aplaties et disposées sur deux rangs.

À l'aide d'un picoué, il faut insérer la ou les dents de celui-ci dans une vésicule de résine sur le tronc de l'arbre et faire une pression vers le bas, de façon à percer la bulle pour laisser couler le liquide visqueux dans l'instrument. Ensuite, le récolteur doit exercer une pression avec le pouce de la main opposée sur le haut de la vésicule pour en extraire tout le contenu. La cueillette s'effectue d'avril jusqu'en novembre, idéalement par temps chaud lorsque la résine est plus liquide. Ne jamais récolter sous la pluie ou quand le tronc des arbres est mouillé, puisqu'un faible pourcentage d'eau mélangée avec la gomme lui donnerait une apparence brouillée et blanchie, en plus de lui faire perdre ses propriétés recherchées. Afin d'assurer la pérennité de la résine, les petites bulles ne doivent pas être piquées: même si elles cicatrisent rapidement, la régénération des vésicules prend environ 5 à 7 ans. Pour enlever la gomme collée sur vos mains, vos vêtements et vos instruments, l'huile végétale fait bien l'affaire.

Selon le Frère Marie-Victorin dans son ouvrage Flore Laurentienne, «la gomme de sapin est l'un des articles essentiels de la médecine populaire des Canadiens français…» Les colonisateurs français, grâce aux Amérindiens, apprirent les multiples usages et vertus de cette gomme. Ceux-ci s'en servaient notamment en cas de grippe, de scorbut, sur les coupures et les brûlures, qu'elle désinfecte et aide à cicatriser…même les trous de leurs canots étaient colmatés par cette précieuse gomme.

De par son action sédative, la gomme de sapin est parfaite pour calmer les personnes anxieuses ou nerveuses. Elle facilite l'endormissement. Elle décongestionne les bronches, soulage les gorges irritées et lutte contre les méfaits de la grippe en cas de rhume et de bronchite. Bref, elle favorise la coagulation sanguine, l'immunité et l'élimination des toxines et du mucus des voies respiratoires. Elle est : antiseptique, antiscorbutique, expectorante, astringente, anti-inflammatoire, sédative et calmante.

La dose recommandée est de 5 à 6 grammes par jour, répartis entre matin, midi et au coucher. En usage interne, elle peut être mélangée avec un tiers de miel et dissoute avec de l'eau chaude, avec une teinture d'échinacée ou en tisane d'épinette rouge. Certains Amérindiens l'administraient ainsi, particulièrement en cas de pneumonie. La gomme de sapin est aussi disponible en capsules, en sirop et en pastilles. Toutefois, elle est contrindiquée en cas de grossesse, d'allaitement, d'asthme et de coqueluche. Le seul effet secondaire rapporté à ce jour est une irritation de la peau lorsqu'utilisé en baume.

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MessageSujet: gomme de sapin   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime19/9/2010, 6:33 am

Sapin baumier

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Son nom
Et ça se mange?
Et ça soigne quoi?
On le trouve où?


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Son nom
haut La langue offre des noms tous plus éloquents les uns que les autres lorsqu'il s'agit de désigner les diverses espèces de cet arbre : sapin magnifique (Abies magnifica), sapin grandissime (A. grandis), sapin gracieux (A. amabilis). Tout cela témoigne de l'amour, voire l'admiration que l'être humain lui porte depuis toujours et il n'est pas étonnant que ce soit lui que l'on ait choisi comme symbole de Noël. Quant au nom de notre principale espèce, le sapin baumier (A. balsamea), ça ne prend pas un doctorat pour comprendre qu'il fait référence à la puissante odeur que l'arbre dégage, plus particulièrement sa gomme-résine, qui a connu un temps son heure de gloire puisque sous le vocable de « baume du Canada », elle était vendue en bien des endroits du monde.

En France, où on utilise souvent le bois de sapin pour la fabrication de cercueils, l'expression « sentir le sapin » signifie qu'on n'en a plus pour longtemps à vivre. Pour les mêmes raisons, une toux qui sent le sapin, c'est très, mais très, mauvais signe. Au Québec, bien sûr, on sait tous qu'on n'a pas intérêt à se faire passer un sapin bien que l'origine de l'expression reste quelque peu obscure (quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne à ce sujet?). En outre, l'argot français a créé l'expression « costume en sapin », dont l'équivalent anglais est wooden overcoat, mais je n'ai pas la moindre idée de ce que cela signifie. Y a-t-il un linguiste-historien dans la salle?

Et ça se mange?
haut Dans l'est comme dans l'ouest, les Amérindiens consommaient l'écorce intérieure de l'une ou l'autre des quatre espèces de sapin indigènes au Canada. On en faisait aussi une boisson. Les jeunes pousses (bout des branches) ont également servi à faire une boisson. On mâchait volontiers la gomme. En guise de friandise et de digestif, les Pieds-Noirs de l'Alberta mélangeaient de la moelle et du lard de gibier avec des fragments pulvérisés de cônes du sapin subalpin (A. lasiocarpa), fragments que les écureuils et les tamias avaient eu la bonne intelligence de laisser derrière eux. Ça, c'était de la récupération, monsieur!

Chez les Lapons et les Scandinaves, on consommait également l'écorce intérieure d'une espèce européenne, le sapin pectiné (A. pectinata). Pour la préparer, on la coupait parfois en lanières que l'on faisait bouillir dans l'eau, comme on le ferait pour des nouilles.

On a également mangé les jeunes pousses et les bourgeons en salade. En France, on produit très localement du miel de sapin.

Et ça soigne quoi?
haut La gomme de sapin

Lorsqu'on consulte les nombreux ouvrages de phytothérapie qui ont paru au cours des dernières décennies, on s'étonne de l'absence quasi totale du sapin dans la liste des plantes décrites, alors qu'il a constitué, au Québec du moins, un des remèdes les plus populaires. « La gomme de sapin est l'un des articles essentiels de la médecine populaire des Canadiens français qui l'emploient, avec raison d'ailleurs, comme antiscorbutique, comme antiseptique dans les blessures et en cataplasmes sur les brûlures », écrivait le Frère Marie-Victorin dans sa Flore Laurentienne. De cette gomme, on a tiré diverses préparations, notamment une térébenthine (attention, il ne s'agit pas de la térébenthine des quincailliers!), une huile de térébenthine et un goudron médicinaux, préparations ayant une activité assez semblable, mais dont la densité et la viscosité variaient, ce qui permettait d'élargir le champ d'intervention.

Considérée comme un excitant, un diurétique et, à doses élevées, un purgatif, la gomme a été employée en injections pour détruire les ascarides et pour combattre les coliques et la constipation opiniâtre. Par voie externe, on l'a employée en onguent ou en emplâtre, sur les coupures, les ulcères tardant à guérir, les parties affectées de rhumatisme et les douleurs de reins. Les femmes de la campagne s'en servaient en emplâtre contre les douleurs menstruelles ou toute autre douleur liée au système de reproduction féminin.

Pour soigner les rhumatismes chroniques, on employait aussi la térébenthine, sous forme de bain de vapeur. On affirmait en outre qu'elle préservait du choléra.

Avec l'huile de térébenthine, on préparait une solution à lavement, composée également de jaune d'oeuf, de tisane d'orge et d'empois (qui ne servait pas qu'à empeser les chemises). Le lavement était destiné à traiter les affections des voies urinaires, l'aménorrhée, la constipation obstinée et l'accumulation des « vents » dans les intestins. Pour le traitement des affections des voies urinaires ainsi que de l'inflammation de la vessie, on se servait également de la gomme et de l'écorce.

Le baume du Canada entrait dans la composition de diverses autres préparations officinales, dont le « collodion flexible », composé de fulmicoton (de la nitrocellulose, proche parente de la dynamite...), éther, alcool et huile de ricin. Il s'agissait d'un pansement servant à préserver les parties malades du contact de l'air, favorisant ainsi la guérison. On l'employait pour soigner l'inflammation du sein, le rhumatisme articulaire aigu, les fissures et les gerçures du mamelon, des lèvres ou des mains, les engelures, les excoriations, les ulcères des jambes, l'impétigo facial, les croûtes de lait chez les enfants, ainsi que les brûlures au premier degré.

Il existait également une préparation dite « baume de genièvre » qui, malgré son nom, ne comprenait pas de genièvre, mais plutôt de la gomme de sapin, de l'huile d'olive, de la cire jaune, du santal rouge et du camphre, et qui était considérée comme un excellent cicatrisant, notamment contre les gerçures des lèvres et des mains. On disait même que c'était là un des meilleurs onguents pour toute espèce de plaies, même les gangréneuses. On se demande vraiment pourquoi on n'en trouve pas dans le commerce.

Tout comme les jeunes pousses du pin et de l'épinette, celles du sapin pectiné (A. pectinata) européen ont servi à des bains thérapeutiques, et on peut supposer que celles du sapin baumier apportent les mêmes effets bienfaisants. On s'en est également servi pour préparer un sirop aux vertus expectorantes (les bourgeons servaient aux mêmes fins). Dans les chaumières du Québec, on en faisait une tisane apéritive, dépurative, rafraîchissante et tonique.

On croit que les propriétés antiscorbutiques du sapin baumier ont été enseignées à Jacques Cartier par Donnacona, le chef des Hurons-Wandats de Stadakona (Québec). En effet, lorsque le Français aborda les côtes du Québec pour la première fois en 1534, les deux-tiers de ses hommes étaient morts du scorbut et ceux qui restaient n'en menaient vraiment pas large. En homme de compassion, Donnacona prépara une infusion de sapinage pour les marins, leur indiquant comment la préparer à leur tour afin qu'ils puissent poursuivre leur traitement aussi longtemps que nécessaire. C'est ce qui les sauva. En passant, d'aucuns affirment qu'il s'agissait d'une autre espèce de sapin, voire de pin, mais c'est là une discussion quelque peu oiseuse puisque, dans les faits, tous les conifères sont riches à la fois en vitamine C et en bioflavonoïdes, substances qui favorisent grandement l'absorption de cette vitamine (appelée aussi « acide ascorbique », c'est-à-dire « qui combat le scorbut »).

Quoi qu'il en soit, lors de son deuxième voyage en 1536, Jacques-Cartier s'empressa de faire prisonniers Donnacona et neuf autres Wandats pour les emmener ensuite en France. Donnacona y mourut sans avoir revu les siens...

La gomme a servi à fabriquer des pastilles à la fois agréables au goût et expectorantes. On peut toutefois les confectionner avec une infusion d'aiguilles (Voir notre recette dans Documents associés).

On le trouve où?
haut Dans la nature, partout depuis la latitude de la ville de Québec en montant vers le nord. Bien sûr, dans les régions plus au sud, on cultive le sapin à grande échelle.

Pour différencier le sapin de l'épinette, on observera la forme et l'agencement des aiguilles sur la branche. Dans le cas de l'épinette, elles sont de section quadrangulaire et disposées en spirale. Dans le cas du sapin, elles sont plutôt aplaties et paraissent disposées sur deux rangs. De plus, quand on les enlève, elles laissent une cicatrice.



Recherche et rédaction : Paulette Vanier - PasseportSanté.net

Pastilles au miel et à l'infusion d'aiguilles de sapinVoilà une façon idéale de recycler votre sapin, du moins ses aiguilles, une fois les Fêtes terminées. Toutefois, si vous n'êtes pas entièrement certain que votre arbre n'a pas été traité aux insecticides ou aux fongicides chimiques, mieux vaut l'envoyer au recyclage, car, n'étant normalement pas destiné à l'alimentation humaine, la réglementation concernant les traitements phytosanitaires est beaucoup moins sévère. Autre chose : il est possible, voire probable, que votre « sapin » soit en fait une épinette. Ce n'est pas trop grave puisque l'épinette est tout aussi comestible et possède également des propriétés expectorantes.

Ingrédients
4 tasses
aiguilles de sapin pas trop tassées
1 litre

5 tasses
miel (de sapin si possible)
1,25 litre

1 c. à soupe
beurre
15 g

6 tasses
eau
1,5 litre


Préparation
■Faire bouillir l'eau et la verser sur les aiguilles de sapin. Infuser cinq minutes, filtrer.
■Mesurer : on devrait obtenir deux litres d'infusion. Dans le cas contraire, ajouter un peu d'eau ou soustraire un peu de liquide.
■Cuire ensemble l'infusion, le miel et le beurre jusqu'à ce que la température atteigne les 145-150 °C (300 °F) sur le thermomètre à bonbons, ce qui correspond, dans le vocabulaire de la confiserie, à l'étape du grand cassé. Étape délicate s'il en est, car il suffit d'un peu d'inattention et nous voilà à l'étape du caramel, ce qui rendrait le tout inutilisable. On doit donc tester le sirop régulièrement et pour cela en jeter environ une cuillère à thé dans de l'eau très froide. Les gouttes de sirop doivent devenir dures, cassantes comme du verre, mais non collantes. Sur les bords de la casserole, le sucre doit se colorer en jaune paille clair. On y est! *
■Retirer du feu, verser sur une plaque à biscuits, étaler le plus uniformément possible et marquer la préparation sans la découper entièrement de façon à déterminer de petits carrés de la dimension d'une pastille. Laisser refroidir avant de découper les pastilles et conserver ces dernières dans un contenant de verre ou de métal.
* Ne pas manquer, en cours de cuisson, d'écumer la mousse qui se forme à la surface de la préparation.




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MessageSujet: le pin et ses vertues   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime19/9/2010, 6:44 am





Certains croient que l'origine du mot « pin » est celtique tandis que d'autres l'attribuent au grec et d'autres encore l'assimilent au mot sanscrit pitu qui veut dire « aliment, boisson ». Quoi qu'il en soit, le pin est un arbre mythique que toutes les grandes civilisations ont célébré. Symbole d'immortalité en Extrême-Orient à cause de sa longévité et de l'incorruptibilité de sa résine, il serait la nourriture privilégiée des immortels taoïstes. Constituée des graines, des aiguilles et de la résine, cette nourriture les dispenserait de toute autre et rendrait leur corps léger et capable de voler.

À Rome, c'est dans le culte de Cybèle, la déesse de la fécondité, qu'on le célébrait comme symbole de l'éternel renouvellement de la nature. Au Japon, on s'en sert, avec le cyprès, pour la construction des temples de Shintô et la fabrication des instruments rituels. Signe de bonne augure, il est souvent planté près des habitations.

Si on connaît bien les noix de pin ou pignons qui, avec le basilic et le fromage parmesan, composent le fameux pistou français ou encore le pesto italien, nous sommes généralement peu familiers avec les autres parties comestibles de l'arbre : écorce intérieure, excellente comme nourriture de survie, aiguilles, jeunes inflorescences mâles, jeunes pousses et, pour quelques rares espèces, exsudation sucrée que les Nlaka'pamux de la Colombie-Britannique nommaient « lait de la mammelle-arbre » et qu'ils recherchaient avidement.

Ça se mange pour de vrai?

Si on vous demandait comme ça : « Tu les veux comment tes pousses de pin? », la réponse « Ben en salade, tiens! » ne vous viendrait peut-être pas spontanément. Et pourtant, c'est comme ça que les Iroquois apprêtaient les jeunes pousses du pin blanc (Pinus strobus). Du moins, ils les mangeaient crues. Les pousses de diverses autres variétés étaient également consommées crues par des groupes d'Amérindiens de la Colombie-Britannique.

En salade donc ou ajoutées à une potée de légumes en fin de cuisson, elles vous surprendront certainement. Et puis même s'il n'est fait nulle mention dans la tradition de leur cuisson, on pourrait essayer de les faire cuire légèrement à la vapeur, en les assaisonnant encore chaudes avec une vinaigrette moutardée. Ça ne peut pas être mauvais...

Du pin qu'on dit médicinal

On croit que les quelques marins de Jacques Cartier, qui n'étaient pas encore morts du scorbut lorsque leur bateau accosta en Gaspésie, furent sauvés par l'infusion des aiguilles d'une variété de pin que les Indiens Micmac leur apprirent à préparer.

Depuis toujours, les Européens récoltent les jeunes pousses d'une autre variété de pin, le Pinus sylvestris ou pin sylvestre, aujourd'hui planté un peu partout en Amérique du Nord. Ils en font une tisane qu'ils prennent traditionnellement pour soigner l'inflammation de la muqueuse des bronches ou, en inhalation, le rhume de cerveau. Ils en préparent également une lotion pour soigner les plaies rebelles et le rhumatisme.

C'est dans le bain que ça se passe le mieux

En Allemagne, la tradition des bains médicinaux est solidement établie. Vieille de plusieurs centaines d'années, elle s'est raffermie sous l'influence du médecin hygiéniste Kneipp, qui préconisait des bains pour à peu près tout et n'importe quoi. Parmi les diverses plantes employées, le pin jouissait d'une excellente réputation pour le traitement de diverses maladies nerveuses ainsi que des problèmes névralgiques et rhumatismaux.

Il existe, bien sûr, diverses préparations pour le bain à base d'huile essentielle. Peut-être sont-elles plus pratiques à utiliser que les jeunes pousses, mais elles sont infiniment moins pittoresques! De plus, elles ne vous offrent pas l'occasion d'une bonne balade au coeur d'une forêt ou d'un taillis de pins, à humer un air complètement saturé d'une puissante essence camphrée-citronnée. Est-ce que ce n'est pas tout aussi médicinal ça?

On les récolte où et comment?

Au Québec, le pin blanc n'est plus que l'ombre de lui-même. L'arbre gigantesque, au tour de taille impressionnant, dont les remarquables colonies caractérisaient la forêt mixte de la région laurentienne est devenu bateau, poutre, poutrelle, planche, tonneau. À cette surexploitation, s'est ajoutée une maladie qui a fait des ravages énormes dans les populations indigènes. Aux États-Unis, ce sont des milliers d'hectares qui ont ainsi disparu en l'espace de quelques décennies.

Mais on trouve tout de même du pin blanc ou encore du pin sylvestre en plusieurs endroits. Comme tous ceux de leur genre, ils poussent généralement en terrain sec et sablonneux. Ne les recherchez donc pas en bordure de rivières ou de lacs, mais plutôt sur les sommets rocheux. Ou encore, demandez au propriétaire d'une plantation s'il accepterait de vous laisser prélever quelques pousses.

Ces dernières se récoltent à l'extrémité des branches là où les aiguilles ne sont pas encore développées. Pour les salades, mettez de côté les pousses les plus tendres. Elles doivent casser sur une simple pression des doigts. Les moins tendres iront dans le bain. Si vous avez la chance de rencontrer un spécimen âgé (autour de 60 à 80 ans, paraît-il, encore que c'est pas évident de deviner l'âge d'un arbre), choisissez-le de préférence à tout autre car, d'après les Allemands, c'est à cette étape de la vie du pin que les pousses sont les plus intéressantes.

De retour à la maison, faites-les sécher sur une toile moustiquaire à l'abri de la lumière et de l'humidité. Conservez-les dans une boîte de carton, un sac de papier kraft ou un contenant de verre ou de métal.

Pour le bain, vous avez le choix entre mettre vos jeunes pousses - fraîches ou séchées - dans un sac de tissu que vous aurez spécialement cousu pour l'occasion et qui trempera avec vous dans l'eau du bain ou encore de préparer une infusion concentrée dans deux ou trois litres d'eau, laquelle infusion vous ajouterez à l'eau du bain. D'une manière ou de l'autre, il vous faudra environ 500 g de jeunes pousses. Après le bain, il est recommandé de s'étendre pendant une demi-heure, voire une heure, avant de reprendre ses activités habituelles.

Saviez-vous que?

Il n'y a pas si longtemps encore, on confectionnait avec les aiguilles de pin une laine (dite laine de bois, laine de forêt ou laine végétale) ainsi qu'une flanelle végétale (encore appelée ouate ou coton de pin) qui servaient à fabriquer des matelas.
À cause de leur nature acide, les aiguilles de pin constituent un excellent paillis pour les fraisiers qui les préfèrent nettement à la paille. Elles conviennent aussi aux plantes ornementales qui poussent en milieu acide (azalées, rhododendrons).


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http://www.passeportsante.net/fr/Sol...spx?doc=pin_hm


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MessageSujet: Re: plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et +   plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 Icon_minitime28/9/2010, 6:35 am

farine de setaria

avant...

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après
plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 RIMG47165


j'ai fait de la farine : çà fonctionne très bien avec mon moulin manuel...
pas encore goûté, par contre... :-)
je vais tenter des galettes en mélange avec une autre farine pour voir quel goût çà a...



il s'agit de setaria pumila, je pense : elle vient toute seule et se développe massivement si on la laisse se ressemer... c'est ainsi que j'ai fait...

c'est une plante intéressante pour sa composition si j'en crois PFAF :
http://newpfaf.webhost4life.com/user/plantsearch.aspx
"Edible Uses
Edible Parts: Seed.
Seed - cooked. It can be eaten as a sweet or savoury food in all the ways that rice is used, or ground into a powder and made into porridge, cakes, puddings etc. The seed contains about 11.5% protein, 6% fat, 40.7% carbohydrate, 8.2% fat."
(usage alimentaire. parties comestibles : semences. semences cuites peuvent être mangées comme le riz ou en farine pour porridge, gâteaux, pudding, etc...)
plante sauvage comestible (cueillette + recettes )et + - Page 3 RIMG47173

sources
http://monotarcie.blogspot.com/2010/09/farine-de-setaria.html


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