//PaSsIoN//dOnAlDa123// recette.truc.écologie.économique.générale ,coupons rabais |
bienvenue a tous parmi nous |
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| partage simplicité volontaire =3 | |
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Auteur | Message |
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donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 17/6/2010, 5:54 am | |
| bonjour a vous tous j espère que vous allez bien et que vous gardez le moral et le sourire essayer de voir la vie d une autre facon si vous trouvez ca dur et vous allez voir que bien des choses paraît pire mais quand ont regarde ailleurs ont voie que ses pas si pire que ca.. par des écrits que je lie en mp ect je sais la récessions fait mal partout et que le monde ont de moins en moins de sous mais faut garder le moral et se dire ce qui rend heureux ses pas le matérielle nos grand parent était bien pire que nous et regarder quand il nous racontent des histoires l étincelles dans leur yeux et le bonheur qu il dégage du bonheur pur et simple sans tout les surperflus d aujourdhui qu il essaie de nous rentrer dans la tête que ses nécessaires pour être heureux alors gardons le sourire et profitons de chaque moment ont est capables d êtres heureux sans les poches pleinesde$$$$$ voici votre ti pause rire et détente | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 21/6/2010, 6:23 am | |
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| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 28/7/2010, 7:20 pm | |
| http://carnet.simplicitevolontaire.org/?cat=36 | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 13/9/2010, 7:07 am | |
| bonjour a vous tous la simplicité volontaire ce qui m est arrivé de mieux moi et ma famille voici un lien qui parle depuis je suis déménagé et un peu notre vie http://www.passiondonalda.com/simplicite-volontaire-f8/partage-et-resumer-de-mon-annee-depuis-mon-demenagement-et-sur-la-simplicite-volontaire-t367.htm | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 20/9/2010, 6:43 am | |
| bonjour a vous j ai trouver ce site extra super j adore aller voir la vrai vie
http://piedsnusformations.blogspot.com/search/label/plantes%20indig%C3%A8nes | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 27/9/2010, 7:41 am | |
| wow un super lien aller voir
http://monotarcie.blogspot.com/ | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 28/9/2010, 12:20 pm | |
| bonjour a vous dans la simplicité il a un peu tout ca aller voir http://www.passiondonalda.com/simplicite-volontaire-f8/les-activites-de-l-autarcie-t1162.htm http://www.passiondonalda.com/simplicite-volontaire-f8/autarcie-t1163.htm | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 24/10/2010, 10:12 pm | |
| Publié le 17 Juin 2009 http://www.quebechebdo.com/Achats-et-Services/2009-06-17/article-1196082/Vivre-la-simplicite-volontaire/1 Publié le 31 Mai 2010 Michel Bédard Un bon moyen de composer avec la récession économique Connue surtout par son lien avec la diminution de la consommation, la simplicité volontaire réfère à une idéologie beaucoup plus vaste appliquée dans tous les aspects de la vie par ses adhérents. Qu’elle porte le nom de frugalité, décroissance ou simplicité volontaire, cette façon de vivre intéresse de plus en plus la population, notamment dans une période de récession économique.
Sujets : Groupe de simplicité volontaire de Québec , Québec , Beauport «Ce que nous appelons la simplicité volontaire fait référence à des principes de vie axés sur la qualité de vie, l’équité, l’équilibre et le respect dans nos rapports avec nous-mêmes, les autres et la nature. Elle contribue à transformer la société en valorisant de nouveaux comportements plus riches en expériences humaines, plus équilibrés dans le développement des individus et des communautés, débarrassés de l’inutile et du superficiel», souligne Monique Côté de Beauport, cofondatrice du Groupe de simplicité volontaire de Québec (GSVQ) et auteure d'un mémoire de maîtrise intitulé «La simplicité volontaire au Québec. Les adeptes, les groupes, le mouvement».
Une prise de conscience de ses besoins fondamentaux Selon Mme Côté, la simplicité volontaire consiste avant tout en une démarche personnelle découlant d’une prise de conscience de ses besoins fondamentaux. «Les actions privilégiées par les adeptes ont une portée sociale, économique et politique inévitable. La simplicité volontaire est présente sur tous les continents. Et peu importe d’où ils viennent, les simplicitaires optent pour une vie simplifiée, orientée vers des valeurs ni matérialistes ni de pouvoir, mais humanistes, écologiques, de justice et d’harmonie», ajoute Mme Côté. Comment cela se vit au quotidien ? «De mille et une façons ! Par exemple, en ce qui concerne la consommation de biens, le premier critère est la réduction. Les achats sont reliés aux vrais besoins au lieu d’être dictés par des faux désirs ou la possibilité financière de se les procurer. Plusieurs vont privilégier les objets usagés ou le partage avec d’autres. Ayant moins besoin d’argent, il est fréquent de rencontrer des simplicitaires qui ont diminué leurs heures de travail pour se consacrer davantage à leur famille ou leur épanouissement personnel», mentionne Mme Côté.
L'environnement au cœur des préoccupations «Au plan alimentaire, plusieurs vont diminuer la consommation de viande, et pratiquer le végétarisme. Le jardinage biologique, l’agriculture soutenue par la communauté et les marchés locaux demeurent des sources d’approvisionnement pour les adeptes qui préfèrent cuisiner leurs repas plutôt que de se procurer des mets préparés. L’éthique et le partage des richesses vont les amener à se procurer les produits issus du commerce équitable. Pour le transport, ils se déplacent à vélo, à pied, en transport en commun ou en petite voiture économique. Leurs préoccupations pour l’environnement sont grandes. Elles sont pour beaucoup une raison d’adopter la simplicité volontaire. La récupération, le recyclage et/ou le compostage font alors partie intégrante de leur quotidien. D’ailleurs, cette valeur écologique soutient une large part des comportements adoptés», note pour sa part son conjoint Pascal Grenier, cofondateur en 2001 et président aujourd'hui du groupe.
Pour des belles vacances au Québec L’utilisation des ressources municipales ou communautaires pour les activités de loisirs ou sportives est un autre choix pour ce couple de Beauport. «Pour les vacances, les choix ne portent pas en priorité pour ces lieux qui nécessitent un voyage en avion. Au contraire, la découverte des endroits de villégiature régionaux ou provinciaux est très appréciée par les simplicitaires. La liste des actions est longue et variée. Tous ne posent pas les mêmes gestes. Tous n’ont pas opté pour la simplicité volontaire pour les mêmes raisons, mais tous partagent deux concepts importants; la prise de conscience et le choix volontaire. Bien qu’ils aient l’impression de vivre à contre-courant de la société, les simplicitaires sont en cohérence avec leurs valeurs profondes et ils se disent heureux», conclut Mme Côté.
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| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 24/10/2010, 10:16 pm | |
| a voir
http://www.vie-pleine.com/
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| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 24/10/2010, 10:24 pm | |
| Citations autour de la simplicité par Cassandre .Vivre plus simplement pour que d'autres puissent tout simplement vivre Gandhi
Le vrai bonheur est sans doute dans la simplicité des coeurs, loin des vanités et des fausses ambitions. Paul Javor Sa Raison de Vivre
Il y a une chose que les millionnaires, les personnes au compte en banque bien fourni, les assoiffés de billets verts, n'auront jamais, c'est la richesse ! Phrase approximative de Gilles Vigneault.
La simplicité ne constitue pas un sacrifice. Elle est la baguette magique qui transforme le monde. Erica Erdmann
La simplicité n'est pas un but dans l'art, mais on arrive à la simplicité malgré soi en s'approchant du sens réel des choses. Constantin Brancusi Extrait du Catalogue de l'Exposition de New-York
La simplicité est en définitive très difficile à atteindre. Elle repose sur l'attention, la pensée, le savoir et la patience. John Pawson, architecte et designer anglais. Extrait de Minimum
La simplicité possède des dimensions qui vont au-delà du purement esthétique : elle peut être le reflet de qualité innée, intérieure, ou la quête d'une compréhension philosophique ou littéraire de l'harmonie, de la raison et de la vérité. John Pawson, architecte et designer anglais.
La simplicité a une dimension morale qui inclue le désintéressement et le détachement des biens matériels. John Pawson, architecte et designer anglais. Extrait de Minimum
La simplicité que je recherche est tout à côté de la complication et cette frontière est si mince, si fragile... Keato
Développe en toi l'indépendance à tout moment, avec bienveillance, simplicité et modestie. Marc-Aurèle, Empereur romain.
Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai. Boris Vian
Simplifiez, simplifiez, simplifiez ! Thoreau
J'ai choisi la pauvreté comme valeur de bien-être ... mais je combats la misère Pierre Rabhi. Cassandre
pour +
http://simplicitevolontaire.bbfr.net/articles-documentaires-reflexions-f3/citations-autour-de-la-simplicite-t16.htm
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| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 8/11/2010, 5:25 pm | |
| Pour sortir de la crise : arrêter la croissance ? lundi 7 juin 2010, par Virginie Karagirwa La crise financière et la récession ont déclenché beaucoup de questions sur le système économique dans lequel nous vivons. Faut-il dépenser moins ou au contraire plus pour ainsi stimuler l’économie ? Ou encore, doit-on changer notre mode de vie afin d’amenuiser les effets de la récession ? Ces doutes ont placé sur le devant de la scène la « simplicité volontaire », un mouvement qui dénonce l’économie comme un système de surconsommation et appelle à la revalorisation des choses simples et essentielles de la vie plutôt que matérielles. La simplicité volontaire rejette la théorie que l’homme est doté d’un besoin insatiable de vouloir toujours plus, et prône qu’en plaçant une limite à ses besoins existentiels, l’être humain n’éprouvera plus le désir de dépenser ou de consommer plus. Le Réseau Québécois pour la Simplicité Volontaire, un organisme à but non lucratif fondé en 2000, représente ce mode de vie. Son président, Louis Chauvin définit la simplicité volontaire comme un « style de vie matériel et intérieur plus simple ». Le RQSV s’évertue à transmettre ce message aux gens afin de les alerter sur l’impact que la surconsommation peut avoir sur leur style de vie. Selon Chauvin, il n’y pas qu’une façon de vivre la simplicité volontaire, « ce qui est important c’est la prise de conscience que quelqu’un peut avoir dès le moment où il commence à y réfléchir et à faire des petits changements dans son quotidien ». Il explique que cette prise de conscience se fait en deux étapes. La première étant de se poser la question : « est-ce-que j’en ai vraiment besoin ? » et la seconde : « quel besoin je comble ? Est-ce un besoin matériel ou psychologique ? ». La simplicité volontaire se pratique de façon libre. Ainsi Monsieur X peut décider de suivre la simplicité volontaire en réduisant ses dépenses vestimentaires alors que Monsieur Y lui, vendra sa voiture. Nul n’est obligé de suivre une ligne directrice. Pour Chauvin, le plus important est que les gens se rendent compte que le manque ne peut être comblé par le superflu. Chauvin estime qu’au moins 80% des dépenses faites par les gens sont le résultat de pulsions consommatrices. Il souligne que ces pulsions sont alimentées par le système de surconsommation de notre société. « La publicité dépense au delà de 700 milliard de dollars par année pour nous encourager à toujours acheter plus », ajoute-t-il. « Si on a une croissance économique égale à zéro et une croissance démographique supérieure à zéro, c’est la catastrophe, car la population augmente alors que l’économie stagne » Le système économique est un des points majeurs sur lequel la simplicité volontaire desire des changements. « La planète n’est plus capable de subvenir à ce mécanisme consommateur », explique Chauvin. Le RQSV réfute même l’idée qu’il faut consommer pour faire avancer l’économie. Il souligne que c’est une idée reçue qui pose grand problème car le système économique dans lequel nous vivons est basé sur la croissance économique alors que l’économie est un système à ressources limitées. Croissance zéro : un nouvel idéal ? Le RQSV propose plusieurs solutions pour contrer les problèmes économiques. Il soutient l’idée de la croissance zéro défendue notamment par l’américain Herman Daly, ancien économiste au département environnemental de la Banque Mondiale. Cette méthode permettrait à la croissance économique de rester stationnaire empêchant de même le PIB d’augmenter et ainsi créer un équilibre économique. Le Club de Rome, une association internationale basée sur l’étude de l’activité de l’humanité, met en avant quant à lui l’idée de décroissance économique. Cette idée se base sur une redistribution des richesses où les pays du Sud continueraient leur croissance mais ceux du Nord, afin d’équilibrer l’économie, arrêteraient leur croissance sur une période indéterminée. Cependant, Yves St-Maurice, directeur et économiste en chef adjoint de la Caisse Desjardins, pense au contraire que l’économie a besoin de produire pour avancer. « Pour garder le même niveau de vie, la société a besoin que l’économie soit toujours en croissance. Comment faites-vous pour augmenter votre niveau de vie avec une croissance zéro ? » Bien que ce dernier admette que la croissance zéro est un système valable, il souligne que notre économie, elle, doit suivre une démographie croissante car plus la population augmente, plus l’économie doit produire. Luc-Normand Tellier, professeur au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, appuie ce point. « Si on a une croissance économique égale à zéro et une croissance démographique supérieure à zéro, c’est la catastrophe, car la population augmente alors que l’économie stagne ». Il ajoute d’ailleurs que la base du problème est la croissance démographique et non la croissance économique. St-Maurice quant à lui est catégorique : la société d’aujourd’hui ne peut alterner son système, l’économie doit croître. Il préconise donc au RQSV de se concentrer d’avantage sur le choix de consommation plutôt que le système économique. Retour au troc Sur une échelle plus petite, le RQSV propose d’autres moyens de contourner le système de surconsommation. La simplicité volontaire refuse d’attribuer une grande importance à l’argent et préfère valoriser les relations sociales. Par conséquent, le RQSV propose d’autres moyens d’échange où l’argent n’est pas nécessaire. Le Système d’échange local (SEL) ou le Jardin d’échange universel (JEU) sont des programmes où les individus s’échangent des services sans avoir recours à de l’argent. Le tout est généralement régulé par un arbitre qui s’assure que chaque personne ayant reçu un service, en donne un à son tour et vice versa. Ceci d’après Chauvin, encourage la dématérialisation de l’économie. En favorisant l’échange, la simplicité volontaire souhaite faire passer en premier les petites choses de la vie, telles que les relations humaines plutôt que les choses matérielles de la société. Le RQSV considère la simplicité volontaire comme la décision personnelle d’un individu et n’impose en aucun cas des règles sur la façon de pratiquer la simplicité volontaire. Cependant, dans une société plutôt tournée vers la consommation, la simplicité volontaire semble être un but difficile à atteindre. Le RQSV, qui compte une centaine d’adhérents, n’a pas augmenté le nombre de ses membres, même après que la récession ait frappé l’économie. Selon Chauvin cela s’explique par le fait que le RQSV n’était pas assez crédible au début de sa creation et n’attirait pas beaucoup de personnes. Il pense cependant que d’ici un an ou deux il y aura davantage de membres. Chauvin reste optimiste quant au futur de la simplicité volontaire. « La simplicité est inévitable », dit-il, « reste à savoir si elle sera volontaire ou non ». http://www.lorgane.org/Contenu/Archives/2009/volume-7/l-argent/article/pour-sortir-de-la-crise-arreter-la alors pourquoi pas la faire volontaire au lieu d attendre de le faire involontaire et notre planète et nous | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: la décroissance et la simplicité volontaire 8/11/2010, 5:30 pm | |
| http://delitfrancais.com/2010/02/02/penser-l%E2%80%99impensable-la-decroissance-et-la-simplicite-volontaire/ | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: pour surmonter la crise 1 et 2 8/11/2010, 5:38 pm | |
| La Simplicité Volontaire et moi...12 fév. 2007 11:25 Par Baronette
Vivre plus simplement
Simplicité,Simplicité volontaire Fil des commentaires de ce billet Aujourd’hui, je vais vous parler d’un concept qui s’appelle la Simplicité Volontaire. Jamais entendu parler? Et bien vous allez être étonné parce que même si vous ne connaissez pas, vous le mettez peut-être en pratique sans vous en rendre compte…
J’ai découvert ce concept tout à fait par hasard, au gré de mes furetages intensifs sur le web, alors que je commençais à découvrir l’écologie, le biologique… Dans notre précédent logement, nous avons réalisé des travaux, des travaux classiques. C’est la phase peinture qui m’a surtout interpellé, l’odeur, les précautions d’emploi, le logo “Nuit à l’environnement”… tout ça ne m’a pas paru très sain et j’ai voulu me renseigner. Je me suis acheté un livre qui m’a été très utile: Trucs et astuces pour vivre au naturel de Rosamond Richardson L’auteur passe en revue toute la maison, les matériaux que nous utilisons pour les travaux, l’énergie, la décoration, le ménage, le recyclage, l’alimentation, la beauté, la santé, les animaux… et démontre de manière très posée que nous utilisons au quotidien, sans le savoir et sans le vouloir vraiment, des bombes chimiques… Et puis je me suis documentée sur le net… La première étape a été de commencer à intégrer dans notre alimentation des produits biologiques achetés en grande surface. Et très vite, je me suis rendu compte que c’était loin d’être une solution parfaite: beaucoup trop de temps passé et perdu en grande surface et dans les bouchons et.. un ticket de caisse effrayant… De fil en aiguille en m’informant sur l’écologie, je suis tombée sur la notion de Simplicité Volontaire qui, en quelque sorte, répondait à mon problème.
La simplicité volontaire c’est quoi?
Vivre plus simplement, vivre mieux avec moins. Se désencombrer Avoir une alimentation plus saine Consommer moins Consommer mieux Libérer du temps pour les choses importantes
La définition de Françoise Privé: “La simplicité volontaire est un mode de vie empreint de parcimonie, qui vise la suffisance plutôt que l’abondance. Car l’abondance est souvent source de plusieurs maux. Manger trop peut rendre malade, consommer trop peut nous ruiner. Les adeptes de la simplicité volontaire cherchent donc à moins consommer pour profiter plus pleinement de leur vie.”
Si vous voulez en savoir plus sur la simplicité volontaire voici quelques liens: Simplicité Volontaire Contexte et synthèse d’articles sur le sujet Réseau québécois pour la simplicité volontaire Simple pratique Forum sur la Simplicité Volontaire La décroissance La simplicité Volontaire selon Serge Mongeau Le Tao de la Simplicité Simplicité Vontaire et décroissance
http://baronette.free.fr/blog/index.php/post/2007/02/12/La-Simplicite-Volontaire-et-moi
Quelques conseils pratiques:
Par où commencer? Méthodes pour économiser dans une optique de Simplicité Volontaire Désencombrer
A méditer…
La simplicité volontaire pour surmonter la crise2 Par Baronette
Vivre plus simplement
Alimentation,Consommation,Crise,Echange,Ecologie,Economie,Emprunt,Energie,Faire soi-même,Gaspillage,Location,Recupération,Recyclage,Simplicité Volontaire,Surendettement,Troc Fil des commentaires de ce billet J’ai déjà évoqué dans un précédent article, le concept de Simplicité Volontaire. Selon la définition de Ekopédia:
La simplicité volontaire consiste à adopter un mode de vie moins dépendant de l’argent qui vise à satisfaire ses vrais besoins, c’est-à-dire tracer la ligne entre ses besoins et ses désirs. On parle aussi parfois de frugalité.
Ce mouvement a pris de l’ampleur dans les années 90, parce qu’après l’euphorie des années 80, certains consommateurs, quand ils ne se retrouvaient pas surendettés, découvraient que, malgré leurs possessions, leur argent, il n’étaient pas heureux. La Simplicité Volontaire apportait des solutions pour vivre mieux avec moins, des solutions qui, en ces temps de crise, pourraient nous aider à surmonter au quotidien cette période de récession.
Voici donc une liste de principes issus de la Simplicité Volontaire qui permettent de faire des économies à court ou moyen terme et nous reconnecte avec nos véritables besoins. La crise économique, c’est aussi l’occasion de réfléchir à notre manière de vivre, de consommer et de renoncer à un mode de vie actuel qui n’est pas viable à long terme et épuise les ressources du monde aux dépens des pays pauvres.
Faire soi-même —> Jardin
•Cultiver un potager, un verger pour disposer de fruits et légumes de qualité (dans son jardin, sur un balcon, dans des jardins collectifs, des jardins partagés…)
Pour le faire au moindre coût: - Faire des semis, c’est plus économique qu’acheter des plants et permet de découvrir des variétés anciennes que l’on ne trouve pas dans le commerce. - Cultiver sans pesticides, c’est possible et permet de manger bio à moindre coût - Récupérer l’eau de pluie pour arroser - Faire du compost avec les déchets de cuisine et du jardin pour fertiliser
—> Maison
•Auto-construire
@utoconstruction
•Fabriquer ses cosmétiques
•Fabriquer ses produits ménagers
Recettes écologiques et économiques pour l’entretien de la maison par Raffa
•Cuisiner, éviter les plats tout prêts
•S’inscrire à des réseaux d’échanges de savoir pour connaître les techniques
Mouvement des Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs
Réduire sa consommation —> Résister à la tentation
•Ne pas se balader dans les temples de la consommation pour passer le temps (grandes surface, magasins…)
•Avant un achat se poser la question de savoir si l’objet mérite l’équivalent de x heures de travail (donc coût en temps + en argent) parce qu’un objet sensé nous faire gagner du temps peut nous en faire perdre beaucoup pour l’acquérir
•Acheter avec de l’argent liquide plutôt qu’avec la carte bleue
•Réfléchir avant d’acheter (Est-ce que j’en ai vraiment besoin?…)
•Refuser la publicité à la télé, dans sa boîte à lettres pour ne pas être tenté
Stop Pub
—-> Refuser le gaspillage
•Fermer les rideaux et les volets pour garder la chaleur en hiver
•Recycler les restes de cuisine
•Recycler le papier
•Éviter d’imprimer
•Installer un réducteur de débit sur les robinets d’eau
•Installer un stop douche à la salle de bain
•Faire réparer plutôt que jeter et racheter (amener ses chaussures chez le cordonnier…)
•Manger avec frugalité (Manger trop fait grossir et surcharge notre foie. A Okinawa, une île japonaise connue pour la longévité exceptionnelle de ses habitants, on mange bien mais peu, jamais à satiété…)
•Récupérer l’eau de pluie
•Profiter au maximum de la lumière naturelle
—> Alléger ses charges
•Se libérer des dépendances qui coûtent chers et sont dangereuses pour la santé (tabac, alcool…)
•Avoir des loisirs peu coûteux en abonnement, en déplacement (Pourquoi payer un abonnement dans un salle de sport alors qu’on peut pratiquer la plupart des activités en plein air?)
•Éviter au maximum de s’endetter (agios, crédits…)
•Déménager dans une maison plus petite
•Déménager dans un quartier moins cher, moins mode
—> Trouver des alternatives
•Emprunter livres, CD, DVD, revues à la bibliothèque
•Louer
•Récupérer, donner, échanger par le biais des sites de dons
RECUPE.net Donnons.org
•Occuper ses enfants avec des activités créatives et peu coûteuses (pâte à sel, ballades… Pas de doute, les enfants ont plus besoin qu’on leur accorde du temps que d’objets inutiles et polluants)
•Troquer
•Redécouvrir sa région pour les vacances
•Échanger sa maison pour les vacances
Réduire son impact écologique négatif Oui une démarche écologique peut générer des économies… Famille Gaspi contre Famille Ecolo: 4800 euros d’écart par an! Sur Econo-Ecolo.org
—>Transport
•Réduire les déplacements
•Adopter les transports en commun
•Se déplacer à vélo dès que possible
•Convoiturer
—> Alimentation
•Acheter des produits de saison (les produits hors saison sont en général plus chers)
•Manger moins de viande (La viande c’est cher et une consommation importante a des conséquences sur notre santé et sur l’environnement)
•Bien s’alimenter pour rester en bonne santé (être en mauvaise santé, ça coûte cher et le lien entre alimentation et santé n’est plus à prouver)
•Faire ses achats chez des producteurs où l’on cueille soi-même les légumes et fruits (ils n’ont pas fait des milliers de kilomètres pour arriver dans notre assiette)
—> Énergies
•Utiliser des objets rechargeables (piles rechargeables, dynamo…)
•Cuisiner en consommant moins d’énergie (cuisson solaire, profiter du feu de cheminée…)
Le blog sur la cuisson solaire
Être autonome •Manger des plantes et fleurs sauvages, champignons (L’homme pratique la cueillette depuis la nuit des temps, c’est gratuit et très sain)
•Inventer et créer des outils qui offrent plus d’autonomie
Désencombrer •Vendre le surplus de ses affaires au vide-grenier, trocs etc..
•Se débarrasser de tous les gadgets qui grèvent notre budget (portables…)
Échanger, partager, nouer des liens •S’inscrire dans un SEL, un réseau d’entraide, d’échange de savoirs…
SEL’idaire
•Échanger, partager le matériel de jardin, de bricolage avec ses voisins, amis… (Il n’y a pas de honte à demander un service, un outil à un voisin et ce genre d’échange permet de nouer des liens)
•Faire des ateliers cuisine collective, en famille, entre amis (atelier confiture, conserves…)
•Éteindre la télévision (Pas de télévision, c’est une économie d’énergie et plus de temps pour ses proches. La dernière tempête et ses coupures d’électricité ont permis à certaines personnes de renouer des liens avec leur entourage…)
Plus d’économie? Jetez un œil sur Méthodes pour économiser dans une optique de Simplicité Volontaire et Méga liste de trucs pour économiser sur le site de François Privé
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| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 3/12/2010, 7:09 pm | |
| Divers Conférence *L’art du bonheur avec la simplicité volontaire* Coordination - Fanny on 02 déc 2010
Louis Chauvin donnera une conférence intitulée *L’art du bonheur avec la simplicité volontaire* au Centre de Femmes Vie Nous V’Elles, le 15 décembre prochain. Quoi : Conférence *L’Art du bonheur avec la simplicité volontaire* Quand : Mercredi, 15 décembre 2010 de 13h15 @ 15h30 Où : Centre de Femmes Vie Nous V’Elles (1529, boulevard Lafayette, [...]
http://simplicitevolontaire.info/category/uncategorized/ | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 3/12/2010, 7:11 pm | |
| Accueil > Je m’implique ! Je m’implique !
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J’APPUIE LE RQSV Dans ma communauté Dans un groupe Bénévolat pour le RQSV Simplicité volontaire et solidaire
La simplicité volontaire, c’est choisir de répondre à ses besoins sans entrer dans la course commerciale de la consommation, choisir d’alléger sa vie de ce qui l’encombre. C’est privilégier l’être plutôt que l’avoir, le «assez» plutôt que le «plus», les relations humaines plutôt que les biens matériels, le temps libéré plutôt que le compte en banque.
Oui, la simplicité volontaire est un processus individualisé qui passe par des choix personnels. Mais il est important de souligner et de développer la portée collective de ces choix.
Pour répondre à nos besoins en étant moins dépendants de l’argent et avec une empreinte écologique soutenable pour la planète, il nous faut des moyens collectifs et communautaires : transport en commun, pistes cyclables, bibliothèques, ressourceries, piscines publiques, parcs et plages non commerciaux, services de loisirs communautaires… Plus fondamentalement, nous avons tous besoin que la Terre soit en santé afin d’avoir accès à de la nourriture saine, de l’eau potable, de l’air pur.
Il va sans dire que la société actuelle nous pousse de multiples façons vers la surconsommation; nommons seulement la publicité et les incitations des gouvernements à «faire rouler l’économie», au détriment de la santé des personnes, des familles, des communautés et de la planète.
Pour que le pouvoir politique oriente ses décisions vers la satisfaction à long terme des besoins de la communauté, il est nécessaire que nous soyons de plus en plus nombreux à prendre conscience des impacts dévastateurs de la société de surconsommation et à faire valoir l’urgence de changements nécessaires. Pour construire une société nouvelle, il est essentiel de mettre en commun nos cheminements de simplicité volontaire.
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| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 4/12/2010, 5:37 pm | |
| Manifeste pour un pays inspiré par Laure Waridel et Hugo Latulippe ~ 18 mai 2010. Classé dans : Poésie.
Le 11 avril dernier, dans le cadre du colloque du Réseau québécois pour la simplicité volontaire, Laure Waridel nous a lu ce manifeste, et nous en avons été tout émus. C’est avec sa permission et celle de Hugo Latulipe que nous reproduisons ici ce texte.
Nous ! Sœurs ! Frères ! Amis ! Nous qui avons commencé à résister à leur bolide viral industriel à leur maladie monumentale matérielle
pare-balle ! sans fin ! sans fond… abyssale !
Nous qui voulons changer le monde,
ENSEMBLE ! un geste à la fois !
Nous, les gens du nombre ! Venus des quatre coins de notre histoire, venus des quatre coins du monde ! Nous sommes des millions ! Et nous sommes prêts à passer de la parole aux actes !
Nous voulons vivre dans un pays qui offre une résistance en bois deboutte,
qui oppose une voix ferme solidaire ! … aux armateurs de cœurs de pierre.
Nous voulons vivre dans un monde qui n’est la colonie d’aucune compagnie. Nous voulons vivre dans un pays qui refondera la social- démocratie !
Et nous élirons des gouvernements qui passeront de la parole aux actes ! Nous voulons vivre dans un pays qui modère ses transports ! Un pays debout face aux géants automobiles,
aux obsessions pétrolières.
Nous voulons vivre dans un pays ferroviaire un pays propulsé aux bonnes idées.
Un pays qui consomme moins!
qui produit mieux!
Un pays inspiré! Bio! Local! Désemballé! Recyclé! Recyclable! Un monde équitable !
Et vous? Dans quel monde avez-vous envie de vivre dans 10 ans dans 30 ans… Imaginer un instant…
Si à partir d’aujourd’hui, nous tous ici présents posons des gestes en cohérence avec ce que nous souhaitons, nous sommes à l’aube d’une révolution.
Alors…
Pendant que le lac se tire encore dans la rivière. Pendant que les oies se jettent encore sur la Terre… Y serait peut-être temps de dire ensemble….
Nous ! Nous voulons vivre dans un pays qui protège à tout jamais ses réserves d’épinettes.
un pays qui réconcilie le corps et l’âme, Montréal et le Bouclier le fleuve et ses phares.
Nous voulons vivre dans un monde qui investit dans la recherche et le développement,
d’un autre siècle de Lumières. d’un nouvel imaginaire.
Nous voulons vivre dans un pays qui moissonne la vie, comme si c’était la sienne. un pays qui se donne les moyens de rester petit tout en voyant grand
Nous voulons côtoyer les boulangers, les fromagers, les maraîchers, les paysans. Connaître les gens qui nourrissent nos enfants.
Nous voulons vivre dans un pays qui se souvient, que notre métier d’humain, est de cultiver des liens, avec ceux d’ailleurs, avec ceux d’avant… Avec ceux d’après.
Faites un vœux! Faites un pas! Queque chose tout haut! Nous sommes des millions!
D’l’Abitibi à Rimouski Nous sommes l’eau, la terre et ses fruits, Nous sommes l’air de ce pays !
2 Réponses à Manifeste pour un pays inspiré Lysanne Desrosiers 20 mai 2010 à 11 h 24 Oui! Pour la continuité de la vie, telle qu’on souhaite la vivre et que nos enfants et petits-enfants puissent aimer la vivre. Chez-nous, tout autour et chez nos voisins, nos cousins, nos amis lointains.
Merci de partager ce souhait! Dominic Gosselin 21 mai 2010 à 9 h 42 Wow… Inspirant … Vivant … Si on serais tous capable de faire notre petit pas… expliquon ce que nous voulons et peut etre serons nous pas des milliers mais des centaine de millier ….
Dominic gosselin
vivant dans un monde qui est du pour un changement
De Kuujjuaq . Nunavik Laisser une Réponse
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| | | donalda123 Admin
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| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 2/2/2011, 7:39 am | |
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| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 5/2/2011, 4:52 pm | |
| http://www.laplumedefeu.com/ | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 22/2/2011, 5:12 pm | |
| http://carnet.simplicitevolontaire.org/?p=1608
Une nouvelle année pour un monde nouveau… par Dominique Boisvert ~ 7 janvier 2011. Classé dans : Consommation, Mode de vie, Parutions récentes, Pratique de la simplicité volontaire. Nous en avons bien besoin, de ce monde nouveau. Alors pourquoi ne pas utiliser cette nouvelle année pour le construire, brique par brique, geste par geste, à la mesure de nos rêves et de nos espoirs?
En commençant par un séchoir à cheveux!!!
Eh oui! Celui de ma compagne a rendu l’âme durant les vacances de Noël. Et comme elle en avait besoin pour quelques jours plus tard, notre premier réflexe a été, comme pour tout le monde, d’en acheter un autre au magasin, surtout que ce n’est pas un problème d’argent pour nous!
Mais voilà! En acheter un neuf, c’est encore puiser dans les ressources limitées de la planète. Et favoriser le gaspillage (c’est-à-dire une utilisation qui n’est pas nécessaire ou indispensable) pour notre seule commodité, alors qu’il y aurait sans doute d’autres manières plus écologiques et plus justes (en matière de répartition des ressources) de satisfaire adéquatement le même besoin.
C’est pourquoi je lui ai proposé de tenter une expérience : je lancerais un appel par courriel à mon réseau pour voir s’il est possible, ou non, de dénicher un séchoir à cheveux inutilisé et disponible, même dans aussi court délai. Je faisais le pari que oui. Car il y a tellement d’objets utiles qui dorment dans nos maisons (y compris dans la nôtre, bien sûr) sans que nous les utilisions à leur juste mesure. Nous étions bien sûr aussi prêts à l’acheter « de seconde main » : ce n’était pas une question d’argent mais d’utilisation responsable des ressources et des biens matériels.
La réponse a été immédiate et surprenante : plus d’une trentaine de réponses en 24 heures, aussi diverses qu’amusantes et instructives. D’abord, un grand intérêt pour la formule : plusieurs, qui n’avaient pas de séchoir disponible, ont pris la peine de répondre pour dire, au-delà de la surprise première (j’avais intitulé mon courriel Demande « spéciale »!), combien ils trouvaient l’expérience intéressante et souhaitaient s’en inspirer.
Ensuite, toutes sortes d’informations et de suggestions. L’un avait réparé le sien et plaidait en faveur des réparations, chaque fois que c’est possible, même quand cela coûte aussi cher que l’achat d’un neuf, non seulement parce que cela permet d’éviter le gaspillage de nouvelles ressources mais également parce que cela favorise l’emploi local. Un autre signalait les nombreuses utilités possibles d’un séchoir à cheveux pour un bricoleur comme lui (entre autres pour lutter efficacement et rapidement contre l’hypothermie!). Plusieurs n’avaient pas de séchoir à donner ou à vendre mais s’offraient à prêter le leur à Céline pour son voyage imminent. Et d’autres, enfin, signalaient l’existence de sites Internet spécialisés dans l’offre et la demande d’objets gratuits (comme http://www.freecycle.org au Québec, http://www.objetgratuit.com en France, et bien d’autres).
Mais au-delà des informations et des suggestions, on voyait se dessiner la possibilité de ce maillage communautaire, de ces échanges entre individus au sein d’une collectivité, de ce partage commun de manière occasionnelle d’une foule de ressources souvent sous-utilisées et qui gagneraient à être collectivisées.
Alors, ce séchoir à cheveux, vous l’avez trouvé ou pas? L’expérience elle-même n’est pas encore conclue! En effet, au moins cinq séchoirs nous ont été proposés, plus un fer à friser! L’un d’eux s’est révélé fonctionnel mais trop peu puissant; un autre s’est révélé inutilisable quand son propriétaire a voulu le tester avant de nous le donner; un troisième sera disponible mais un peu plus tard; quant au fer à friser, il aurait pu faire l’affaire d’une autre personne qui venait justement de s’en acheter un neuf! Il reste donc encore deux séchoirs possibles pour le moment. Sans compter que le premier peut toujours faire l’affaire, en attendant mieux.
Je me permets ici d’élargir la problématique du séchoir à cheveux (!) en mentionnant des expériences tentées depuis quelques années : il s’agit de vivre pendant une certaine période (souvent une année complète ou plus) sans rien acheter de neuf (sauf la nourriture, les médicaments et les objets d’hygiène personnelle). Initiée d’abord (à ma connaissance du moins) par un groupe d’amiEs de San Francisco en 2006 sous le nom de The Compact, l’expérience a été reprise de diverses manières (ne rien acheter fait en Chine, ne rien acheter qui vienne de plus de 50 kilomètres de chez soi, agir de manière à réduire son impact environnemental à presque rien, etc.). Juste en faire une liste exhaustive couvrirait de très nombreuses pages de ce Carnet! Et ce qu’il y a de commun à tout cela, c’est la volonté, et la possibilité concrète, d’agir différemment, de sortir des schémas habituels et d’inventer du neuf.
Comme on le constate (sans surprise d’ailleurs pour les simplicitaires), vivre plus simplement, vouloir préserver la planète ou, plus largement, chercher à bâtir un monde nouveau, différent, demande un peu plus de temps et d’efforts que de « suivre le courant ». Pour au moins deux raisons. D’abord il s’agit encore, le plus souvent, d’agir à contre-courant, quand ce n’est pas de défricher carrément de nouvelles avenues jusqu’ici inexplorées. Mais plus fondamentalement encore, la modernité marchande s’est efforcée, à tous les niveaux, de rendre la vie plus facile, de réduire les efforts nécessaires, de faire de nous des spectateurs et des consommateurs passifs et déresponsabilisés. À l’opposé du monde citoyen et responsable dont nous avons tant besoin et que nous cherchons à construire.
Conclusion provisoire? On peut (presque) tout trouver, gratuitement, de seconde main ou à bien moindre coût, à la seule condition d’accepter de sortir du confort de nos habitudes, individuelles et collectives. Un autre monde est possible. Mais uniquement si nous acceptons de le bâtir nous-mêmes ensemble!
1 Réponse à Une nouvelle année pour un monde nouveau… Sylvie 10 janvier 2011 à 16 h 12 C’est bien vrai que c’est un réflexe de remplacer par du neuf. Le mois dernier, ma belle-soeur mentionne qu’elle n’a presque plus de coupes à vin. J’en ai justement une boite de surplus qui dort en haut de l’armoire mais comme j’ai pensé seulement quelques semaines plus tard à les lui offrir, elle en avait déjà acheté des neuves… et il y a mon frère qui ramasse ses sous pour s’acheter un four grille-pain alors qu’un mois plus tôt, ma mère me disait qu’elle avait un four grille-pain à donner. J’ai donc offert le four de ma mère… à mon frère. Faut juste se parler!
Je n’aurais pas pu t’offrir un séchoir à cheveux, je n’en ai qu’un qui me sert quelques mois par année. Quand les beaux jours reviennent, le linge sèche sur la corde et nos cheveux sèchent très bien tout seuls au soleil.
Je viens de lire « Planète jetable » de Annie Léonard (Éditions Écosociété) et franchement après ça j’y pense à deux fois avant d’acheter des objets neufs, même si c’est la solution la plus facile et la plus rapide.
C’est rassurant de savoir qu’on n’est pas seul à poser ces petits gestes qui pris individuellement semblent ne pas faire de différence.
Continue à partager tes réflexions, c’est inspirant. Laisser une Réponse
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| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 25/2/2011, 6:05 pm | |
| bonsoir a vous tous journée désencombrement 2 autos remplie et autant au recyclages
ca fait du bien et de la place et ca va faire plaisir a du monde j ai été porter a l église et d autres a une familles.
bonne soirée a tous | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 10/10/2011, 9:42 pm | |
| bonsoir a tous plus que jamais faut se sensibiliser a et voir nos mode de vie recycler et économiser troc,partage entraide et plus ect des liens pour ca forum d une amie du forum fleur depoubelle http://freegansfreebourg.ze-forum.com/index.php http://www.ecosociete-blogue.com/ | |
| | | donalda123 Admin
Messages : 14249 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 63 Localisation : matawinie
| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 14/11/2011, 7:15 am | |
| Qui veut arrêter de vivre pour travailler ? (et vivre tout simplement)
Image from Flickr Il existe une expression assez courante en anglais : rat race.
Elle désigne la vie de la majorité des gens qui consiste à avoir un boulot pour payer des factures, principe largement accepté et promu.
Je n’ai pas trouvé de traduction satisfaisante et donc j’utiliserai les termes d’origines, vous m’en excuserez ! L’équivalent, auquel je pense, c’est vivre pour travailler.
De nombreux auteurs ont construit leur réputation autour de ce sujet qui fait rêver les gens : qui veut quitter la rat race ? Ou comment quitter la rat race ?
Robert T. Kiyosaki est surement l’un des plus connus, mais aussi l’un des plus controversés. Pour cause, les conseils pour sortir de la rat race ne sont jamais précis, il n’existe pas de recette miracle mais c’est plutôt une attitude à avoir.
L’un des aspects revenant dans ce qui caractérise la rat race c’est le fait de travailler plus pour gagner plus. N’en déplaise à notre Président, le concept de travailler plus pour gagner plus convient parfaitement à qui veux rester dans la rat race.
Ce concept sous-entend que pour mieux gagner sa vie il faut faire la même activité mais plus longtemps, autrement dit travailler plus dur.
Je regardais mardi soir l’émission « Ce soir ou jamais », la seule émission pour laquelle j’ai une certaine estime, qui avait un débat intitulé « les 35 heures doivent elles être maintenues? ».
Ce que j’ai trouvé intéressant c’est l’affrontement théologique entre les invités. Il n’y a objectivement pas de raisons suprêmes justifiant le fait de devoir travailler plus ou moins que nos aînés. Chacun donne au progrès la signification qui l’intéresse.
Au passage, un invité a rappelé que les 35 heures sont en vigueur pour 40% des salariés (ce qui grosso-modo correspond aux grandes entreprises et à l’administration).
Quoi qu’il en soit, chacun doit se faire une religion sur ce sujet et ce n’est surement pas à l’état de définir ce qu’est le progrès. Pour ceux qui ne se posent pas la question, aucun problème, l’état pense pour vous.
Me concernant, il est clair que mon but n’est pas, ni de travailler plus, ni de travailler plus dur. Généralement quand je dis ça dans une discussion, on me regarde comme si j’allais annoncer ensuite que je suis une femme ou que j’ai gagné au loto. Ensuite les réactions vont de « C’est quoi la recette ? » à « Oué oué c’est bien ton truc, tu fumes quoi ? ».
C ‘est une réaction normale pour quelqu’un qui transpose sa situation actuelle à une plus grande échelle : « Comment travailler moins alors que je gagne 1500 € par mois. Si je travaille la moitié, je gagnerais la moitié. »
Il y a souvent quelqu’un pour dire « Ah mais si tout le monde fait ça, que devient la société ? ». Ben je n’en sais rien et ce n’est pas la question ! Arrêter de trouver des excuses.
Plusieurs niveaux de conseils existent dans ce domaine. Les premiers se concentrent sur comment travailler mieux, les seconds sur comment travailler moins.
Il est assez peu fréquent de rencontrer un auteur racontant qu’il faut travailler plus. Au pire il finit homme politique.
Travailler mieux Les auteurs parlant de travailler mieux se classent directement dans la catégorie « développement personnel ». Ils ne disent pas moins que « Vous pouvez, en vous organisant différemment, avoir de meilleurs résultats. ». Le plus connu est David Allen avec la méthode GTD (Getting things done), maintenant disponible en Français. En quelques mots, la méthode GTD est une manière d’organiser sa vie pour pouvoir se concentrer sur une seule chose à la fois et l’accomplir plus vite. Elle parle beaucoup de la mise sous contrôle de ses activités afin d’avoir l’esprit tranquille et dédié à la tâche en cours.
Les méthodes pour travailler mieux sont très intéressantes et tout le monde devrait avoir lu (et appliqué) la méthode GTD mais ce n’est pas ce type d’approche qui vous sortira de la rat race. Ces méthodes modifient l’intérieur du système, pas le système lui-même. Ce n’est pas une approche globale remettant en question votre gagne pain.
Travailler moins Du côté des partisans du travailler moins, les choses sont un peu différentes. L’approche se résume souvent à « En faisant moins de choses, vous ne ferez plus que l’essentiel, ce qui vous rapporte de l’argent ». Ce créneau est clairement moins fourni en auteurs et le plus célèbre est certainement Tim Ferriss auquel je vous un culte dont j’étalerai les détails prochainement.
Les adeptes du travailler moins sont rarement des salariés car cette vision des choses est rarement acceptée dans le monde de l’entreprise.
Et la rat race dans tout ça ? Je n’aime pas le régime du OU et je préfère celui du ET. Les gens qui sont sortis de la rat race ont souvent fait les 2 : ils travaillent mieux et moins.
Pour atteindre ça, cela nécessite parfois un investissement personnel important durant la phase de lancement mais le but de cette manœuvre n’est pas de rester sur un rythme de 40 ou 50 heures par semaine. Le but c’est de construire un système qui travaille avec peu d’intervention de votre part et non pas de se créer un emploi. Beaucoup d’entrepreneurs font la confusion entre ces 2 notions totalement opposées.
Dans le monde de l’entreprise, il y a un dicton répandu qui dit « Ne faites pas en sorte d’être irremplaçable sinon vous ne serez pas promu ». C’est exactement ce principe-là. L’entrepreneur ne doit pas se rendre irremplaçable et sa promotion sera plus d’argent et/ou plus de temps.
Les 3 types de revenus existants:
◦Salaire horaire (1 heure de travail = 1 heure de salaire), ◦revenus liés à des actifs ou ayant un effet de levier (patrimoine placé rapportant des intérêts, séminaires 1 heure de travail = x heures de salaire), ◦revenus passifs. Passive income la voie royale
Revenus passifs : la clé de la liberté financière. Qu’est-ce qu’un revenu passif ? C’est un revenu que vous obtenez sans action directe de votre part.
C’est de l’argent que vous gagnez alors que vous ne travaillez pas directement pour le gagner.
Ça n’arrive jamais directement et facilement mais toutes les personnes ayant réussi à « amorcer la pompe » disent qu’une fois lancée, vous avez une dynamique qui s’arrête difficilement.
Ça ne veut pas dire que vous ne devez pas travailler pour mettre en place le système ! Cette partie est plus ou moins difficile selon le secteur.
Des exemples de revenus passifs :
◦un commercial qui reçoit une commission chaque année pour un produit vendu une fois,
◦un propriétaire qui reçoit les loyers de ses locataires,
◦un producteur de contenu qui vend son produit (DVD, livre…),
◦un commerçant ayant atteint le niveau lui permettant de mettre un gestionnaire à sa place,
◦un photographe touchant des royalties sur ses travaux,
◦vendre des licences sur un produit (franchise, inventeur),
◦faire de la publicité en ligne.
Robert T. Kiyosaki dit « un travail c’est une solution court terme pour un problème à long terme ».
Par où on commence ? Bon déjà, il faut venir sur esprit-riche.com plus souvent
Plus sérieusement, il faut changer votre manière de penser :
Arrêter d’échanger votre temps contre de l’argent : à chaque fois que vous êtes payé 1 heure pour 1 heure travaillée, vous ne capitalisez pas.
Ce que je veux dire par là, c’est qu’une fois votre heure travaillée, cette heure ne vous rapportera plus aucun revenu (et ce n’est pas les 3,5% de votre Livret A qui diront le contraire). Potentiellement elle peut rapporter un peu si l’on considère que votre expérience professionnelle augmente et que vous aurez un meilleur salaire, mais ce n’est pas la question.
Investissez votre temps dans la construction de quelque chose qui peut, à court ou moyen terme, fonctionner avec peu d’intervention de votre part.
Le chemin le plus dur c’est de trouver le moyen qui vous convient pour générer votre premier euro. À la suite de ça, vous aurez une vision claire des choses pour soit améliorer le système, soit construire un meilleur système.
Alors, vous commencez quand ?
http://esprit-riche.com/qui-veut-arreter-de-vivre-pour-travailler-et-vivre-tout-simplement/ | |
| | | donalda123 Admin
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| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 14/12/2011, 7:28 am | |
| http://www.passiondonalda.com/t1554-ensembles-semons-joie-amourbonheur-et-paix-dans-vos-coeurs | |
| | | donalda123 Admin
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| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 4/1/2012, 11:30 am | |
| Croque Paysage Des paysages à manger !
Croque Paysage est né de l’initiative de Claudine Gascon, diplômée en horticulture et en architecture du paysage, à qui s’est joint Guillaume Pelland qui a fait ses études en production horticole et en environnement. Ces deux écologistes dans l’âme étaient déjà impliqués dans différents mouvements et causes environnementales citadines avant de découvrir la permaculture dans des contextes différents. Ils ont rapidement compris qu’ils auraient avantage à travailler ensemble, vu leurs intérêts communs et leur désir de contribuer à démocratiser l’alimentation et de la rendre plus accessible à la population. Devant l’aspect novateur de ce projet d’entreprise, Claudine et Guillaume ont obtenu l’appui de la Mesure de soutien au travail autonome gérée par Emploi-Québec et le CLD des Laurentides, qui permet d’avoir un salaire minimum pendant un an pour développer son projet d’entreprise. Ils ont également gagné la bourse Jeunes Promoteurs, qui leur a permis d’acquérir des outils de travail.
Ainsi, Croque Paysage a comme mission d’offrir un service de conception et réalisation de potager et de plates-bandes comestibles, secondé par la production de plantes comestibles pour encourager l’alimentation biologique locale. En d’autres mots, cette jeune entreprise créé des paysages entièrement comestibles pour les clients à qui ils proposent un accompagnement pour le réaménagement de leur terrain. Que ce soit pour une consultation, pour la conception d’un plan d’aménagement, pour la réalisation terrain du projet et/ou pour en assurer un suivi, l’équipe dynamique offre ces services à la carte. L’objectif qui sous-tend leur travail est de rendre les gens autonomes, ainsi que leur donner tous les outils nécessaires pour qu’ils puissent se prendre en main et réaliser eux-mêmes leur jardin pour se nourrir localement et sainement.
Les deux associés réalisent non seulement des projets d’aménagement, mais sont également des producteurs de plantes nourricières. Ils font la production de plants qui serviront à leurs réalisations, mais également pour les vendre au marché de Val-David. Ce lieu de visibilité leur sert de porte-étendard pour la promotion de leurs services et pour y faire de l’éducation populaire concernant les plantes et les techniques de jardinage. À l’heure actuelle, ils cultivent 280 variétés de plantes comestibles différentes.
Le concept qui est à la base de leur philosophie d’intervention est celui de la permaculture. Il s’agit de reconstituer des écosystèmes écologiquement viables dont le but premier est de produire une récolte. Ils préconisent plusieurs méthodes de réalisation qui minimisent l’entretien. Différentes méthodes sont utilisées selon le lieu, les matériaux disponibles et le besoin. Le compost, le bois raméal fragmenté de feuillus, les plantes fixatrices d’azote, accumulatrices de nutriments, nectarifères, répulsives et autres, sont des incontournables pour créer un jardin quasi-autonome. De plus, ils favorisent la plantation de vivaces idéalement indigènes, en plus d’arbres fruitiers et à noix. Ainsi, le client a très peu d’entretien à faire dès l’année suivante et peut continuer à profiter de son paysage comestible.
La clientèle de Croque Paysage est principalement constituée de résidants de Val-David et des villages environnants, et c’est ainsi par choix. Claudine et Guillaume souhaitent avoir des clients dans un rayon de 20 kilomètres de Val-David, bien qu’ils aient de la demande pour réaliser des projets à Montréal et ailleurs. Ils veulent faire un travail local, limiter leurs déplacements et leurs émissions de gaz à effet de serre par le fait même. Cependant, devant l’engouement de la population pour ce tout nouveau concept d’aménagement paysager, ils pensent au développement futur de l’entreprise par des équipes autonomes de Croque Paysage dans d’autres villes et villages. Cette avenue devra pourtant attendre quelques années, puisqu’ils en sont uniquement à leur première année d’existence ! Aussi, dans les années à venir, ils voudraient également développer un volet de culture de champignons, ou du moins introduire la possibilité d’inoculer le bois raméal fragmenté de mycélium de divers champignons comestibles pour que les gens puissent en récolter dans leur jardin ou leur plate-bande.
Beaucoup d’autres idées de développement mijotent dans leur tête et ce ne sont pas les idées qui manquent ! Déjà cet hiver, ils vont entamer une production de mesclun qui sera vendue dans des paniers d’hiver et dans des épiceries de Val-David. Puis, dès l’année 2012, le service de conception de potagers sera disponible via leur site internet. Claudine et Guillaume partent du postulat que plusieurs personnes ne prennent pas la peine de faire un jardin, car la planification de celui-ci peut être ardue pour ceux qui ne s’y connaissent pas ou peu. Toujours en ayant en tête la démocratisation de l’alimentation et du jardinage, ils ont développé une série d’outils qui leur permet de faire la conception d’un jardin pour un client, en fonction de ce qu’il souhaite manger. Avec ces informations, ils réalisent le plan du jardin à l’échelle, en fonction des rotations de culture à faire chaque année. Un document exhaustif est fourni aux clients qui leur livre toute l’information dont ils ont besoin pour chaque plante, du semis, à la conservation, en passant par la plantation, l’entretien, les insectes et maladies potentielles, la récolte, etc. Avec cet outil, n’importe qui peut faire un jardin facilement, sans tracas, productif dès la première année !
Lorsqu’ils regardent tout le travail accompli en seulement une année, Claudine et Guillaume sont fiers de ce qu’ils ont réalisé. En un été, ils ont participé au marché local du village à chaque samedi, ils ont conceptualisé une vingtaine de projets, réalisé une dizaine de projets et fourni les plantes nourricières pour plusieurs autres projets. Pour une première expérience, cela les satisfait grandement. Ils sont heureux de pouvoir vivre de leur passion et de faire un travail constructif et qui fait du bien aux personnes et à l’environnement. On leur souhaite bonne chance pour la suite et bon succès ! Autonomie alimentaire Dans le village dynamique de Val-David dans les Laurentides, nous avons rencontré Claudine Gascon et Guillaume Pelland, qui ont fondé la jeune entreprise Croque Paysage. Ils réalisent des aménagements paysagers entièrement comestibles, dans l’espoir de démocratiser et de rendre plus locale l’alimentation en fruits et légumes.
http://www.croquepaysage.com/
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| | | donalda123 Admin
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| Sujet: Re: partage simplicité volontaire =3 4/1/2012, 11:37 am | |
| La caravane Voici ce que vous verrez bientôt arriver dans votre région : une roulotte de 12 pieds 1972, au look old school, tirée par un pickup qui fonctionne à l’huile végétale !
La conversion du moteur à l’huile végétale J’entends encore ma grand-mère rire aux éclats lorsque je lui ai annoncé que ma voiture roulerait avec de l’« huile à patate » ! Et je revois aussi les expressions d’étonnement et de scepticisme des gens qui me répondaient « ah ouais… ? vous allez sentir la friture ! »
Pour celles et ceux qui ne le savent pas, l’huile végétale est un véritable combustible. Au même titre que le diesel ou l’essence, elle possède un seuil critique d’auto-combustion qui peut être atteint suite à l’action des pistons d’un moteur. Mais pas n’importe lequel : un moteur à explosion diesel. La base du fonctionnement de ce dernier réside en l’action des pistons qui arrivent à comprimer suffisamment le carburant dans un “cul-de-sac” pour que celui-ci atteigne une chaleur insoutenable et explose. Il ne s’agit donc pas d’une ignition comme dans les moteurs à essence mais bien d’une pressurisation.
Rudolf Diesel avait compris cela il y a déjà plus de 100 ans. Pour en arriver à la création d’un premier moteur à explosion, M. Diesel avait d’abord essayé son mécanisme avec de l’huile d’arachide. On sait aussi qu’à différentes périodes de l’histoire, différents types d’huile végétale ont été utilisés pour remédier à des situations de récession. Durant la deuxième guerre mondiale notamment, les difficultés d’approvisionnement en produits pétroliers ont poussé les habitants de plusieurs régions du monde à utiliser de l’huile végétale comme carburant.
Aujourd’hui, des “bio”carburants de source végétale ont été mis sur le marché et ont redonné aux produits végétaux dérivés une orientation davantage “motorisée”. Cependant, il ne s’agit pas là d’une révolution et bien des critiques s’imposent quant à l’usage de ce genre de carburant. D’abord, l’oligopole pétrolier est encore et toujours celui qui tire les ficelles de cette technologie, et qui, par un nombre varié de stratagèmes politico-industrielles, s’assure de prévenir l’arrivée de vrais méthodes de carburation écoénergétique qui lui ferait perdre sa mainmise sur le marché de l’automobile. Les biocarburants sont pour certains une simple extension du pouvoir déjà omnipotent de cet oligopole. Ensuite, il faut rappeler que les “bio”carburants d’aujourd’hui (qu’il vaudrait mieux nommer agro-carburants), sont produits par l’entremise d’une monoculture transgénique et industrielle. Ce genre de plantation peut très rapidement monopoliser de riches terres arables dont le potentiel agricole aurait plutôt dû être destiné à nourrir de nombreuses personnes. Un autre effet pervers des agro-carburants est celui de la hausse des prix des denrées agricoles utilisées dans la production d’agro-carburants. Si nous prenons le maïs par exemple, on devine rapidement que la création d’un nouveau marché pour ce dernier viendra compétionner celui déjà dédié à l’alimentation et provoquera une hausse de sa demande, donc de son prix. Ainsi, cet effet pervers porte atteinte au pouvoir d’achat des citoyens qui peinent déjà à s’approvisionner en produits alimentaire de base.
Alors, comment la conversion d’un moteur à l’huile végétale peut-elle être écologique et responsable ? Et comment par ce choix peut-on arriver à ne pas cautionner l’industrie pétrolière ou celle des agro-carburants ? La réponse est simple : en récupérant de l’huile végétale usée. En fait, lorsque nous demandons à Ti-Bob Patate de bien vouloir nous laisser sa vieille huile qui croupit derrière son stand, d’abord nous “court-circuitons” le cycle de pollution de cette huile en lui attribuant un dernière rôle, celui de faire avancer notre voiture. Ce choix est écologique dans le sens où il permet de substituer par un déchet le pétrole extirpé du sol expressément pour devenir un carburant à véhicule. De plus, l’huile végétales usées est un résidu qui, s’il est mal gérer, peut contaminer les nappes phréatiques et polluer des écosystèmes. Nous devons cependant spécifier que l’huile végétale usée peut également être valorisée par d’autres façons que de devenir un carburant.
Depuis quelques années déjà des compagnies l’achètent à des restaurants à très faible coût et l’utilisent comme additif alimentaire pour le bétail. Les grains sont enrobés de cette vieille huile dans le but d’accroître l’apport en graisse des animaux. L’huile végétale peut aussi être utilisée dans l’élaboration de lubrifiant industriel, de cosmétique ou encore pour appâter l’ours lors de la chasse.
Maintenant, comment se fait la modification du moteur ? En fait, plusieurs options existent, de très simple à plus avancée. Au plus simple, aucun besoin de modifier quoi que ce soit. Un mélange d’huile et de diesel conventionnel permet de rouler les deux mois les plus chauds de l’année. Mais assurez-vous que votre huile usée est de “première” qualité ! Pour notre part, nous avons opté pour la modification avancée, plus coûteuse, mais qui permet de fonctionner à l’huile végétale durant toute l’année, bien qu’il faille y mettre beaucoup d’attention.
Pour faire une histoire courte, il s’agit d’ajouter un deuxième réservoir à combustible et d’installer un système de tuyau qui relie ce réservoir au moteur. L’huile est acheminée par une pompe et passe par un premier filtre transparent, qui nous permet de voir l’état de l’huile qui circule ainsi que le nombre de résidus captés par ce même filtre. Ce dernier est changeable facilement et peut être rincé et réutilisé par la suite. L’huile végétale se rend ensuite dans un compartiment sous-vide qui sert à la préchauffer avant d’atteindre le moteur. À la sortie de ce compartiment, une valve est positionnée entre deux tuyaux différents qui acheminent le diesel et l’huile. Cette valve permet de sélectionner l’un ou l’autre des carburants. Nous pouvons l’actionner facilement à partir d’un interrupteur placé près du banc du conducteur. Finalement, l’huile et le diesel doivent passer par un second et dernier filtre placé à l’entré du moteur. Ce filtre n’est malheureusement pas réutilisable et devra être changé souvent si l’huile que nous mettons dans notre réservoir contient beaucoup d’impuretés.
Finalement, afin de s’assurer que l’huile végétale usée soit suffisamment chaude au moment d’être pressurisée par les pistons du moteur et “exploser”, il est fortement conseillé de rouler quelques minutes sur le diesel au début de la première course pour réchauffer le moteur. Il est également préférable de terminer la dernière course de la journée avec le diesel afin de s’assurer que celui-ci qui soit en place à l’entrée du moteur lors du démarrage du véhicule le lendemain.
Voilà, pas si compliqué que ça...mais il fallait y penser ! Extrême makeover de la roulotte Lorsque nous l’avons vu à vendre sur Internet, ce fut le coup de foudre ! Une fois rendus chez celui qui la vendait, nous avons constaté que certaines réparations s’imposaient ! Nous avons donc procédé à plusieurs fins de semaine de rénovation. Durant tout le processus, nous avons porté une attention particulière à utiliser des matériaux recyclés. Les photos plus bas vous montrent les étapes de la transformation, ainsi que le produit final !
Mode de vie écologique en tournée Durant la tournée, nous voulons être en adéquation avec nos valeurs et nos principes de respect de l’environnement et laisser peu de traces sur notre passage. Voici certains éléments que nous intégrerons à notre mode de vie.
Équipement et système solaire
Il consiste d’abord en un panneau solaire de 85 watt fixé sur le toit de la roulotte. Ce dernier est ensuite connecté à deux batteries 6 volts à décharge profonde, ce qui signifie qu’elles peuvent se vider et se recharger au complet sans le moindre problème. Ces batteries sont également connectées au moteur du camion et se rechargent rapidement lorsque nous roulons. Ensuite, à nos deux batteries sont connectés une lumière LED (technologie des plus éco-énergétiques), un ampère-mètre, un connecteur 12 volt (allume-feu conventionnelle à voiture) et un onduleur 300 watt en continu. La lumière éclaire notre cuisine, l’ampère-mètre nous permet de vérifier le niveau d’énergie dans nos batteries, le connecteur nous permet de brancher une glacière 12 volt et l’onduleur nous sert de source de courant pour les ordinateurs portables. Espérons qu’il fasse soleil cet été !
Récupération de l’eau de pluie
Un simple bac placé dans la boîte du pickup nous permet de ramasser l’eau de pluie que nous utilisons pour la vaisselle.
Laveuse écologique
Un sac imperméable qui peut contenir dix litres d’eau nous sert de laveuse écologique ! Nous y ajoutons de l’eau, du savon bio et nos vêtements. Une fois le sac refermé, on brasse le tout et le tour est joué !
Savon biologique
Tous les savons que nous utilisons sont biologiques. Notre shampooing, dentifrice, savon à vaisselle et à lessive ont été achetée en vrac chez Nettoyants Lemieux, produits 100% écologiques, biodégradables et faits au Québec.
Douche solaire
Achetée chez Mountain Equipment Coop, notre douche solaire permet de se doucher avec de l’eau chauffée par l’énergie solaire emmagasinée par un sac en caoutchouc noir.
Lampes solaires
Pour se fournir un éclairage de soir, nous avons opté pour deux petites lampes solaires. Les panneaux se placent à l’extérieur au soleil durant la journée. Une fois chargés, nous avons une autonomie de trois heures. Sinon, les chandelles font aussi l’affaire !
suite et photos a voir http://www.visagesregionaux.org/spip.php?article5 | |
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