Petits trucs pour renforcer ses défenses immunitaires
par Guylainemazet
A l’approche des grands froids, rien de tel qu’un bon petit plan pour renforcer ses défenses immunitaires… et celles de ses enfants.
La base
En toile de fond, le… sommeil et l’hydratation. Eh, oui. Pas la peine de s’escrimer à renforcer ses défenses si l’on mène une vie de patachon. L’état de nos défenses immunitaires est directement en lien avec notre hygiène de vie et le triptyque sommeil – nutrition/hydratation – activité physique est la base essentielle pour avoir de bonnes défenses. Si en plus on ne fume pas et on évite le stress (ou si l’on sait le gérer), c’est encore mieux.
Donc, récapitulons :
le sommeil : dans l’idéal, on éteint tous les écrans (télé, ordinateur et autre smartphone) à 22h au plus tard et on se couche vers 22h 30, dans une pièce plutôt fraîche et très sombre.
- La nutrition, l’hydratation : entre un organisme qui se nourrit en continu de trash food (plats industriels, fast food et autres viennoiseries) et qui répond au stress en ingurgitant de grandes quantités de sucres, et un organisme nourri de manière équilibrée (fruits et légumes frais, protéines maigres, céréales complètes, etc.), lequel croyez-vous que les virus et autres microbes choisiront en priorité ? La bonne hydratation de l’organisme est également essentielle, qui stimule les échanges physiologiques. Privilégier, l’eau, évidemment, (2 litres par jour).
- L’activité physique : s’aérer, s’oxygéner, bouger. Nul besoin de préparer le marathon de New York, une activité physique, même modérée est toujours largement bénéficiaire pour l’organisme.
Une fois la toile de fond posée, nous avons le choix des compléments :
- les compléments, vitamines et minéraux : la vitamine C, en premier lieu. Préférer la version naturelle (Acerola) à la version industrielle classique – elle est malheureusement plus chère - . La vitamine D est étudiée par des chercheurs comme une vitamine intéressante, notamment vis-à-vis de la grippe. La fameuse huile de foie de morue que connaissaient bien nos grands parents en est très riche et elle existe aujourd’hui en capsules.
- L’homéopathie : le mieux est de demander une ordonnance à un médecin homéopathe, qui prescrira les bonnes doses au bon dosage. Influenzinum, Oscillococcinum, Aviaire, Thymuline, Streptococcinum sont des doses fréquemment prescrites dans cet objectif.
- Le chlorure de magnésium, dont on parle beaucoup depuis la parution du livre.
Rien n’est scientifiquement validé et le prix a été multiplié par 3 dans certaines pharmacies ces derniers temps. On peut toujours tenter, ce produit semblant en tout cas inoffensif.
Enfin, il n’est pas inutile de parsemer les plats d’anti-inflammatoires naturels : l’ail, le curcuma, le gingembre, comme le montrent les nombreuses recherches sur les liens inflammation – nutrition, notamment celles du Professeur Béliveau. Sans oublier, bien sûr, les fruits frais pressés chaque matin...